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sensiblement qu’ils se transforment en une masse homogène. Mais à mesure qu’ils descendent, les parois de la vallée se resserrent ; la pente devient plus roide, la surface du glacier est plus tourmentée, et l’on a de la peine à reconnaître les traces de leurs origine multiple. Les planches 3 et 4 nous le représentent sous une forme déjà très-rétrécie ; les moraines se confondent, et les crevasses deviennent de plus en plus béantes.

La planche 5 est destinée à faire voir la manière dont les contours du glacier influent sur la direction des crevasses. La planche 6 enfin représente l’extrémité du glacier, avec la voûte par laquelle s’échappe la rivière. On voit également les nombreuses aiguilles qui correspondent à la partie la plus escarpée du glacier, un peu au dessus de son extrémité.

Les autres planches de cet atlas représentent différens phénomènes particuliers du glacier de Zermatt, des détails relatifs à la stratification et aux rapports de la vieille neige et de la neige fraîche sur le glacier de St-Théodule, et enfin des vues de plusieurs autres glaciers du Valais et de l’Oberland bernois.

Nous reviendrons par la suite sur toutes ces planches, en parlant des propriétés et des caractères divers des glaciers. Voyez du reste l’explication des planches à la fin du volume.