Notice sur la vie et les travaux de Jules Flammermont


NOTICE
SUR LA VIE ET LES TRAVAUX
de
JULES FLAMMERMONT[1]


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Notre confrère Jules-Gustave Flammermont est mort à Lille le 29 juillet 1899. Il était né à Chaumont-en-Vexin le 5 février 1852. Il rappelait volontiers qu’il était fils d’un gendarme et d’une paysanne. Son père ayant été envoyé à Chantilly, Flammermont passa une partie de sa jeunesse dans cette petite ville seigneuriale où le passé de la France a laissé les traces les plus magnifiques. Chantilly, comme il aimait à s’en souvenir, n’était pas encore gâté par les Anglais et l’anglomanie ; l’on y vivait au milieu d’une bourgeoisie éprise des choses de l’esprit et qui causait plus volontiers d’art et d’histoire que de pari mutuel. On s’intéressa vite aux progrès intellectuels de l’enfant ; ses parents, encouragés dans leur dévouement, lui firent donner au collège de Compiègne et au lycée d’Amiens une solide instruction, qu’il compléta à l’École des chartes et à l’École des hautes études.

Notre confrère sortit de l’École des chartes en 1878 et fut nommé immédiatement bibliothécaire et archiviste de la ville de Senlis. Choisi comme secrétaire par le duc d’Aumale, il sut trouver dans les archives de Chantilly les éléments nécessaires pour faire rendre à la maison de Condé la jouissance de droits dont elle était depuis longtemps frustrée ; un gros procès, concernant, croyons-nous, une question de droits d’usage, fut gagné par le prince à l’aide de chartes de la fin du moyen âge, fait assez peu commun aujourd’hui en France. Mais il n’est pas exact que Flammermont ait classé les archives de Chantilly. Tout au moins il n’accomplit pas jusqu’au bout cette tâche fort compliquée, qui exigera encore bien des années de travail. Sans cesser d’entretenir les relations les plus affectueuses avec son illustre protecteur, il préféra une carrière plus indépendante. Bravement, il se remit à étudier le grec et le latin et passa à trente ans les examens de la licence (20 octobre 1882).

On manquait alors de maîtres pour l’enseignement supérieur qui se créait dans les Facultés provinciales ; on songeait à lui et on le lui fit savoir ; en dix-huit mois il écrivit et imprima ses thèses et fut reçu docteur ès lettres (20 février 1884). Il commençait en même temps les voyages d’exploration qu’il a poursuivis toute sa vie, à travers les archives de l’Europe ; il connaissait à fond la langue et les mœurs universitaires de l’Allemagne. Il avait donc toutes les qualités scientifiques requises pour aborder utilement la carrière où ses maîtres le poussaient. Il fut nommé chargé de cours d’histoire à la Faculté des lettres de Poitiers dès le 14 juin 1884. Deux ans après, il fut désigné pour remplir les mêmes fonctions à celle de Douai, qui avait un peu plus de vie. Il eut la satisfaction de contribuer au transfert des Facultés de droit et des lettres de Douai à Lille[2], et c’est dans cette dernière ville, pourvue maintenant d’une Université complète et prospère, qu’il a terminé ses jours comme professeur titulaire d’histoire[3].

Bien que Flammermont soit mort dans la force de l’âge et que nous ne possédions rien de la plupart de ses derniers travaux, restés manuscrits et condamnés par lui-même à être brûlés, il laisse une œuvre considérable, dépourvue peut-être de la saveur et de la force suggestive des livres longuement mûris, solide néanmoins et remarquable par sa variété. Il est peu d’érudits de sa génération qui puissent se vanter d’avoir creusé des sillons aussi profonds, à la fois dans le champ de l’histoire médiévale et dans celui de l’histoire moderne.

Le résumé que nous avons présenté de sa carrière fait pressentir que le moyen âge l’a surtout occupé au début de sa vie scientifique. Il s’est d’abord adonné à l’histoire de Senlis et des environs, et ces premiers travaux[4] ont abouti à la publication d’une excellente monographie municipale, d’autant plus utile qu’elle a été poussée jusqu’au règne de Henri IV[5].

Accordons aussi une mention particulière à un mémoire sur la Jacquerie en Beauvaisis[6], qui rectifie et complète la célèbre thèse de doctorat de Siméon Luce. Flammermont paraît avoir démontré que la Jacquerie n’a point commencé le 21 mai 1358 dans les environs de Compiègne, mais le 28 à Saint-Leu d’Esserens, et qu’elle a éclaté simplement à l’occasion d’une rixe entre les paysans et les nobles brigands dont la campagne était infestée.

Alors même que Flammermont avait orienté ses travaux vers l’histoire moderne, il consacrait encore sa thèse latine à l’Aide au XIIIe siècle[7]. À Lille, il fit pendant une dizaine d’années un cours d’histoire locale depuis les origines ; ce cours, grâce aux soins d’auditeurs attentifs, a donné naissance à deux petits ouvrages très utiles, fondés sur des recherches d’archives considérables, mais malheureusement dépouillés de références et d’appareil scientifique[8].

Enfin Flammermont, au moment de la transformation de sa chaire en 1893, ne voulut pas être nommé professeur d’histoire moderne, mais simplement d’histoire, afin de pouvoir retourner vers le moyen âge, et l’une de ses conférences resta toujours consacrée à la paléographie et à la diplomatique ; de cet enseignement nous est resté un Album paléographique du nord de la France, qui contient un choix de pièces souvent aussi intéressantes par le fond que par l’écriture[9].

Jamais, en réalité, Flammermont n’avait songé à spécialiser rigoureusement ses études. De très bonne heure le xviiie siècle l’attira. Son premier travail publié concernait les Élections de 1789 à Senlis[10]. Dès 1879, il lisait devant l’Académie des sciences morales un mémoire sur la Réforme judiciaire du chancelier Maupeou[11], prélude à sa thèse de doctorat. Cette thèse sur Maupeou[12], écrite avec un peu de hâte, mais préparée, comme on le voit, de longue date, modifiait complètement, et pour de bonnes raisons, l’appréciation portée jusque-là sur le parlement au xviiie siècle. Flammermont, jusqu’à la fin de sa vie, n’a pas cessé de s’occuper de cette question. Chargé par l’État d’éditer, dans la Collection des documents inédits, les Remontrances du Parlement de Paris depuis 1715 jusqu’à la Révolution, il a pu imprimer en 1898 le troisième et dernier volume de cette importante publication[13].

Flammermont fut chargé encore par le ministère de recherches sur les correspondances diplomatiques. Il édita, en collaboration avec le chevalier d’Arneth, la Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l’empereur Joseph II et le prince de Kaunitz[14]. En 1896, il a publié les Correspondances des agents diplomatiques étrangers en France avant la Révolution, conservées dans les archives de Berlin, Dresde, Genève, Turin, Gênes, Florence, Naples, Simancas, Lisbonne, Londres, la Haye et Vienne[15], et il a pu surveiller jusqu’au bout l’impression de la Correspondance des ambassadeurs impériaux en France au XVIIIe siècle.

À ces publications officielles, il faut joindre un grand nombre de travaux concernant les derniers temps de l’ancien régime et la Révolution[16]. Il suffit de parcourir ces volumes et ces multiples brochures pour être convaincu qu’aucun érudit de notre époque n’était plus capable que Flammermont d’écrire l’histoire scientifique de la France au xviiie siècle. Il lui aurait suffi de quelques années de plus pour donner sa pleine mesure et publier son Histoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, qu’il regardait comme l’œuvre capitale de sa vie. Il en avait terminé récemment le premier volume ; il est permis de souhaiter que son testament, vieux de plusieurs années, ne soit pas littéralement exécuté ; on dépasserait peut-être les dernières volontés du défunt en brûlant tous ses papiers, y compris un manuscrit qui aurait été prochainement livré à l’imprimeur. Espérons au moins que les Mémoires de Choiseul, dont quelques fragments ont déjà paru, ne courent pas un pareil risque et que les héritiers de M. Charavay, son collaborateur pour l’édition de ce texte précieux, en achèvent la publication. Nous pouvons, en tout cas, annoncer que les copies provenant des missions officielles de Flammermont seront conservées à la Bibliothèque nationale, l’État étant propriétaire de ces pièces.

Les pures recherches historiques n’ont pas rassasié l’activité de ce puissant travailleur. L’organisation du travail scientifique et des Universités l’a préoccupé. Si ses âpres critiques ont froissé parfois de vrais savants qu’il aurait dû ménager, son goût pour l’offensive l’a assez rarement égaré. Il s’est montré l’ennemi impitoyable des mauvaises méthodes et de la fausse érudition ; il a dénoncé sans merci les falsificateurs de textes et il a écrasé de durs sarcasmes les amateurs novices et vaniteux qui croient aussi facile d’écrire l’histoire que de collectionner les timbres-poste[17]. Il a secoué la paresse administrative. C’est à la suite d’une violente campagne dirigée par lui[18] que les archives de la Marine, abandonnées jusqu’alors à des bureaucrates ignares et négligents, ont été mises en ordre et ouvertes au public. Il a rendu un service du même genre aux érudits lillois, en réclamant l’organisation des archives municipales. Comme il n’estimait pas que le patriotisme consiste à ignorer et à mépriser l’étranger, il a contribué à faire connaître en France l’Allemagne et l’enseignement supérieur allemand[19]. Il a énergiquement réclamé, sans parvenir complètement à ses fins, une meilleure organisation et un budget plus élevé pour les bibliothèques des universités provinciales. Enfin, sans faire aucune réclame autour de son nom, il a été un des principaux auteurs de la réfection du musée de Lille, qui contient des richesses artistiques de premier ordre.

Les distinctions officielles n’ont pas accablé Flammermont. Les avantages honorifiques lui importaient peu, et il n’envia jamais que les gens qui pouvaient travailler plus encore que lui. En 1895, il refusa les palmes académiques, avec une brusquerie d’ailleurs assez explicable : venant à pareille heure et offerte à un homme dont les travaux étaient depuis longtemps connus de tous les historiens de l’Europe, la récompense était dérisoire. Flammermont aurait été plus sensible, en revanche, à l’appel qu’il aurait pu recevoir de l’Université de Paris. Sans formuler aucune plainte, il regrettait visiblement d’être fixé à Lille. Il le prouvait bien en habitant la plus grande partie de l’année à Paris, et son testament l’a mieux montré encore. Par une clause que nous nous permettons de regretter, sa bibliothèque, qui était fort belle et aurait été extrêmement utile à la jeune Université de Lille, a été léguée aux étudiants en Sorbonne, qui n’en avaient pas besoin. Quant à sa petite fortune, il en a enrichi la caisse de prêt d’honneur de l’Université de Paris. Ce n’est pas d’ailleurs que les étudiants lillois aient aucunement le droit de se plaindre de lui ; il se souvenait de ses pénibles débuts et facilitait volontiers ceux des autres. Enfin, s’il était bourru et irritable, si son caractère avait des aspects déplaisants, il était juste et savait reconnaître ses torts. Aussi bien, sa brusquerie s’était beaucoup atténuée depuis quelque temps, et il avait fini par comprendre que la sincérité peut s’allier au respect des convictions d’autrui. Libre-penseur, il avait des élèves ecclésiastiques qui lui étaient fort attachés et l’ont vivement regretté. Il était méconnu surtout des gens qui ne le connaissaient pas. À le fréquenter, on sentait en lui un amour profond de la vérité et de la science, un désintéressement absolu ; cette existence de « bénédictin laïque » n’a pas manqué de véritable noblesse.

À quarante-sept ans, cet homme, taillé en hercule, a été, en quelques jours, terrassé par la mort. Consumée en un prodigieux labeur, sa vie avait été épuisante et n’avait connu ni repos, ni détente, ni sourire. Jusqu’à la fin, il a appliqué la devise qui termine son testament : Laboremus. Dernier trait qui achève de peindre l’homme, il a voulu que son corps fût jeté dans la fosse commune, sans cérémonie d’aucune sorte, sans discours, sans fleurs. Il désirait même que ses collègues ne fissent pas escorte à ses dépouilles ; selon lui, ils pouvaient « mieux employer leur temps ; » sur ce point seulement, on a transgressé ses dernières volontés.

Flammermont est mort comme il a vécu, avec rudesse, stoïquement, sans autre espoir et sans autre consolation que la pensée de laisser une œuvre scientifique abondante, probe et durable.


Charles Petit-Dutaillis.


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  1. Voy. aussi l’article de M. Aulard dans la Révolution française (no d’août 1899), la Nécrologie de la Revue historique (no du 1er  novembre 1899) et une notice de M. de Saint-Léger, ancien élève de Flammermont, dans le Bulletin de l’Université de Lille (no d’octobre 1899). M. de Saint-Léger et M. le général Sebert, parent du défunt, m’ont fourni des renseignements très précieux, et je leur en exprime ici ma reconnaissance.
  2. La Concentration des Facultés : la question de Douai-Lille devant les comités catholiques en 1873-1874. Lille, Verly-Dubar, 1887. Cet opuscule, écrit au lendemain du vote du Conseil supérieur de l’Instruction publique, avait pour but d’empêcher l’opposition politique qu’on craignait de la part de certains députés de la région. Il se compose surtout de citations empruntées au Bulletin de la commission formée pour la création d’une université catholique dans le nord de la France (1874). Les arguments en faveur de Lille, qui triomphèrent auprès de cette commission, avaient été présentés avec beaucoup d’intelligence et de force par le chanoine Van Drival, M. le chanoine Hautcœur et l’abbé Dehaisnes.
  3. Il avait été nommé professeur d’histoire et de géographie de l’antiquité et du moyen âge par décret du 10 février 1887, et cette chaire avait été transformée en chaire d’histoire par décret du 5 août 1893.
  4. Étymologie de Senlis, dans Comptes-rendus et Mémoires du Comité archéologique de Senlis, 2e  série, t. II, année 1876. Senlis, 1877. — Sur la date du soulèvement des Jacques et de l’attaque de la ville de Senlis par les nobles. Ibid.Recherches sur la date de l’enceinte de Senlis, dite la Cité. Ibid.Recherches sur les sources de l’histoire de l’abbaye de Chaalis. Ibid.Essai sur l’histoire de Senlis au moyen âge (Positions de thèses… de l’Éc. des chartes, 1878). — Histoire de Senlis pendant la seconde partie de la guerre de Cent ans (1405-1441), dans Mémoires de la Société d’histoire de Paris, t. V (1879).
  5. Histoire des institutions municipales de Senlis. Paris, Vieweg, 1881 (Bibl. de l’Éc. des hautes études). Ouvrage couronné par l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
  6. Rev. hist., t. IX (1879).
  7. De concessu legis et auxilii tertio decima sæculo. Paris, Picard, 1883.
  8. Lille et le Nord au moyen âge. Leçons rédigées par M. Buellet. Lille, Libr. centrale, 1888. — Histoire de l’industrie à Lille. Leçons rédigées par M. de Saint-Léger. Lille, Progrès du Nord, 1897. Ce dernier ouvrage traite de l’industrie à Lille jusqu’en 1789.
  9. Atlas no  2 des Travaux et Mémoires de l’Université de Lille, 1896.
  10. Comité archéol. de Senlis, 2e  série, t. I, année 1875. Senlis, 1876.
  11. Séances et travaux de l’Ac. des sciences morales et politiques, t. CXIV. Paris, Picard, 1880.
  12. Le Chancelier Maupeou et les parlements. Paris, Picard, 1883. Ouvrage couronné par l’Académie française.
  13. Elle avait été commencée en 1881. Chaque volume est précédé d’une Introduction historique. Flammermont a fait aussi à Poitiers une conférence sur les Jésuites et les Parlements au XVIIIe siècle, qui a été imprimée. Paris, Picard, 1885.
  14. Paris, Impr. nat., 1889-1891, 2 vol. de la Coll. des doc. inéd.
  15. T. VIII des Nouvelles archives des missions. Paris, Impr. nat., 1896. Ce volume est précédé d’un excellent essai de bibliographie sur les travaux du même genre. Il contient l’inventaire sommaire de correspondances remontant jusqu’au xve siècle, mais les extraits et analyses ne portent guère que sur le xviiie.
  16. Les Papiers de Soulavie (Rev. hist., 1884, t. XXV). — Négociations secrètes de Louis XVI et du baron de Breteuil avec la cour de Berlin, 1791-1792 (Bulletin de la Faculté des lettres de Poitiers, années 1884 et 1885). — Relations inédites de la prise de la Bastille [par le duc de Dorset et le comte de Mercy-Argenteau] (Ibid., année 1885). — Études critiques sur les sources de l’histoire du XVIIIe siècle : les Mémoires de Madame Campan (Ibid., année 1886). — Correspondance de Pellenc avec les comtes de la Marck et de Mercy (Revue de la Révolution française, 1889, t. XVI). — Une relation de la journée du 20 juin 1792 [par le garde-national Bourcet] (Ibid., 1889, t. XVII). — Un Passage inédit des Mémoires de Dufort de Cheverny sur le mariage du baron de Breteuil, 1752 (Archives historiques, artistiques et littéraires, 1890, 1er  mai). — À propos d’une fausse lettre de Madame de Lamballe (Revue hist., 1890, t. XLIII). — Le Monopole de l’alcool à Lille et dans la Flandre wallonne sous l’ancien régime (Bull. du Com. des trav. hist., sect. éc. et soc., 1890). — Le Second ministère de Necker (Rev. hist., 1891, t. XLVI). Ce travail fut publié avec la note suivante : « Cet article est un fragment d’un ouvrage qui paraîtra prochainement sous ce titre : le Règne de Marie-Antoinette. » — Procès-verbal d’une analyse chimique d’eau-de-vie faite à Lille en 1787 (Bull, de la Soc. chimique du nord de la France, 1891). — Le Manuscrit des Mémoires de Talleyrand (Rev. hist., 1892, t. XLVIII). — L’Authenticité des Mémoires de Talleyrand (Ibid., 1892, t. XLIX). — De l’authenticité des Mémoires de Talleyrand (Révolution française, 1892, t. XXIII). — Encore un texte falsifié par M. de Bacourt (Ibid., 1893, t. XXIV). — La Journée du 14 juillet 1789, fragment des Mémoires inédits de L.-G. Pitra, électeur de Paris en 1789. [Très importante introduction contenant l’histoire complète de la journée du 14 juillet, et aussi une violente polémique contre les « réactionnaires » qui tentent de « réduire à rien la Prise de la Bastille. »] Paris, au siège de la Soc. de l’hist. de la Révolution française, 1892. — Les Grèves et les coalitions ouvrières à la fin de l’ancien régime (Bull, du Com. des trav. hist., sect. éc. et soc., 1894). — Les Portraits de Marie-Antoinette (Gazette des beaux-arts, 1897-1898). — Lettres inédites de Marie-Antoinette sur la banqueroute Rohan-Guéménée (Révolution française, 1898, t. XXXIV). — Les gardes-françaises en 1789 (Révolution française, 1899, t. XXXVI). — Mémoires de Choiseul (fragments dans Rev. de Paris, 15 mai, 1er  juillet et 1er  septembre 1899). — J.-L. Favier, sa vie et ses écrits (Révolution française, 1899, t. XXXVI). — Précis de faits sur l’administration de M. de Choiseul (Ibid., 1899, t. XXXVI).
  17. Les principaux comptes-rendus critiques de Flammermont se trouvent dans la Revue critique, années 1882 (vol. I et II), 1883 (vol. II), 1884 (vol. II), 1886 (vol. I) ; dans le Bull. de la Fac. des lettres de Poitiers, année 1886 ; dans la Rev. hist., t. IX et X (1879), XVIII (1882), XXI (1883). L (1892) ; dans la Rev. de la Révolution française, t. XXIV (1893), XXVII (1894), XXX (1896), XXXIII (1897), XXXIV(1898).
  18. Ministère de la Marine, les archives, dans Rev. pol. et lit., 19 février 1881. — Les Vols d’autographes et les archives du ministère de la Marine. Paris, Picard, 1883. — Les Archives des ministères et les papiers d’états. Paris, 1883.
  19. L’Expansion de l’Allemagne (conférence du Cercle Saint-Simon). Paris, Cerf, 1885. — Des facilités de travail assurées en Allemagne aux professeurs des Universités de province, dans Bull. de la Fac. des lettres de Poitiers, année 1885. — Un nouveau règlement de l’examen d’état des candidats à l’emploi de professeur dans les gymnases et les écoles réales d’Autriche, Ibid.Les Universités allemandes, Ibid., année 1886.