Odor di femina/Deux sœurs qui s’aiment tendrement

G. Lebaucher, libraire-Éditeur (p. 89-100).

DEUX SŒURS QUI S’AIMENT
TENDREMENT


Il me parût piquant de réunir les deux sœurs, dans des débats intimes, pour voir jusqu’où elles poussaient l’amour fraternel. Le jour du bain, les événements s’étaient précipités, je n’avais pas eu le temps de savourer ces tendresses consanguines. D’ailleurs il y avait eu peu de rapports entre elles, un simple doigté, en dehors de l’événement principal, la prise du pucelage de la cadette tenue par l’aînée. La Roussotte me promit d’amener sa sœur Suzanne le surlendemain pour la demi-journée.

Elles arrivèrent vers une heure, elles montèrent aussitôt dans la lingerie, où j’avais préparé tout le confort nécessaire pour prendre nos aises. Marianne, bien entendu, n’avait pas été conviée à cette séance.

Comme il faisait très chaud, quand j’entrai je les trouvai en chemise. Elles avaient eu la bonne idée de mettre de jolis bas de filoselle gris cendre, retenus sur le genou, par des jarretières rouges à boucles argentées, les pieds dans des pantoufles. Elles avaient dénoué leur opulente chevelure dorée, qui flottait sur la toile blanche, descendant jusqu’au bas des fesses. Dès mon arrivée les chemises volèrent dans l’espace et les deux sœurs s’avancèrent toutes nues, se tenant par la main la gorge en avant.

On devinait que ces jolis corps nus, ronds et potelés, celui de la jeune à peine moins formé, avaient eu le même moule, à l’exception de la petite perruque noire au bas ventre de la cadette, tandis que la riche toison de la sœur aînée haute et fournie, est d’un blond enflammé. Les tétons sont plus gros chez cette dernière, mais de la même coupe, le bouton frais et rose, plus petit chez la plus jeune, près d’éclore, mais le ventre poli comme l’agathe, mais les cuisses rondes en pain de sucre tronqué, mais les jambes finement tournées, mais la coupe de la figure, le nez, les yeux, la bouche aux lèvres rouges tout indique le même sculpteur.

Elles se retournent, marchant à pas comptés, me montrant le dos couvert d’une véritable crinière de fauve, qui flottait dans le bas des fesses découvrant dans la marche une partie des deux globes dodus, qui se mouvaient dans un gracieux ondulement, très blancs à droite comme à gauche, une idée plus forte chez l’aînée.

Je leur cours après, je soulève leur lourde chevelure, la jetant par devant pour comparer les deux dos. Les épaules carrées, les reins lustrés, descendant sur une taille fine, des hanches cambrées, la chute des reins donnant naissance à la mappemonde, un peu tombante chez toutes les deux, tout cela, on le voit est sorti du même moule, et je ne puis me lasser de faire courir mes mains qu’accompagnent mes yeux dans leur promenade caressante, sur cette peau si douce, si fine, si blanche, trois qualités si rarement réunies à la campagne, qui prend des tons rosés sous le froissement de mes mains, qui glissent appuyées fortement. Au bas des fesses, je passe une main dans le creux, la paume sur le nœud, les doigts allongés dans la large sente qui sépare les cuisses, et je projette en avant les deux sœurs, qui retombent sur les pieds les fesses écartées.

Elles viennent m’aider à me mettre à l’aise, en me déshabillant, me déculottant, la pucelle d’hier m’enlevant la chemise, et quand elle aperçoit le sacrificateur qui l’a perforée, elle l’empoigne dans la main, le pressant fortement, le décalottant, le regardant curieusement, s’étonnant qu’un aussi gros morceau ait pu entrer tout entier dans sa petite gaine, en la déchirant, c’est vrai, mais il est si gros, que c’est merveille qu’il puisse se loger là. Elle, qui n’avait vu que la guigui des enfants, ou l’instrument des hommes qui la tiennent à la main pour arroser un mur, sans se cacher, et qui paraissent l’avoir plus petit et plus mou, s’étonnait de la grosseur et de la dureté du mien.

Elle ramenait le capuchon, et le repoussait, s’amusant à voir paraître et disparaître le gland tandis que sa sœur aînée la regardait faire en riant, se doutant bien que les jolis doigts de la mignonne, allaient obtenir avant longtemps un franc succès, que la dépucelée de fraîche date ne soupçonnait pas, n’ayant jamais tenu ainsi un bijou viril dans sa main.

Moi, qui trouvais ce pelotage de mon goût, j’avais fait signe à la Roussotte de ne pas interrompre le mouvement et comme la jeune fille se penchait pour considérer de plus près ce phénomène d’une verge d’homme, qui se tordait dans ses doigts, et qu’elle avait le nez sur le petit œil qui l’intriguait au milieu du gland, elle reçu soudain sur ses lèvres un jet brûlant qui s’élançait du petit œil ouvert.

Elle eut l’intelligence de poursuivre ce petit jeu innocent, se souvenant fort à propos, que lorsqu’elle branlait sa sœur, ou que celle-ci la branlait, elles ne cessaient que lorsque la branlée se dégageait. Elle reçut toute la mitraille en pleine figure. Elle était très drôle, avec des stalactites gluants, qui filaient le long des joues et du menton, une pendeloque pendant au bout du nez. Sa sœur lui dit en l’essuyant :

— Tu as fait là un joli coup, ma mignonne, vois dans quel état tu as mis le sire. Il ressemble à ceux que tu as vus dans la main des hommes qui pissaient. Que veux-tu que nous en fassions maintenant ?

Suzanne se souvenant que le jour où je l’ai dépucelée, je l’avais inondée trois fois de suite, vint caresser l’objet affligé, le prenant dans ses mains, le caressant, le frottant, le branlant, elle eut bientôt à se féliciter de son entreprise, le gaillard aurait eu mauvaise grâce à résister à un appel aussi pressant. Mais avant de m’en servir je n’étais pas fâché de les voir s’entr’aimer.

— Ta sœur connaît-elle le joli jeu de bouche à bouche ?

— Si elle le connaît, la chérie, je le crois bien qu’elle le connaît. Je l’aime trop, ma mignonne sœurette, pour ne pas le lui avoir appris, en le lui faisant dans son joli nid. Viens ici, ma jolie Suzon, viens ma sœurette aimée, que je te fasse mimi devant not’ maître. Viens me faire pipi dans la bouche, ma belle.

Suzanne à cet appel saute sur sa sœur, s’accroche au cou, et grimpe comme une chatte, le long du corps nu, jusqu’à ce que sa petite toison noire soit à la hauteur du nez. Elle passe ses jambes, l’une à droite, l’autre à gauche, les cuisses sur les épaules, les pieds ballants dans le dos ; elle cambre ses reins, avance son derrière, les fesses élevées, pour poser son chat sur la bouche de sa sœur, qui se colle au bijou parfumé, la tête en arrière, et elle se livre avec un plaisir évident à sa chère besogne dans ce con choyé.

Je viens derrière la lécheuse, et pendant que je fais courir ma main caressante glissée entre la chevelure et le dos, sur les reins lustrés, j’admire dans le haut la jolie frimousse de la cadette, qui fait déjà des grimaces de plaisir, délicieusement remuée par les voluptueuses caresses que lui prodigue la sœur aînée avec une ardeur remarquable.

Je reviens devant la croupe suspendue dans l’espace, elle fait des grimaces, à l’instar de la figure, les deux fesses jouent comme des plaques de soufflet, cachant et découvrant dans leur jeu plaisant, le petit poinçon rose, que je m’avise de venir darder de petits coups de langue, qui lui font bien plaisir, car il se trémousse, tandis que là-haut dans les airs, j’entends des soupirs enchantés.

Elle descend comme elle avait grimpé. Sa sœur aînée avait des moustaches d’écume, mais elle avait aussi des gouttes dorées qui perlaient au bas du menton. Je me rapprochai, Janine avait quelque raison de dire à sa jeune sœur de venir lui faire pipi dans la bouche, la mignonne ne pouvait recevoir des coups de langue, sans que sa petite vessie prît part à la fin de la fête, c’est ce qui donnait ce petit goût acide à sa rosée d’amour.

Parbleu, voilà l’explication de la saveur âcre inexplicable après le bain et le lavage prolongé de ces bords. Je voulus m’en convaincre, je me précipitai sur le corps du délit, qui bâillait grand ouvert. Il y en avait encore sur les bords, ce qui ne me détourna pas de conduire l’affaire jusqu’au bout, tandis que sa sœur lui prenait la langue dans sa bouche. Je trouvai une preuve abondante du phénomène à la fin de la pratique ; quand elle flageola sur les jambes, pleurant de volupté, je léchai un mélange salé.

Suzanne, en bonne sœur, vint ensuite fêter son aînée, qui me parut jouir ineffablement. Je l’observai attentivement, elle avait dans les yeux une langueur que je ne lui avais jamais vue avec Marianne, ni dans mes bras, et quand la mignonne eut terminé la besogne fraternelle, elle la serra sur son sein avec une tendresse infinie.

Elle voulut la tenir dans ses bras, quand je vins la prendre en épicier sur un matelas disposé pour l’affaire. Janine se coucha sur le dos, Suzanne s’étendit sur elle, les fesses sur le bas du ventre, entre les cuisses, portant sur le chat, les reins sur la gorge de sa sœur aînée, qui s’accrocha aux jolis tétons de la cadette.

La jeune fille m’ouvrit les bords endoloris entre lesquels je me logeai assez difficilement, torturant la gaine fraîchement dépucelée sans qu’elle fît un pli de visage. Je délogeai des mains de Janine, pour pouvoir me reposer sur le coussin moelleux et élastique, les lèvres sur les lèvres, tandis que la sœur aînée nous enserrait dans ses bras nus, nous étreignant vigoureusement, et que l’enfilée me patinait les fesses de ses deux mains caressantes. Je n’avais pas fait dix allées et venues dans ce fourreau brûlant, que je sentis la mignonne palpiter sous mon corps, la gorge me berçait mollement, et quand j’envoyai une longue fusée dans son sein, j’entendis sous moi un unisson de soupirs.

Janine, quand sa sœur se fut relevée, montrait entre ses cuisses écartées le bijou entr’ouvert ; le gros bouton frétillai dans le nid vermeil, et les poils de la bordure luisaient d’une rosée blanchâtre, elle avait joui sous la douce pression des fesses chéries de sa sœurette bien-aimée.

J’avais réuni dans la pièce tous les objets nécessaires, et la Roussotte vint injecter sous mes yeux, la précaution préservatrice à la jeune fille.

Je voulus, dès que je fus en état, prendre la dépucelée en levrette. Janine s’arrangea de nouveau pour en profiter. Elle se jette sur le matelas, couchée sur le dos, les jambes repliées, les cuisses ouvertes. Suzanne s’agenouille entre les jambes de sa sœur, haussant la croupe pour me faciliter l’intromission. Je me logeai en quelques coups de cul, et quand je fus dedans jusqu’aux bourses, elle descendit sa croupe, me donnant le mouvement en serrant et chat reposant sur celui de sa sœur, ventre contre ventre cette fois, tétons contre tétons, bouche à bouche.

Je me trouvais agenouillé entre les deux paires de cuisses, le corps allongé sur les reins de ma porteuse, les lèvres sur la nuque que je mordillais. La sœur aînée nous enveloppa dans ses jambes, croisant ses pieds au bas de ma croupe, me donnant le mouvement en serrant et en desserrant les cuisses, écrasée sous le poids de nos deux corps superposés. Je fouillais le plus vaillamment du monde l’aimable repaire, toujours guidé par les deux cuisses, me reposant chaque fois sur les belles fesses potelées avec un plaisir ravissant. Je les sentais palpiter sous mon ventre, quand l’étui qui m’enserrait se contracta, la mignonne jouissait sans moi, mais pas sans sa sœur, car si leurs lèvres unies étouffaient leurs soupirs, les jambes croisées se crispaient sur mes fesses.

Je naviguai sans désemparer, menant vigoureusement l’affaire, claquant contre les fesses rebondies, et mordillant les frisons dans le haut de la nuque. Je glissai mes mains entre les deux gorges écrasées, enveloppant les mignons tétons de la cadette, le dos sur ceux de l’aînée, la main entre les deux pointes raidies qui me chatouillaient. Cet aimable jeu ne dura pas longtemps, le vagin que j’occupais se rétrécit, pompant la verge plantée dans le fond, tandis que la sœur aînée dirigeait le mouvement avec ses cuisses. Elles jouissent encore toutes les deux comme des folles.

Il fallut des précautions pour les retirer l’une de dessus l’autre, les perruques s’étaient entremêlées, je dus les aider à les débrouiller.

Avant leur départ, comme j’étais en brillant état, la Roussotte, qui n’avait pas tâté du gros objet aujourd’hui, veut que je la prenne du côté où elle loge d’ordinaire le gros visiteur, pour que sa bien-aimée sœurette puisse l’aimer par devant, ce qui est si bon avec Marianne, et qui sera bien meilleur avec la bonne petite langue de sa chère cadette.

Suzanne fut très surprise de la direction qu’elle vit prendre à mon gros membre, et elle voulut se rendre compte de visu, étonnée qu’un aussi gros volume pût entrer là-dedans. Il y entra cependant fort bien, car il ne resta dehors que les témoins du visiteur. Quand elle ne put plus douter devant l’évidence, elle courut à son poste, où elle se comporta en sœur aimante et reconnaissante, obligeant le clitoris de sa sœur chérie à pleurer trois fois, mais à la troisième, quand nous partîmes ensemble, moi lançant la foudre, elle léchant follement, ce fut pour l’enclouée, une volupté délirante.

La mignonne, devant cette démonstration éloquente du plaisir indicible que l’on goûte ainsi, voulait tâter de ce gros morceau dans ses fesses, mais il n’était pas pour son jeune postérieur, il serait dommage de détériorer ce ravissant cul virginal de seize ans. Pour la consoler, il fallut la postillonner, ce fut moi qui m’en chargeai, avec mon adresse habituelle, tandis que sa sœur, toujours avec une ardeur charmante, la réjouissait à trois reprises pour ne pas être en reste.

— C’est bien bon tout de même ainsi, s’écria la cadette, surtout avec la langue si aimable de ma grande sœur.

Elle lui sauta au cou, elles s’embrassèrent longuement, je croyais qu’elles n’en finiraient pas.

  1. Aurait été imprimé en réalité à Paris, mais inscrit Montréal en contrefaçon. Voir Histoire du livre et de l’imprimé au Canada