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celles de et dont la substitution dans l’équation (1) conduira à celle de la caustique cherchée[1].

Passons présentement aux données et aux inconnues de M. de St-Laurent. Soient et les longueurs des cordes respectivement interceptées par le cercle sur les directions des rayons réfracté et incident. En continuant de représenter respectivement par et les angles de réfraction et d’incidence, et en supposant, pour fixer les idées, que les points sont tous deux intérieurs au cercle, ce qui est permis, puisque si, par exemple, le dernier se confondait avec son centre, le premier se confondrait avec lui ; on aura, par les premiers principes de la trigonométrie,

d’où on conclura par l’élimination de et

(11) (11’)

Dans l’hypothèse contraire à celle que nous venons d’admettre et devraient changer de signes ; mais ces quantités devant disparaître des résultats, il importe peu d’avoir égard à cette différence.

  1. Si l’on voulait procéder à l’élimination entre les équations (9) et (10), on se priverait aussitôt des avantages de la symétrie ; symétrie qui conduit à soupçonner que l’on pourrait de ces équations en déduire deux autres où il n’entrât plus que et et où conséquemment on pourrait éliminer l’une de ces quantités sans troubler la symétrie. L’analyste qui trouverait quelque méthode abrégée pour résoudre deux équations de la forme

    rendrait incontestable un grand service à ceux qui s’occupent d’optique.

    J. D. G.