revient si souvent dans nos anciens poëmes. Exemples :
Plus sont vermel que n’est rose en esté.
Plus est vermaille que n’est rose en esté.
(Ms. de Boulogne-sur-Mer, fol. 177 r°, col. 2.)
La rose samble en mai la matinée.
(Aliscans, p. 33.)
Cele le voit sel prent à araisnier,
d’après Gaydon, où on lit, p. 92 :
Gaydes le voit sel prent à arraisnier.
P. 43, v. 21, 22 et 23.
Il ne faut pas s’étonner d’entendre la reine dire, dans le même temps, au roi : tu et vos. Rien de plus fréquent dans nos anciens poëmes. En voici un exemple choisi entre mille :
Ramenrai toi en France à sauveté
Et tous iciaus que tu as à guier,
Se nel perdés par vostre malvaisté.
(Huon de Bordeaux, p. 104.)
P. 43, v. 22 : Si fait au sens de tel, con fait au sens de quel, sont des expressions dont les exemples abondent dans tous les textes.
Ne se me vint en cuer ne en pensé.
Cf. Parise la Duchesse, 2e édit., p. 8, v. 27.
P. 45, v. 4 : por noient en parlés, ou, mieux peut-être, comme dans Huon de Bordeaux, p. 3 : pour noient en plaidiés.
P. 45, v. 9 : Qui son segnor faut.....
Fierabras, p. 7 :
Qui son droit signeur faut, il n’a droit de parler.