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On sait que, lorsque le curé de Saint-Roch refusa d’ouvrir son église au corps de mademoiselle Raucourt, il y eut dans Paris de l’agitation. (Note de l’Éditeur.)


Note LIII. — À la date.

C’est au moment où M. Arnault se préparait à partir pour l’exil, auquel les proscriptions l’avaient condamné, et lorsque sa famille fêtait le jour de sa naissance, que Béranger fit ces couplets, où il n’exprimait que faiblement la peine que lui causaient les malheurs d’un homme à qui il avait de véritables obligations et dont il a toujours estimé le noble caractère.

La chanson tomba dans les mains de la police. Béranger fut semoncé et menacé de la perte de son emploi. C’est alors qu’il répondit en riant : « Si on me l’ôte, je me ferai journaliste. Aime-t-on mieux cela ? » Sa place d’expéditionnaire lui fut conservée. (Note de Béranger.)

Les Oiseaux, dans l’édition de 1821, venaient après les Deux Sœurs de charité. (Note de l’Éditeur.)


Note LIV. — Au sous-titre.

Voici une espèce de vaudeville sur cette époque, où beaucoup d’autres choses auraient pu et dû être dites. Wellington était le héros du parti antifrançais et l’épouvantail qu’on opposait aux patriotes.

Deuxième couplet : Louis XVIII affectait des mœurs galantes,