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d’autant plus claire, qu’elle avait à exprimer une plus vive indignation.

Le couplet sur Henri IV est le seul qui ait été attaqué par les tribunaux comme un outrage à la personne du roi. (Note de Béranger.)


Note LXI. — Au premier vers.

La Sainte-Alliance des rois est un fait historique trop connu pour qu’il soit nécessaire d’expliquer le but de cette chanson. Le roi Christophe était alors dans toute sa gloire. Il en était de même de M. de Bonald. M. Ferrand, si connu par sa déposition dans l’affaire de M. de Lavallette, dont elle détermina la condamnation, a fait un ouvrage intitulé Esprit de l’Histoire, plein de vues fausses et d’une critique superficielle. (Note de Béranger.)


Note LXII. — Au sous-titre.

Les chansons de fête disent toujours trop ou trop peu. Celle-ci a ce dernier inconvénient. Il y avait beaucoup plus et beaucoup mieux à dire de M. de Jouy. Ce n’est pas la matière, c’est la place qui a manqué à l’éloge que Béranger eût voulu pouvoir faire de l’Ermite de la Chaussée d’Antin, de l’auteur de la Vestale, de Sylla, etc., etc. La reconnaissance lui en faisant un devoir. Personne plus que de Jouy n’a pris à tâche de travailler à la réputation de son ami. Il n’est presque pas un de ses ouvrages où il ne se soit plu à en répéter le nom, même à