Notes Argonautiques/Livre II

Traduction par divers traducteurs sous la direction de Charles Nisard.
Lucrèce, Virgile, Valérius Flaccus - Œuvres complètesFirmin Didot (p. 597-600).

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v. 7 et suiv. Templaque Tisææ. Le Tisée était un promontoire de Thessalie, où Diane avait un temple. — Sciathos, petite île au midi du golfe Thermaïque, voisine des côtes d’Eubée et de la Magnésie. — Sépias, promon toire de la Magnésie, selon Méla, ii, 3, et Diodore, xi. — La Magnésie est un petit canton de l’ancienne Thessalie. — Dolops, suivant Cléon de Chypre, cité par le scholiaste d’Apollonius, i, v. 587, était fils de Mercure, et mourut dans la ville de Magnésie, sur le rivage de laquelle on lui éleva un tombeau. — L’Amyras, petit ruisseau de Thessalie qui se jette dans la mer, près de Mélibée, tire son nom d’Amyros, fils de Neptune. — Eurymène était une ville de Magnésie. — Pallène ou Phlégra est une péninsule de la Macédoine.

v. 54. In cassum decimæ. Les anciens attachaient une idée de grandeur au nombre dix ; decumanus et decimus étaient chez eux devenus synonymes de maximus. Ils disaient porta decumana, la plus grande porte du camp ; decumana scuta les plus grands boucliers ; decumana ova, les plus gros œufs : enfin decumani fluctus, les plus grands flots. Voyez Ovide, Métam. xi, v. 530 ; Tristes, i, eleg. ii. v. 49 : Lucain, Phars. v, v. 672, et Silius, xvi, v. 121.

v. 62 et suiv. Orion. Orion était un géant énorme, le plus adroit, le plus intrépide des chasseurs. Il périt de la morsure d’un scorpion, et fut mis au rang des astres. Sa constellation passait pour présager infailliblement les tempêtes. — Persée, autre constellation. La mer était irritée contre Persée, parce qu’il avait délivré Andromède, en tuant le monstre marin, ministre des vengeances des Néréides, que Cassiopée, père d’Andromède, avait offensées. — Le Serpent, placé entre les deux Ourses, est le dragon qui gardait les pommes d’or du jardin des Hespérides, et qui fut tué par Hercule. D’autres disent que c’est le dragon de Cadmus, d’autres le serpent Python. — Les deux Ourses ont sept étoiles très-brillantes. —Les Hyades et les Pléiades font partie de la constellation du Taureau, et ont chacune sept étoiles. — Le Bouvier est appelé actæus, parce que, suivant Hyginus, l’Athénien Icare, père d’Érigone, fut changé en cette constellation ; et voilà pourquoi Valérius donne cette épithète à Bootès. — Les commentateurs n’ont point expliqué ce que c’est que l’Épée. Peut-être est-ce une partie d’Orion qu’Euripide, Ion. v. 1153, appelle ξιφήρης, et Ovide ensiger, Ars Amat. ii, v. 56.

v. 79. Lemnos aquis. Lemnos est dans la mer Egée. On regardait cette île comme consacrée à Vulcain, parce qu’il y avait des volcans. Asclépiade raconte ainsi l’histoire des Lemniens : « Les Lemniens, pour n’avoir pas offert à Vénus les sacrifices accoutumés, préparèrent eux-mêmes leur perte. La déesse irritée leur inspira de l’amour pour des femmes de Thrace, et leur lit négliger leurs propres épouses. S’étant rendus en Thrace, ils firent la cour aux femmes de cette contrée et obtinrent leurs faveurs. Pendant ce temps, les Lemniennes furent saisies d’une telle rage, qu’elles résolurent d’exterminer tous les hommes de leur île et qu’elles exécutèrent leur projet. C’est quelques années après ce massacre qu’on prétend que Jason aborda dans l’île, et toucha le cœur d’Hypsipyle, leur reine, dont il eut un fils nommé Eunée. » (Didyme, sur l’Iliade, vii, v. 467.) Il semble que c’est cette tradition qu’a suivie Valérius.

v. 87. Mox etiam. Valérius a traduit ce morceau d’Homère, Iliad. i, v. 590.

v. 96. Aut Lipares. Les îles de Lipari, selon Diodore v, et Strabon vi, sont au nombre de sept, dont l’une, qui s’appelle le Temple de Vulcain, est entièrement rocailleuse et déserte. C’est elle sans doute qui a porté le nom de Vulcanie, et dont Valérius donne le nom générique à toutes les autres. Car l’île de Lipari, proprement dite, était très-fertile, au rapport de Strabon. Voyez Pline, iii, c. 14.

v. 100. Et tacitæ Martem. Valérius fait ici allusion a cet épisode des amours de Mars et de Vénus qu’Homère, Odys., viii, v. 268, a peints avec tant de charme, et qu’Ovide a abrégés dans ses Métamorphoses, iv, v. 170.

v. 141. Veste Neæræ. Cette Nééra était sœur ou parente d’Eurynome.

v. 149. Præclara Dorycli. Le scholiaste d’Apollonius, ii, v. 178, parle de ce Doryclus comme étant fils de Phénix et de Cassiopée.

v. 157. Quod patrium. Valérius, vi, v. 80, et ii, v. 176, peint les Coralètes et les Sarmates avec les mêmes mœurs que les Thraces. Tous les poëtes de l’antiquité sont unanimes sur la manière dont ils parlent des usages de ces nations, qu’ils appelaient barbares, depuis la côte de Gibraltar jusqu’au fond de la Tartarie. — Les Dahes étaient une peuplade de la Scythie ; selon d’autres, de la haute Hongrie.

v. 173. Et Stygias infanda... tædas. C’est une périphrase poétique pour désigner les Furies.

v. 193. Attonitum Phlegyan. Phlégyas, roi des Lapithes, fut père d’Ixion et de Coronis, qu’Apollon viola et dont il eut Esculape. Phlégyas irrité brûla le temple de Delphes ; mais il fut percé des flèches du dieu et jeté dans les enfers pour ce crime.

v. 239. Ast aliæ Thressas. Le scholiaste d’Apollonius rapporte ainsi le sujet de l’horrible action des femmes de Lemnos (i, v. 609) : « Elles célébraient tous les ans une fête en l’honneur de Vénus ; mais ayant abandonné cette coutume, la déesse s’en vengea, en leur donnant une odeur désagréable qui empêchait leurs maris de les approcher. Ces femmes s’en croyant méprisées, les massacrèrent tous. » On dit qu’elles conservent encore aujourd’hui cette odeur ; et cela se conçoit, car elles n’ont pour vêtements que des peaux de bouc ou de chèvre. « Depuis ce crime, dit Hérodote, vi, c. 138, et une horrible action des Pélasges, habitants de Lemnos, qui firent mourir en un jour tous les entants qu’ils avaient eus d’un grand nombre d’Athéniennes qu’ils avaient enlevées, et qui tuèrent les mères en même temps, l’usage s’établit en Grèce d’appeler actions lemniennes toutes les actions atroces. » Trad. de Larcher.

v. 259. Trieterica. Cet airain résonnait dans les fêtes qu’on célébrait tous les trois ans en l’honneur de Bacchus. De τρεῖς trois, et ἕτος an.

v. 265. Juvenis… Lyæi. Ces mots et Pater Bacchus, qui semblent bien opposés, ne sont, dans Valérius, qu’à huit vers de distance. Bacchus se nommait le père de la joie, et en même temps on le représentait jouissant d’une jeunesse éternelle. Ce qui explique le soin qu’Hypsipyle met à observer que son père garde le voile et la mitre, v. 270, 271, 272, c’est que tous ces attributs représentaient non le Bacchus juvenis, mais le Bacchus Pater, qui existe au Musée des antiques, avec une longue barbe et couvert d’un long manteau.

v. 267. Cistas. Les cistes étaient des espèces de paniers dans lesquels on gardait soigneusement tout ce qui servait aux mystères de Bacchus.

v. 276. Dracones. Les dragons ou les serpents étaient consacrés à Bacchus, comme à Minerve et à d’autres divinités ; ils étaient, à cause de leur vue perçante, gardiens de leurs temples, de leurs trésors, de leurs sanctuaires. Toutes les fois que Bacchus s’embarquait (Claudien, 2ème. Cons. de Stilicon, iii, v. 362), les serpents s’embarquaient avec lui.

v. 301 et suiv. Taurorumque locos. Tauri, peuples de Scythie, chez lesquels était le temple de Diane Taurique. On y immolait les étrangers à cette déesse. — Égérie était une naïade de la vallée d’Aricie, qui fut l’épouse et le conseil de Numa. Ovide, Fast., iii, v. 263. — Jupiter Albain avait son temple sur le mont Albain, près d’Aricie, d’où il prit le surnom d’Altus. — Le grand prêtre d’Aricie prenait le nom de roi. On le choisissait parmi des esclaves fugitifs ; et, pour occuper ce poste, la première condition était d’assassiner son prédécesseur.

v. 310. Polyxo. Apollonius, i, v. 668 et suiv., en fait la vieille nourrice d’Hypsipyle. — Téthys était la plus ancienne des divinités de la mer ; Protée était son fils.

v. 349. Aula silet. C’était un usage des anciens de garder le silence pendant les libations. Servius, ad Æneid. i, v. 728, explique cet usage.

v. 359. Pangæa. Le Pangée est une montagne élevée qui sépare la Macédoine de la Thrace. — Le Gargare est toujours pris dans Homère pour le sommet le plus élevé de l’Ida. Les poëtes, dit Servius, ad Georg., iii, v. 269, ont depuis nommé tous les sommets des montagnes des Gargares. L’Ida n’était pas une montagne isolée, mais une chaîne telle que les Vosges ou les Cévennes. La ville de Gargare se trouvait sur un promontoire qui formait de ce côté l’entrée du golfe d’Adramitte. Son territoire était si fertile, que plusieurs poëtes grecs se sont encore servis du mot Gargare pour désigner une abondance, une fertilité extraordinaires.

v. 364. Saturnia sidera. Les constellations pluvieuses. Saturne était regardé comme le dieu de la pluie. Servius, ad Georg., i,v. 336.

v. 414. Raptus expresserat. Ganymède était fils de Tros. Hyginus lui donne pour père Assaracus. Suidas, Eusèbe et Cédrénus disent qu’il fut enlevé par Tantale, et que ce fut pour cela que Tros déclara la guerre à ce roi.

v. 427. A Castore pendet. Les anciens prononçaient plus souvent le nom de Castor, et taisaient celui de Pollux. Suétone en donne un exemple : « Nec dissimularet collega ejus M. Bibulus evenisse sibi quod Polluci. Ut enim geminis fratribus in foro constituta tantum Castoris vocaretur ; ita suam Cæsarisque munificentiam unius Cæsaris dici. » In Julio Cæs. c. 10.

v. 431. Electria tellus. Cette Électre qui donna son nom à l’île de Samothrace, que les anciens nommaient aussi Electria, était fille d’Atlas et mère de Dardanus. Le nom de Samothrace se retrouve dans celui de Samandrachi, qu’elle porte aujourd’hui. Hérodote, xi, c. 51, dit que les Pélasges qui vinrent demeurer avec les Athéniens habitaient auparavant la Samothrace, et que c’est d’eux que les peuples de cette île ont pris leurs mystères. Clément d’Alexandrie attribue à Jason l’institution des mystères des Cabires. Les Cabires, au rapport de Mnaséas (schol. Apoll., i, v. 917), étaient au nombre de quatre, Oxiéros ou Cérès, Axiokersa ou Proserpine, Axiokerson ou Pluton ; le quatrième qu’on y a ajouté est Carmillus ou Mercure, comme le rapporte Dyonisodore. Ces mystères étaient très-célèbres dans l’antiquité. Les adeptes étaient reçus par quelques prêtres, nommés Anactotelesti, ou Iérophantes, dont un des principaux était le Koès, nom qu’Hésychius nous a conservé. Les cérémonies étaient enveloppées du plus rigoureux secret, et Pausanias, qui vivait cinq siècles après Apollonius de Rhodes, ne veut dire, ni ce que sont les Cabires, ni quels rites on emploie dans leurs sacrifices. Du reste, ceux qui y étaient initiés passaient pour des gens de bien ; ils n’avaient rien à craindre dans les guerres, ni dans les tempêtes. Les mystères se célébraient à Samothrace, dans l’antre de Zérinthe. On y invoquait Hécate et les Corybantes ; ce qui avait fait donner à cette île le surnom de ville des Corybantes. Voyez l’excellent ouvrage de M. de Sainte-Croix sur les mystères du paganisme.

v. 443. Imbros. Île de la mer Egée, près de la Samothrace On l’appelle aujourd’hui Imbro.

v. 471. Suprema parentum dona. On faisait d’avance les apprêts des funérailles des victimes qu’on exposait pour être dévorées par des monstres. Manilius, c. 12 ; Apulée, Métam., iv.

v. 473. Nos Ili. Ilus, fils de Tros, frère de Ganymède et d’Assaracus, fonda sur la colline Atès la ville d’Ilion. Il épousa ensuite Eurydice, fille d’Adraste, et en eut Laomédon. Diodore, iv,c. 42, raconte au long l’histoire de la fourberie de celui-ci.

v. 482. Hammon. Ce furent les oracles de Lycie qui ordonnèrent de tirer au sort chaque jour une victime qui devait être dévorée par le monstre. Il paraît que les oracles d’Hammon avaient confirmé ceux de Lycie. Pour des Phrygiens, c’était aller un peu loin chercher, au milieu des sables de l’Afrique, une consultation religieuse : mais la célébrité du temple d’Hammon y attirait les peuples de toutes les parties de la terre.

v. 498. Sigeaque pestis. L’énorme célacé envoyé par Neptune dans la Troade, où est le promontoire de Sigée.

v. 506. Nubiferi. Le Notus ou l’Auster est le vent du sud, et l’Africus ou le Libs, le vent du sud-ouest.

v. 516. Rhipæa. Les anciens ne s’accordent pas sur la position des monts Riphées. Ptolémée, Pline et Méla appellent ainsi les monts d’où sort le Tanaïs, et Valérius a suivi cette opinion.

v. 523. Magnus Eryx. L’Éryx, aujourd’hui monte di Trapani, montagne assez élevée de la Sicile, près du cap de Drépane, célèbre par son temple de Vénus qu’Énée y avait bâti. Ce fut Éryx, fils de Vénus, qui donna son nom au temple et à la montagne.

v. 551. Trahens cum conjuge. Laomédon eut pour femme Strymo, fille du Scamandre, dont il eut Tithon ; car Priam était fils de Leucippe.

v. 571. Namque bis. Ilion devait succomber deux fois sous les flèches d’Hercule ; la première fut lorsque, pour se venger de la mauvaise foi de Laomédon, Hercule vint assiéger Troie avec six vaisseaux, accompagné de Télamon, prit la ville et perça le roi de ses flèches ; la seconde, lorsque Pâris lut mis à mort par ces mêmes flèches qu’Hercule avait léguées à Philoctète.

v. 581. Litoraque. Ilus avait son tombeau, au milieu de la plaine de Troie, près de l’Érinéos ou du figuier sauvage. Homère, Iliad. xi, v. 163. Ilus était fils de Dardanus.

v. 586. Phrixæa subibant Æquora. L’Hellespont, que traversa Phrixus sur son bélier, et où tomba Hellé. Celle-ci, v. 589, avait encore, lorsqu’elle apparut aux Argonautes, les bandelettes dont elle fut parée, quand Ino voulut la faire immoler pour faire cesser la peste et apaiser les dieux.

v. 590. Jam Panopes. Panope, l’une des filles de Doris et de Nérée, selon Homère, Hésiode, Virgile et Apollodore. Elle était seule restée vierge, entre les Néréides.

v. 602. Non ego per Stygiæ. C’était une croyance établie par Orphée, appuyée par Homère, et, depuis lui, par tous les poëtes, que les âmes erraient sur les bords du Styx, jusqu’à ce qu’on eût donné aux corps la sépulture.

v. 606. Cymothoe. Cymothoé était une des cinquante filles de Nérée. — Pour Glaucus, voyez Ovide, Métam., xii, v. 898.

v. 608. Nec Inois. Ino, poursuivie par son mari Athamas, devenu furieux, se jeta avec son fils Mélicerte dans le golfe Saronique, près des rochers de Scyron, et fut faite déesse de cette mer sous le nom de Leucothoë, comme son fils en fut fait dieu sous celui de Palémon.

v. 620. Ut Siculum Lib’jcumqiie. Les détroits de Messine et de Gibraltar.

v. 622. et suiv. Percotes. Ville de l’Hellespont, située entre Abydos et Lampsaque au nord. Elle existait au temps de la guerre de Troie, et fut, selon Plutarque (Vie de Thémistocle), une des deux villes qu’Artaxerxès donna à Thémistocle, pour son ameublement et pour ses habits. — Parinne, ville de l’Hellespont, entre Paros et Priapus. C’est là qu’on place la patrie des Ophiogènes, qui avaient l’art de guérir les morsures des serpents. Elle se nomme aujourd’hui Camanar. — Pitye ou Pityée, dit le schol. d’Apollonius, i, v. 933, tirait son nom d’un trésor qu’y avait laissé Phrixus à son passage par Pitye. Πιτύη signifie un trésor, dans la langue des Thraces. — Lampsaque, ville célèbre de l’Hellespont, à l’entrée sud de la Propontide, aujourd’hui Lampsaco ou Lampsaki. Priape y était très révéré ; il y avait notamment un temple sur les côtes, parce qu’il présidait au commerce et à la navigation. — Ogygès fut un des premiers rois de Thèbes : il avait donné son nom à la Béotie. C’est sous son règne qu’arriva le déluge qui porte son nom.

v. 630. Terra sinu medio. C’est la mer Propontide, ainsi nommée par les anciens, parce qu’elle était en avant du Pont-Euxin. On l’appelle aujourd’hui la mer de Marmara. Valérius a suivi l’autorité de Pomponius Méla, qui a fait de la terre dont il est ici question une péninsule. Strabon en fait une île. Quant à la ville de Cyzique, elle reçut son nom de Cyzique, fils d’Ænée et d’Ænète, fille de l’illustre Eusorus, roi de Thrace. Le pays où elle était située s’appelait Dolionie, ou pays des Dolions.

v. 649. Bebrycis. Peuple sauvage de la Bithynie. Il en sera parlé au livre suivant. — Les Scythes, habitants des bords de l’Euxin, immolaient les étrangers, mangeaient leur chair et buvaient dans leurs crânes.

v. 660. Utinam... Pelasgos. Les Pélasges étaient le même peuple que ces Macriens ou Macrons dont Apollonius, i, v. 1 024, rapporte les incursions fréquentes dans le pays de Cyzique ; et son scholiaste nous apprend qu’on leur donnait aussi le nom de Pélasges, parce qu’ils étaient originairement une colonie de Grecs ou Pélasges-Eubéens.