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geur escalada plusieurs fois pendant les années de 1819 à 1823, dans le but d’y faire des observations barométriques et thermométriques, et dont la hauteur se trouva être, d’après la moyenne de ses observations, de 14 160 pieds de Paris. C’est selon toute apparence celle qui est marquée d’un b dans ma 1re planche au trait. La cime a, qui est la plus haute de tout le groupe, n’est pas accessible. Zumstein pense qu’elle peut être d’environ 270 pieds plus haute que la précédente. Toutes ces cimes s’élèvent du milieu d’un vaste plateau de glace qui envoie des glaciers dans toutes les directions. Celui qu’on voit monter jusqu’au sommet du massif est le grand glacier du Gornerhorn ; à gauche est le grand glacier de la Porte-Blanche, qui sépare le Gornerhorn de la Cima di Jazi ; mais les plus grands de tous descendent du côté du Piémont : ce sont les glaciers d’Ayas, de Lys et surtout le grand glacier de Macugnaga.

J’appelle, avec les habitans de la vallée de St-Nicolas, Cime du Mont-Rose, le grand massif qui est à droite du Gornerhorn ; mais je dois faire remarquer que ce nom n’est point entendu de la même manière partout ; et il paraît que les habitans de différentes vallées ont l’habitude de le donner au massif qui est le plus en vue chez eux. Je suis porté à croire que le pic qui porte le nom de Cime du Mont-Rose dans mon atlas est identique avec celui que M. de Welden appelle le Dôme du signal. Il est couvert de neige jus-