Notes sur des oasis et sur Alger/Mogar

Le Roman du LièvreMercure de France (p. 287).

MOGAR


À Mogar, un mariage.

Des bruits de tambours funèbres mouraient dans les sables. Les aigres clarinettes jouaient sans discontinuer. De petites filles, semblables à des fruits pourris, nous regardaient curieusement.

Elles portaient, suspendues à leurs fronts tatoués, des molaires énormes et des branches de corail. Cette fête nous épouvantait…

Un vieillard s’agenouilla devant nous.