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Ver au Soleil, il meurt encore plus promptement ; Pline écrit la même chose.

De toutes les huiles ordinaires, celle de noix est la meilleure contre les Vers ; & à Milan les mères ont coûtume de donner une ou deux fois la semaine à leurs petits enfans, des rôties d’huile de noix, avec un peu de vin, pour faire mourir les Vers. Nous remarquerons ici que l’huile d’amandes douces ne fait pas sur les Vers un effet si prompt, ainsi qu’on le peut voir par l’expérience que nous avons rapportée dans le Chapitre huitiéme : ce qui vient sans doute, de ce que les parties de cette huile sont plus poreuses, & par conséquent moins capables d’empêcher l’entrée de l’air dans le corps du Ver. Au reste il ne faut pas croire que l’huile lorsqu’elle est dans notre corps, puisse tuer les Vers, comme elle tue un Ver de terre que nous en frottons, ou que nous y jettons ; car il en faudroit avaler une trop grande dose pour cela, & cette quantité seroit dangereuse ; mais