Vous aurez beau faire et beau dire,
L’oubli me serait odieux ;
Et je vois toujours son sourire
Des adieux.
Vous aurez beau dire et beau faire,
Sans espoir je dois la chérir ;
J’en souffre bien, mais je préfère
En souffrir.
Vous aurez beau faire et beau dire,
Dût-elle même l’ignorer,
Je veux, fidèle à mon martyre,
La pleurer.
Vous aurez beau dire et beau faire,
Seule, elle peut mon mal guérir,
Et j’aime mieux, s’il persévère,
En mourir.