Édition du Centenaire (p. ).

Les pages qui suivent ont été écrites antérieurement. On a décidé de les réimprimer à l’occasion des commémorations qu’évoque la date de 1930. Je n’ai pas cru devoir rien changer au texte primitif. Je n’ai pas voulu, notamment, prolonger le récit au-delà de 1914, car, non seulement il s’agit d’une période dont l’histoire n’a pas achevé de fixer les traits, mais cette période se différencie singulièrement de la précédente par l’influence de la solidarité internationale que les évènements ont imposée de façon continue, sinon définitive, à presque tous les peuples. L’ouvrage demeure donc tel qu’il était quand l’Académie des Sciences morales et politiques l’a couronné. Il était destiné à faire mieux comprendre « notre France » au dehors. Son but reste le même. Puisse la bonne volonté du lecteur nous aider à l’atteindre.

P. C.