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à faire un genre qui n’avait point de poétique et qui laissait à sa disposition tout le dictionnaire de la langue française, dont nos critiques ne permettent guère qu’une partie à presque tous les autres genres. (Note de Béranger.)


Note LXIX. — Au titre.

Les anciens historiens rapportent que le désir d’avoir du vin ne contribua pas peu à l’invasion que les Gaulois firent en Italie. C’est là, sans doute, un conte comme tant d’autres que nous a laissés l’antiquité, et particulièrement sur cette même invasion, tels que les oies du Capitole, la balance de Brennus, l’action de Camille, etc. ; mais ce sujet dut plaire à l’auteur, qui y vit un cadre pour l’éloge de son pays, où, sans prendre le ton emphatique dont il a toujours eu l’horreur, il pouvait rendre pleine justice à un peuple que ceux qui le gouvernaient alors semblaient vouloir dégrader à ses propres yeux, tandis que les peuples rivaux se vengeaient de vingt ans d’humiliations par un débordement d’injures contre une nation qui n’a jamais mérité ses malheurs. (Note de Béranger.)


Note LXX. — Au premier vers du cinquième couplet :
En vain un fou crie, en entrant.

Ce fou n’est autre que M. de Bonald, dont la réputation exagérée, commencée sous le pouvoir absolu de l’Empire, est venue échouer dans les débats politiques de la Restauration. C’est ce pair de France qui, lors de la discussion sur l’atroce