à 29). Lorsque les facules s’approchent du bord apparent du
soleil, elles paraissent particulièrement brillantes, ce qui est
l’indice qu’elles se trouvent à des hauteurs considérables, et
qu’à cause de cela leur lumière ne peut plus être affaiblie par
une couche de vapeurs qui les recouvrirait, si elles se trouvaient
plus bas. Quand elles atteignent ce bord apparent,
Fig. 26. — La grande tache du 9 octobre 1903, photographiée à l’aide du spectrohéliographe de Greenwich. Cette figure est photographiée comme à l’ordinaire. Elle montre la tache à la hauteur moyenne des facules de calcium. Les deux figures suivantes montrent la même tache, photographiée plus bas et plus haut dans les mêmes facules de calcium.
elles nous apparaissent souvent comme des renflements de la
photosphère. Les nuages qui forment ces facules sont poussés
vers l’extérieur par de puissants courants gazeux, qui s’élèvent
par suite de la diminution de leur densité.
Les taches présentent beaucoup de particularités dans leurs spectres (voy. fig. 24 et 25). On y reconnaît d’une façon particulièrement nette la raie de l’hélium. Il en est de même de la raie du sodium, qui est très élargie, et qui montre, dans sa par-