Notice historique et statistique sur Douy-La-Ramée et La Marre/Chapitre 3

et Auguste Béguin
Imprimerie Destouches (p. 27-35).


CHAPITRE III
ÉGLISE. — DIMES. — ÉCOLE. — HOTEL-DIEU ET BUREAU DE BIENFAISANCE. — SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS
ÉGLISE


I. — L’église de Douy-la-Ramée, élevée sous l’invocation de Saint-Jean porte latine, est un édifice du XVIe siècle à deux nefs. On y remarque un bénitier de marbre blanc en forme de coquille marine, d’une véritable valeur artistique, une statue de Saint-Augustin du XVIIe siècle et une statue plus ancienne de Saint-Quentin, rapportée de Fontaines-les-Nonnes après la Révolution[1].

Il y existe deux pierres tombales relatives à des seigneurs de Douy : sur l’une est représenté un chevalier en costume séculier avec son casque et ses gantelets à ses pieds, les mains jointes, sous une arcade supportée par deux pilastres. Deux anges sont figurés au-dessous de l’arcade. Cette pierre porte l’inscription suivante : « Ci-gist messire Esmery de Meaux, vivant chevalier, seigneur de Douy, La Marre, la Ramée en partie, qui décéda agé de soixante-dix ans, le 13 mars 1628. Priez Dieu pour son âme. » (Et à la suite : fait à Senlis). Une pierre attachée à un pilier répète cette inscription et ajoute : « Le cœur de son épouse aussi Madamoiselle Magdeleine de Vassault, fut icy mis (après qu’elle fut) décédée le 3e jour d’aoust… (le corps) de laquelle repose en (l’église Notre) dame des Carmes… Poitou, ayant tous deux, avant leur trépas, fondé chacun un obit en cette église à mesme jour de leur mort. Priez Dieu pour leurs âmes. »

L’autre pierre tombale porte : « Cy gist le corps de noble home Anthoine de Meaux, issu des comtes de Meaux, en son vivant seigneur de Douy-la-Ramée, qui est décédé le 10 de septembre 1662 âgé de 78 (ans). Priez Dieu pour son âme. » Au-dessus de l’inscription existe un fronton semi-circulaire en marbre blanc sur lequel est gravé l’écusson des de Meaux, surmonté d’une couronne de comte.

La clef de voûte du sanctuaire porte également les armes de cette famille ; celle du chœur porte les mêmes armes mi-parties avec les armes de la femme de l’un d’eux.

On lit dans l’église sur une troisième pierre tombale : « Ici repose le corps de messire François Fosse, prêtre du diocèse de Meaux et prieur commendataire de Saint-Germain de Secqueval, au diocèse de Chartres, curé de cette paroisse, qu’il a gouvernée avec édification et piété pendant 38 ans et est décédé le 14 septembre 1771, âgé de 69 ans. »

II. — La cure de Douy-la-Ramée, qui était à la collation du chapitre de l’église de Meaux, jouissait à la fin de l’ancien régime d’un revenu de 1850 livres environ, représentant aujourd’hui approximativement 5.000 francs ; il se composait : 1° du fermage de 39 arpents de terre et d’un arpent de pré, francs de dîmes, sur Douy-la-Ramée, formant le domaine de la cure ; 2° d’une rente perpétuelle de 70 livres ; 3° des dîmes novales (108 arpents) et des dîmes de basse-cour sauf à Nongloire et à Fontaines ; 4° et de 38 setiers de blé et 60 minots d’avoine que lui devaient le chapitre de l’église de Meaux sur sa part des grosses dîmes de la paroisse et l’abbaye de Faremoutiers pour le service de la chapelle Sainte-Fare de Nongloire.

A ce revenu le curé Fosse, dont on a lu l’épitaphe plus haut, joignait 460 livres que lui rapportait le prieuré de Saint-Germain de Secqueval dont il était bénéficiaire.

La cure de Douy-la-Ramée payait au roi 158 livres annuellement pour décimes.

III. — La fabrique possédait aussi 39 arpents de terre soumis à la dîme et situés sur la paroisse de Douy-la-Ramée. En outre elle touchait annuellement à la charge de divers services religieux 319 livres de rente perpétuelle dont 141 livres sur les aides et gabelles, légués par Boucot de Judainville en 1753, à la charge d’une messe par semaine à célébrer à perpétuité en l’église de Douy[2].

La fabrique, outre les charges ordinaires, payait au clerc paroissial, maître d’école, 120 livres par an et au roi 12 livres aussi par an pour décimes.

IV. — Le presbytère de Douy-la-Ramée devenu vacant durant la Révolution a été vendu au profit de la nation et n’a pas été remplacé.

V. — Le cimetière de la paroisse était établi dans un terrain contigu à l’église. Il y est resté ; on y remarque une croix faite d’une seule pierre représentant à sa partie supérieure, d’un côté le Christ, de l’autre la Vierge, sculptures d’un beau travail.

VI. — Il existait à la Ramée une chapelle de la Sainte-Trinité à la collation de l’évêque de Meaux, dotée de 19 arpents de terre et pré (petite mesure), sur la paroisse, loués en 1782 moyennant 60 livres et 12 setiers de blé. Un des chapelains de cette chapelle Léonor Defacq, chanoine de Meaux, y avait fondé une messe et avait légué à cet effet une rente de 32 livres 10 sous par an. Cette chapelle n’a pas survécu à la Révolution. Son emplacement est marqué par une croix élevée en 1870 par les soins de M. Farry, curé desservant de Marcilly, et de Mme Béguin, de La Marre.

VII. — Les biens de la cure, de la fabrique et de la chapelle de la Ramée ont été vendus au profit de la nation, les 7 décembre 1791, 18 octobre 1792 et 8 janvier 1793, moyennant 65.400 livres.

Les rentes dues à la fabrique, devenues aussi propriété de la nation, se sont éteintes par confusion et par rachat ou ont été transférées à des hôpitaux.

VIII. — Le curé en exercice lors de la Révolution, François Chaisemartin, prêta le serment constitutionnel, fut officier public, c’est à dire chargé de rédiger les actes de l’état civil, puis secrétaire-greffier du conseil général ou municipal et adjoint au maire. Il rendit assurément des services à ces divers titres. Il avait dû, le 8 ventôse an II, cesser ses fonctions de prêtre et en faire la déclaration, mais dès que fut rendue la loi du 11 prairial an III, autorisant les citoyens à user librement pour l’exercice de leur culte des édifices qui y avaient été consacrés, la municipalité de Douy « applaudissant avec attendrissement à cette loi sage qui consacrait solennellement les grands principes de liberté que l’administration n’aurait jamais dû perdre de vue, et désirant singulièrement l’exercice libre et tranquille de la religion catholique, de cette religion sainte qui a fait le bonheur de nos pères » demanda au citoyen Chaisemartin de reprendre les fonctions de ministre du culte dans la paroisse. Celui-ci accepta, en protestant, comme il lui était ordonné de le faire, de sa soumission aux lois de la République. Aussitôt le comte de Boissy fournit et prêta les objets nécessaires à la célébration du culte, et l’église se rouvrit.

Le prêtre, malgré la tolérance de la loi du 11 prairial an III, n’en restait pas moins suspect et l’autorité cherchait à se rassurer contre lui en lui imposant de fréquents serments : le 20 vendémiaire an IV, Chaisemartin dut « reconnaître que l’universalité des citoyens français est le souverain et promettre soumission et obéissance aux lois de la République ». Deux ans après il dut prêter serment de haine à la royauté et d’attachement à la République et à la Constitution.

Une grave difficulté se présenta. L’église de Douy n’avait pas été comprise au nombre des succursales ; pour conserver un desservant, la commune devait lui assurer de ses deniers un traitement. Elle offrit cinq centimes au principal de ses contributions l’offre fut jugée insuffisante, et Chaisemartin (qui à titre d’ancien curé jouissait d’une rente viagère de 333 francs seulement) donna sa démission de la fonction d’adjoint qu’il avait conservée jusqu’alors et ne tarda pas à quitter Douy-la-Ramée.

Cette commune n’est plus paroisse ni succursale, son église n’a pas de titre légal ; les frais du culte sont en entier à la charge des habitants, et le service religieux y est fait par le desservant d’une commune voisine, en ce moment par le desservant de la commune de Marcilly.

La cloche que renferme l’église de Douy porte l’inscription suivante :

« L’an 1773, jay été bénite par noble et illustrissime seigneur Messire François David de Saint-Hilaire, vicaire général, chanoine et grand-archidiacre de Meaux et abbé commendataire de l’Abbaye royale de Saint-Savin, diocèse de Poitiers, et nommée Marguerite-Henriette par Messire Jean-Bonaventure-Henri Blanchard, écuyer sieur Du Reste et par dame Marie Marguerite de Bosserne, veuve de Messire Antoine-Claude Boucot de Pontevrard, officier aux Gardes, seigneur de Douy, La Marre, la Ramée et autres lieux, du tems de Messire François de Chaise-Martin, prêtre du diocèse de Limoges, curé de Douy-la-Ramée et pendant la gestion des sieurs Jean-Baptiste Berson et Pierre Poncelet, marguilliers. »

DIMES

Les grosses et menues dîmes du terroir de Douy et de la Ramée appartenaient, sur 108 arpents (c’étaient les novales), au curé de la paroisse, et sur 636 arpents, formant le surplus des terres décimables, primitivement à l’abbaye de Faremoutiers, puis à compter de 1599 au Chapitre de l’église cathédrale de Meaux qui les reçut de l’abbaye avec la grange dîmeresse située près de l’église, en échange du tiers des grosses et menues dîmes de Pommeuse.

Le droit de dîme ne portait pas sur le domaine de Nongloire ni sur Fontaines. Le Chapitre devait payer au curé de Douy-la-Ramée 3 muids de grain annuellement pour son gros ou portion congrue, et Faremoutiers lui devait 1 muid et demi de grain aussi de rente annuelle pour le service de la chapelle de Nongloire.

Les dîmes de la paroisse, en 1789, rapportaient 2,000 livres environ pour la part du Chapitre et du curé, soit 2 livres 15 sous par arpent, chiffre à doubler, si on tient compte, d’une part, des

frais de perception et, d’autre part, de la gêne imposée au laboureur.
ECOLE

Il existait une école à Douy-la-Ramée en 1507 ; depuis quelle époque ? Nous l’ignorons. Sans rechercher quels étaient autrefois le régime, l’esprit et les programmes de l’enseignement primaire, nous nous contenterons de transcrire la délibération suivante du 29 fructidor an XII constatant la nomination d’un maître d’école à Douy-la-Ramée :

« Nous Maire, Adjoint, Conseil général de la commune et autres habitants, après un mûr examen des talents, de la capacité et de la moralité d’Antoine-Charles Boin, de la commune de Forfry, nous l’avons reçu à l’unanimité instituteur de la commune, aux charges par lui : de bien soigner l’éducation chrétienne des enfants de la commune ; de leur bien apprendre à lire, à écrire, à calculer, et à chanter ; de sonner l’Angelus le matin, à midi et le soir (4 et 5 heures du matin, 7 et 8 heures du soir suivant la saison) ; d’être très-assidu à sonner les jours de dimanche et fête tous les offices de l’église ; de chanter au chœur à la messe et aux vêpres, aux vigiles et messes des obits portés sur le nécrologe ; de faire son service à l’église d’après les ordres de M. le curé ; de tenir l’église dans la plus grande propreté et de la balayer tous les samedis. »

» Et d’après le budget arrêté par le préfet du département lui sera alloué pour son logement 50 fr., pour l’entretien et la conduite de l’horloge 40 fr., pour tenir les écritures de la mairie 60 fr., si les fonds le permettent, et pour écolage 10 sous pour les enfants qui n’écrivent pas et 15 sous pour ceux qui écrivent, qui calculent et qui chantent. »

De 1700 à 1789, la moyenne des illettrés relevée sur les actes de mariage a été de 37 % pour les hommes et de 77 % pour les femmes ; de 1789 à 1869, elle est descendue à 16 % pour les hommes et à 32 % pour les femmes ; enfin de 1870 à 1886, la proportion a été de 14 % pour les hommes et de zéro pour les femmes. Le progrès est sensible pour celles-ci, mais encore bien incomplet pour les hommes.

La commune possède un bâtiment scolaire depuis 1845.

Il existe depuis 1867 une bibliothèque scolaire qui compte 152 volumes provenant de fonds votés à cet effet par le conseil municipal.

Le nombre moyen de prêts est d’environ 75 par an.[3].
HOTEL-DIEU ET BUREAU DE BIENFAISANCE

Douy-la-Ramée a eu l’avantage de posséder un Hôtel-Dieu ; il était situé à la Ramée et existait en 1249 : c’était probablement une ancienne maladrerie fondée dans le siècle précédent. Elle était dotée de 12 arpents 87 perches 1/2 de terre sur la paroisse indépendamment de la maison, qui, du reste, dès 1629, était en ruines et de 37 perches 1/2 de pré tenant à la rivière[4]. Lorsque Louis XIV supprima, comme maisons hospitalières, les maladreries de trop faible revenu pour exercer l’hospitalité, et les réunit aux hôpitaux et Hôtels-Dieu voisins, en chargeant toutefois ceux-ci d’exercer, envers les malades pauvres des paroisses ainsi dépouillées, l’hospitalité à concurrence du revenu des biens annexés, la maladrerie de Douy-la-Ramée fut réunie à l’Hôtel-Dieu de Meaux (1696). Elle n’en a pas été séparée depuis, et les hospices civils de Meaux jouissent du revenu de ses biens. Le Conseil d’Etat a décidé à plusieurs reprises que les lettres-patentes de Louis XIV unissant les maladreries aux hospices voisins sont de simples actes d’administration susceptibles d’être modifiés et révoqués par d’autres actes de même nature et qu’elles n’ont conféré aux hospices aucun droit de propriété sur les biens annexés.

La question s’est présentée et a été tranchée entre deux conmunes voisines de Douy-la-Ramée, les communes de Mareuil-sur-Ourcq et d’Acy-en-Multien. Un arrêt du conseil du roi du 26 mars 1695 avait uni à l’hôpital d’Acy la maladrerie de Houillon située à Mareuil, à la charge par Acy de recevoir les pauvres malades de cette paroisse, à proportion des revenus de la maladrerie. Cet arrêt fut suivi de lettres patentes enregistrées au parlement le 14 avril 1696. L’hôpital d’Acy cessa d’exister en 1789 et le bureau de bienfaisance qui le remplaça, se conformant à l’esprit de l’arrêt de réunion, remettait tous les ans au bureau de bienfaisance de Mareuil une somme déterminée pour le soulagement des pauvres de cette commune. Toutefois le bureau de bienfaisance de Mareuil réclama l’administration des biens de son ancienne maladrerie et le 8 août 1851, un décret annula la réunion de ces biens à

l’Hôtel-Dieu d’Acy et décida qu’ils seraient désormais gérés et administrés par le bureau de bienfaisance de Mareuil. Sur l’opposition du bureau de bienfaisance d’Acy, un arrêt du conseil d’Etat sanctionné par décret du 25 janvier 1855 déclara que l’Hôtel-Dieu d’Acy ou le bureau de bienfaisance le représentant ne possédait aucun droit de propriété sur les biens en litige, et qu’en vertu du décret du 8 août 1851, le bureau de bienfaisance de Mareuil était fondé à en exiger la remise ainsi que du prix de l’aliénation qui avait été consentie d’une partie de ces mêmes biens.

La commune de Douy n’a pas jugé à propos de revendiquer les biens de son ancien Hôtel-Dieu ou maladrerie. Du moins est-elle en droit d’obtenir, jusqu’à concurrence du revenu de ces biens l’admission de ses malades ou blessés aux hospices civils de Meaux ou l’allocation de secours pour ses indigents[5].

Il existe à Douy-la-Ramée un bureau de bienfaisance datant de 1838. Son unique dotation est le legs que par testament du 46 novembre 1823, Elisabeth Morin, ancienne religieuse converse du couvent de Fontaines, décédée en ce même lieu le 26 mars 1825 a fait par tiers tant aux pauvres de Douy-la-Ramée qu’à ceux de Puisieux et à l’hospice de Crépy, d’une rente annuelle 5 % sur l’Etat français, de 1.052 francs.

La commune de Douy-la-Ramée n’est entrée en jouissance de ce legs qu’en 1837, à raison de l’usufruit qui en appartenait à Marie-Jeanne Latte, aussi ancienne sœur converse du couvent de Fontaines, décédée à Marcilly le 19 février 1837. Le chiffre de rente ainsi légué a subi diverses modifications, notamment à raison de la conversion en 4 1/2, puis de la consolidation en rente 3 % ; il est aujourd’hui de 330 fr. de cette dernière rente.

Il serait juste qu’une inscription placée dans la mairie rappelât le nom de la bienfaitrice des pauvres de Douy-la-Ramée.

SOCIÉTÉ DE SECOURS MUTUELS

Il existe à Douy-la-Ramée une Société de secours mutuels fondée en 1880 par l’initiative de MM. Honoré Villette et Ulysse Larose. Elle compte 43 membres participants et 6 membres honoraires. Elle dispose annuellement d’environ 350 fr., et peut venir en aide efficacement à ceux de ses membres qui se trouvent atteints de maladies ou d’accidents.


  1. Il est permis de se demander si l’antique chapelle d’où provient cette statue, située auprès de Fontaines les-Nonnes, avait été réellement consacrée à Saint-Quentin, ou si, dans cette occasion, la similitude de nom (tous deux s’appellent en latin Quintinus) n’aurait pas, à la longue, fait bénéficier l’apôtre du Vermandois d’une confusion avec un personnage moins illustre, Saint-Quintin. L’abbé Janvier nous apprend que Saint-Quintin, natif de Villeparisis, appartenait aussi à la maison de Meaux, que nous avons vue si féconde en saints personnages, fait qui n’est pas rare dans les grandes familles mérovingiennes. Si la chapelle était primitivement consacrée à Saint-Quintin, et cette supposition n’a rien d’invraisemblable s’appliquant à un enfant du pays dont la cathédrale de Meaux conservait des reliques, il serait touchant qu’à la suite des hasards d’une révolution, sa statue eût trouvé asile dans le sanctuaire où reposent les cendres de ses descendants.
  2. A l’assemblée de paroisse qui a eu lieu à Douy pour autoriser l’acceptation du legs de Boucot de Judainville et charger le curé Fosse de réaliser cette acceptation, ont figuré notamment : François Boyard, laboureur, syndic de la paroisse, Pierre Boyard, laboureur, Pierre Clabeau, tireur d’eau du monastère de Fontaines les-Nonnes, marguillier et receveur en charge de la fabrique, Pasquier Aubry, receveur de la terre en seigneurie de Douy, second marguillier, Etienne Maucarré, clerc paroissial, Pierre Poncelet, cabaretier et marchand à la Ramée, etc. (1753).
  3. Un des instituteur de Douy-la-Ramée, M. Carré, instituteur au Pin, au canton de Claye-Souilly, a composé durant son séjour à Douy-la-Ramée une méthode de lecture qui n’est pas sans mérite. Le titulaire actuel de l’école est M. Pasquier. Sous sa direction, qui date de 1882, ont été obtenus quatre des cinq certificats d’études primaires délivrés à l’école de Douy-la-Ramée de 1874 à 1887.
  4. Archives nationales S. 4854. Le tout était affermé en 1629 moyennant 75 livres, en 1666 moyennant 120 livres.
  5. La commune de Coupvray, près Lagny, dont la maladrerie a été réunie à l’Hôtel-Dieu de Meaux par l’arrêt du conseil du roi du 26 mars 1695 cité plus haut, après s’être mise en instance afin d’obtenir la remise des biens de sa maladrerie, a conclu récemment avec les hospices civils de Meaux une transaction qui assure à ses malades et à ses indigents des avantages déterminés.