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membres du Caveau à faire des chansons pour ranimer l’esprit public. Désaugiers en fit une, qui, je crois, commençait ainsi :

Il reviendra, le fils de la Victoire !


et que la police s’empressa de faire répandre. Celle-ci n’était que patriotique : elle n’eut point de succès et peut-être n’en méritait-elle pas, quoiqu’elle ne fût pas le fruit d’une inspiration de commande. (Note de Béranger.)


Note XXIX. — Au sous-titre : Chanson chantée aux soupers de Momus.

Autre société chantante fondée à l’imitation du Caveau moderne. Le président des Soupers de Momus porte, à table, une marotte pour signe distinctif.

Les troisième et quatrième vers du troisième couplet font assez voir que cette chanson date du commencement de la Restauration. (Note de Béranger.)


Note XXX. — Au titre.

L’auteur serait fâché qu’on crût qu’il a voulu, dans cette chanson, tourner en ridicule les véritables amis de la musique. Il ne s’en prend qu’aux prétendus connaisseurs et aux amateurs ridicules que la mode a créés parmi nous. (Note de Béranger.)