Un confessor me mandés maintenant.
On pourrait sans doute conserver le mot chapelain et le maintenir à la rime ; mais un qualche çapelan sent trop l’italien pour ne pas me faire croire à une altération complète du vers. Je propose, cependant, cette seconde leçon :
A ma confesse mandés un chapelain.
Voyez confesse dans Parise la Duchesse, p. 21.
P. 97, v. 1 : engignement. V. ci-dessus la note de la p. 23, v. 9.
Et cil i vient volentiers, tot errant.
Je remplace par cette locution si fréquente celle du texte vénitien : por talan, qui ne me paraît pas admissible en la forme. Mais peut-être vaut-il mieux lire : volentiers, non engrans, locution analogue à celle-ci : volentiers, non envis. V. Raynouard, au mot engrant.
P. 97, v. 11 : bassetement.
Auberi le Bourguignon, ms. fr. 859, fol 45 v°, col. 1 :
Entre ses dens a dit bassetement.
P. 99, v. 5 : ci orendroit se disait comme c endroit.
Huon de Bordeaux, p. 140 :
Et se m’irés chi endroit atendant.
Et même page : ichi orendroit.
P. 99, v. 9 : ci a voir un miracle de Dé.
Voyez ci-dessus la note sur le vers 15 de la p. 79. J’ajoute qu’après ces mots ci a on trouve le substantif employé au cas régime.
P. 99, v. 12 : et des boins et des mels.