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E


Eberard, sr du Colombier, par. de Pleudihen.

Déb., réf. 1668, ress. de Saint-Malo.

D’azur à trois croissants d’argent, et une étoile d’or en abyme (Arm. 1696).

Joscelin, témoin de la fondation de Saint-Malo de Dinan en 1489 ; Gilles, l’un des ligueurs de Saint-Malo qui s’emparèrent du château en 1590 ; un secrétaire du Roi en 1703.


Ebles (des).

Porte un lion rampant (Sceau 1381).

Perrot, ratifie le traité de Guérande à Lamballe en 1381.


Ecluse (de l’), sr de * Longraye, — de Trévoëdal, év. de Cornouaille.

D’argent au chevron de sable, accomp. de deux dauphins de sinople en chef et d’une pomme de pin de même en pointe (Arm. 1696).


Ecorse (de l’), voyez Lescorse (de).


Eder, sr de Beaumanoir, par. du Leslay, — baron de la Fontenelle, par. de Trégueux, — sr de la Villedoré et de la Villeraoul, par. de Cesson, — de Guerlignon, par. de Cohignac, — de Kerrien, par. de Tréglamus, — de la Haye et de la Mastinais, par. de Missillac, — de l’Ongle et de la Motte-Isar, par. de Guenrouët.

Réf. de 1535 à 1543, par. du Vieux-Bourg de Quintin, év. de Cornouaille et Trégueux, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la fasce d’argent, accomp. de trois quintefeuilles de même (Sceau 1435). Devise : Libertas.

Guillaume, l’un des témoins signataires du traité de Guérande en 1364 ; Raoullet, président aux comptes en 1417 ; Guillaume, évêque de Saint-Brieuc, † 1431 ; Jean, chevalier de l’Hermine en 1454 ; Robert, époux de Moricette de Penmarc’h, frère de Guillaume, abbé de Saint-Gildas-des-Bois et de Boquen et évêque de Cornouaille. † 1546 ; René, fils de Robert ci-dessus, marié à Perronnelle de Rosmar, père de Guy, célèbre capitaine ligueur, gouverneur de Douarnenez, condamné à mort pour divers crimes et exécuté en 1602.

Famille éteinte dans Bernard de l’Isle-Aval, d’où la seigneurie de Beaumanoir a passé aux du Halegoët ; par alliance en 1663, aux Cambout, par acquêt aux Crozat et par alliance en 1749 aux Béthune.


Edern.

De gueules à une bande d’argent, cotoyée de six étoiles d’or, 3. 3. (Arm. 1696).

Jacques, échevin de Saint-Pol et enseigne de la milice en 1737.


Edevin, sr du Plessix-Bouchet, par. de Saint-Herblain, — de la Maisonneuve, par. de Cordemais, — de la Sénéchallais, — du Boisalliette.

Déb., réf. 1669 et au conseil en 1699, ress. de Nantes.

D’azur au chevron brisé d’or, accomp. de trois éperviers de même (Arm. 1696).

Un membre admis dans l’ordre de la noblesse aux États de 1754.


Edy.

Réf. 1443, par. de Lannilis et Plouguerneau, év. de Léon.

D’azur à la bande d’or.


Elbène (d’), (orig. de Florence), sr des Ormes-Saint-Martin.

D’azur à deux bâtons tigés par le pied de trois racines et fleurdelysés par le haut, posés en sautoir, le tout d’argent.

Nicolas, maître d’hôtel de Louis XII en 1510 ; Nicolas, maire de Poitiers en 1557 ; Jean, conseiller au parlement de Bretagne en 1599, épouse Renée Barrin ; un évêque d’Agen, † 1663 ; un évêque d’Orléans, † 1665.


Elbiest (d’), voyez Delbiest.


Elève.

De gueules à une escarboucle florencée d’or (G. le B.).


Elie.

Réf. et montres de 1448 à 1503, par. de Plouider et Guissény, év. de Léon.

D’azur à la croix d’argent, cantonnée en chef de deux merlettes affrontées d’or et en pointe de deux étoiles de même (Sceau 1276).


Ellen, sr de Kergadiou, par. de Plougasnou, — de Ledinec, — du Gueun, par. de Plouigneau.

Réf. de 1427 à 1463, par. de Plougasnou, év. de Tréguier.

De sable au château d’or.

Guyomarc’h, époux de Catherine Prénigou, père de Guillaume, abbé de Prières, † 1372.

Fondu dans Trogoff, puis Kerlec’h.


Elvart, sr de la Villemorvan, par. de Ploufragan, — de Kerven et de Murvern, par. de Brélévenez.

Réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Ploufragan, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à une fasce d’argent, chargée do trois macles de sable.

Elvart, sr de la Villelouët, par. de Carentoir.

Réf. de 1427 à 1447, dite par., év. de Vannes. De sable au chef d’argent (Arm. de l’Ars).

Elven, par. de ce nom, év. de Vannes.

Seigneurie possédée au xe siècle par Derien fils d’Alain, comte de Vannes et duc de Bretagne, et successivement par les maisons de Malestroit, Rieux, Lorraine-Elbœuf : par acquêt en 1659 Fouquet, enfin Trémêreuc et Cornulier.

Emangeart, par. de Plancoët, év. de Saint-Brieuc.
Déb., réf. 1670, ress. de Jugon.

Julien, épouse vers 1650 Gillette Renault.

Emeriau (orig. d’Ecosse), sr de Beauverger, par. de Plouguer-Carhaix, év. de Cornouaille.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à l’ancre d’or, surmontée de deux étoiles de même : au 2 : de gueules à la tour d’argent, sénestrée d’un avant-mur de même ; au 3 : de gueules au chevron d’argent, accomp. en chef de deux besants de même et en pointe d’un if arraché de sinople.

Un receveur des devoirs à Carhaix en 1760, père d’un sous-lieutenant de vaisseau en 1786, depuis vice-amiral en 1811, comte de l’Empire et pair de France, en 1831, † 1845.

Emery, sr de Kerstridec et de Chef-du-Bois, év. de Cornouaille.

D’or au lion de gueules, couronné, armé et lampassé d’azur (G. le B.), comme Pont-l’Abbé.

Julienne, épouse en !6i2 René de Penancoët, sr de Kerouazle.

Emery, voyez Hémery.
Enfant (l’), (orig. d’Anjou), sr de Louzil.

Ext. réf. 1670, six. gén., par. de Clisson, év. de Nantes.

D’azur à une bande d’argent, cotoyée de deux cotices d’or.

Jean, épouse vers 1500 Guillemette Poquet ; un brigadier de cavalerie en 1770 ; une fille à Saint-Cyr en 1787.

Enfant (l’), sr de la Tandourie et du Plessix-Madeuc, par. de Corseul.
Réf. de 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

D’argent à quatre fusées de sable en pal (Sceau 1381). Devise : Audacibus audax.

Guillaume, témoin d’une fondation à St-Aubin-des-Bois en 1190 ; Olivier, dans une montre de 1356 ; Robert, capitaine de Montafilant en 1448 ; Charles, chevalier de l’Hermine en 1454.

Fondu en 1554 dans Rogon.

Enfant-dieu (l’), voyez Lenfant-dieu.
Enez, voyez Isle (de l’).
Enfernet (d’), voyez Amphernet (d’).
Empérière (l’), voyez Lempérière.
Engente (d’), voyez Bigot.
Enoret (l’), voyez Honoré (l’).
Eon, sr de la Fontaine, par. de Cherrueix, — de la Villebague, — de la Villeauroiu, — de la Palue, — du Vieux-Chàtel, — du Hiudré, par. de Saint-Coulomb, — du Vausalmon, par. de Cancale, — baron de Kerouzéré, par. de Sibéril, — sr de Trogoff, par. de Plouescat, — de la Bouyière, par. de la Chapelle-Janson, — de la Rouaudaye et du Pontgirouard, par. de Carfantain, — de Carman, par. de Kernilis, — comte de Cély en Brie.

Maint, à l’intend. en 1709 ; réf. de 1478 à 1513, par. de Saint-Coulomb, Cherrueix et Carfantain, év. de Dol.

D’argent au lion de sable.

Jean, vivant en 1513, marié à Marie du Han ; un secrétaire du Roi en la chancellerie de Bordeaux en 1700 ; deux secrétaires du Roi à Rennes en 1707 et 1709 ; trois officiers de la vénerie et de la fauconnerie en 1749.

La branche de Cély a produit un maréchal de camp en 1780.

Eonnet, sr de Saint-Yvinet, par. de Guiscriff.

Ext., réf. 1669, six gén., montre de 1562, par. de Guiscriff, év. de Cornouaille.

D’argent au lévrier rampant de sable, colleté d’argent, accomp. de trois hures de sanglier, arrachées de gueules.

Guillaume, épouse vers 1500 Jeanne de Penfrat ; Guillaume, épouse en 1531 Catherine de Kervénozaël.

On trouve Thébaut, dans une montre d’Olivier de Clisson en 1375 ; Jean, en débat ê les paroissiens de Plélan-le-Grand en 1440, et nonobstant ne paie rien, parce qu’il a été armé ès mandements ; Guillo, franc archer de la paroisse d’Herbignac en 1453, franchi pour un demi feu par lettres du duc Jean ; nous ignorons s’ils appartenaient à la famille qui précède.

Epert, sr de Sartelle, év. de Rennes.
D’argent à l’ancre de sable.

Un audiencier à la Chancellerie en 1732.

Epervier (l’), sr du Plessis-Raffray, par. de Domagné, — de la Bouvardière et de Langevinière, par. de Saint-Herblain, — de la Gascherie, par. de la Chapelle-sur-Erdre, — de l’Épine-Gaudin, par. de Saint-Julien-de-Concelles, — du Loroux-Bottereau, par. de ce nom, — de Briort, par. de Port-Saint-Père, — du Bois-Cornillé,
par. d’Izé, — de la Richardais, par. de Moatreuil, — du Boisglé, par. de Quessoy, — de la Gaillarderie, par. de Maumusson, — de Launay et de la Haultière, par. de Chantenay, — d’Orvault, par. de ce nom, — de Treillières, par. de ce nom, — de la Verrière, par. de Saint-Donatien, — de la Bourdinière, par. de Château-Thébaud.

Réf. et montres de 1429 à 1544, par. de Domagné et Montreuil-sous-Pérouse, év. de Rennes ; Quessoy, év. de Saint-Brieuc ; Saint-Herblain, Maumusson et Château-Thébaud, év. de Nantes.

D’azur au sautoir engreslé d’or, accomp. de quatre besants de même (Sceau 1435), comme Julliot.

Pierre, sr de Launay, vivant en 1400, père de Robert, chevalier de l’Hermine en 1454 ;Jean, évêque de Saint-Brieuc puis de Saint-Malo, † 1486 ; Georges, marié en 1460 à Marguerite de Montauban, père d’Artur, grand veneur de Bretagne en 1488, qui de Françoise Landais, fille unique du trésorier de Bretagne, laissa François, marié à Anne Gouyon de Matignon dont : deux filles mariées l’aînée, Bonaventure à François de la Noue, l’autre à René de Bouillé.

Guillaume, abbé de Saint-Aubin-des-Bois, de Bégard et du Relec, † 1515.

Epervier (l’).
D’azur à l’épervier d’argent, tenant en ses serres un rameau de laurier d’or, (G. le B.).
Erbrée (d’), sr du dit lieu, par. de ce nom, — de la Chèze, par. de Plélan, — de la Haye.

Réf. et montres de 1476 à 1513, par. de Plélan-le-Grand, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois molettes de sable, comme Dollier, et Couaisnon.

Agnes et Guyote, abbesses de Saint-Georges de Rennes de 1250 à 1274 ; Guillaume, de la maison du comte de Laval, en 1479; Guy, vivant en 1513 marié à Jacquemine de la Piguelais ; Jean, conseiller au parlement en 1578, épouse Gillette de la Fontaine.

* Erm ou Ermo (d’) (orig. d’Italie).

D’azur au pélican d’or ; au chef de gueules, chargé de trois billettes d’argent. (Arm. 1696). Devise : Non illis et sanguine parais.

Jean, notaire royal à Brest et greffier des traites de l’évêché de Léon en 1696.

Ermar, sr de Lieuzel, par. de Pleucadeuc, — de Kerhuélic, par. de Baud, — de Coëtdolo, — de la Grée et du Faahoèt, par. de Tréal, — de Beaurepaire, par. d’Augan, — de la Ville-Robert, par. de Ruffiac.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Pleucadeuc, Tréal et Ruffiac, év. de Vannes.

De gueules à neuf besants d’or 3. 3. 3, comme Malestroit.

Eonet, vivant en 1426, épouse Toinette du Boschet, dont : Jean, vivant en 1H4i marié à Anne le Comte.

La branche de Lieuzel et de Kerhuélic fondue en 1666 dans Cosnoual.

Ernault, sr de Launay, par. de Médréac, — de la Gilaudière.
Réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Médréac, Landujean et Saint-Pern, év. de Saint-Malo.

D’argent à la fasce de gueules, chargée de trois fers à cheval d’or ; aliàs : surmontée de trois étoiles de sable et soutenue d’une tête de chérubin de carnation, (Blancs-Manteaux).

Les srs du Colombier et du Bois-Hérouart, paroisse de Lanvallay, déboutés à la réformation de 1671.

Ernothon, voyez Hernothon.
Ernoul, sr de la Rivière, — de la * Provêté, — de la * Chenelière.
Déb. réf. 1669, ress. de Dinan.

D’or au cerf au naturel ; à la bordure cannelée de sinople, chargée de dix annelets d’argent. (Arm. 1696).

Errault (orig. d’Anjou), sr de la Panne, par. de Moranne, — de Chémans.
D’azur à deux chevrons d’or.

François, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne de 1532 à 1538, puis président au sénat de Turin et garde des sceaux de France en 1543 ; Hervé, son frère, maître d’hôtel du duc d’Orléans en 1519.

Fondu dans la Saugère en Anjou.

Ertault, sr de la Bretonnière.

Maint, à l’intend. eu 1701, ress. de Nantes.

D’argent au léopard de sable, à l’étoile de gueules en chef.

Un échevin de Nantes en 1642.

Erzac (l’), voyez Arzac (d’).
Eschevin (l’), voy. Leschevin.
Esclarissac (d’), (orig. d’Auvergne), sr de Bréholou et de Kergaradec, par. de Fouesnant, — baron de Kernuz, par. de Plobannalec.

Maint, à l’intend. en 1702 et par lettres patentes de 1750.

D’or à deux lions affrontés de gueules, accomp. en chef de deux étoiles de sinople et en pointe d’un croissant d’azur.

Escomar, sr de Beauvais, par. de Vertou.
Déb. réf. 1669, ress. de Nantes.
Escorce (de l’), voyez Lescorce.
Escouble (l’), voyez Lescouble.
Escoubleau (d’), (orig. de Poitou), marquis de Sourdis, en Poitou, — marquis d’Alluyes, en Beauce, sr de Courtry, — du Greix et de la Morandière, par. de Corsept, — de la Motte, par. de Thouaré, — marquis de Pontcroix.

Parti d’azur et de gueules, à la bande d’or brochante.

Cette famille éteinte en 1823, s’est alliée aux Bretagne-Avaugour, Maillé de Carmen, la Roche-Saint-André, Charbonneau et Pépin de Belle-Isle. Elle a produit depuis 1385, cinq chevaliers ou commandeurs de l’ordre du Saint-Esprit, dont Henri, archevêque de Bordeaux, intendant de l’artillerie au siège de la Rochelle en 1627, † 1615.

Escoufflart, sr de Milleriz, — de Gaillou.

D’azur à trois gerbes de blé d’or.

Georges, vivant en 1539, marié à Guillemette de Bourgneuf ; Georges, auditeur des comptes en 159J. Fondu dans la Monneraye.

Escrivain (l’), (orig. d’Anjou), sr de Saint-Marc, — de la Richardière, — des Vairies, — de la Garenne, — de Chanteloup, — du Bois-Noblet.

Ext., réf. 1671, six gén., ress. de Dinan.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois roses de même (T. de S. Luc).

Jean, vivant en 1500 épouse Guillemette Langlais.

Escrots (d’), (orig. de Bourgogne), sr dudit lieu, — d’Estrées, — d’Uchon, — de la Tour-du-Bois.

D’azur à la bande d’or, chargée de trois écrevisses de gueules et accomp. de trois molettes d’or.

Cette famille portait jusqu’en 1584 le nom de le Pelletier ; elle a produit depuis : des commandeurs de Malte, un gentilhomme de la chambre en 1637, une fille à Saint-Cyr en 1710, deux maréchaux de camp en 1744 et 1781, et elle s’est alliée en Bretagne aux Feydeau, Juchault et Cornulier.

Escu (de l’), sr de la Sansonnaye et du Colombier, par. de Lanvallay, — comte de Beauvais en 1680, par. de Gévezé, — sr de Runfau, par. de Ploubezre, — de la Mancelière, par. de Baguer-Pican, — du Breil, — du Goust, par. de Malville, — de la Haye, par. de Lavau.

Anc. ext. chev. réf. 1668, sept gén., réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Lanvallay, év. de Dol.

D’azur à six billettes d’argent 3. 2. 1. ; au chef d’azur, chargé de trois targes d’argent.

Thomas, vivant en 1450 épouse Guillemette de Beauchesne ; Gilles, son fils, vivant en 1478 épouse Jacqueline Ferron ; Guillaume, homme d’armes de la retenue du baron de Pont-l’Abbé en 1464; plusieurs conseillers au parlement et présidents aux enquêtes depuis 1610.

Escures (des) (orig. du Bourbonnais, y maint, en 1667), sr de Pontcharrault, — de Ginzay.

De sinople à la croix ancrée d’argent, chargée en cœur d’une étoile de sable.

Philippe, chambellan de Charles, duc de Bourbonnais en 1425 ; des chevaliers de Malte depuis 1532 ; un chanoine, comte de Lyon en 1619 ; Constant, officier des vaisseaux du Roi, demeurant à Daoulas, évêché de Cornouaille, eut deux filles reçues à Saint-Cyr en 1733.

Escuyer (l’) (orig. de Normandie, y maint, en 1667), sr de la Papotière.

D’argent à la fasce d’azur, chargée de trois coquilles d’or, et accomp. de six merlettes contournées de sable, rangées 3. 3 ; aliàs : d’argent à six merlettes de sable 3. 2. 1., au chef de gueules chargé de trois coquilles d’or (G. G.).

Une fille à Saint-Cyr en 1692 et une dame de Saint-Cyr en 1759.

Esdrieux (d’), ou Drieux (des), sr dudit lieu, par. de Conquereuil, év. de Nantes.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois glands de même ; à la bordure de sable (G. le B.).

La branche aînée fondue en 1450 dans de Bruc.

Esmez, sr du Fretay et de la Villevalio, par. de Saint-Brandan, — de Trébuart, — de Kerservant, par. de Langoèlan, — de Créménec, par. de Priziac, — de Keraudren, par. de Ploërdut, — de la Coudraye, par. de Tréméoc.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Saint-Brandan, év. de Saint-Brieuc, Langoëlan, Priziac et Ploërdut, év. de Vannes.

De gueules à six billettes d’argent, 3. 2. 1.

Guillaume, épouse vers 1481 Guillemette Chatton.

La branche de Kerservant et de Créménec fondue au XVIe siècle dans Talhouët.

Esnoul, sr des Châtelets, près Lorient.

Coupé d’azur et de gueules, l’azur chargé de deux châteaux d’or et le gueules de deux ancres d’argent, en sautoir.

Un maire de la ville de Lorient en 1774, rapporteur du point d’honneur au tribunal des maréchaux de France, anobli en 1784.

* Esparbez (d’) (orig. d’Armagnac), sr de Lussan, — marquis d’Aubeterre, — sr de la Motte-Bardigues, — de Coignax, — de Flourès.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois merlettes de sable.

Jean, maréchal de France en 1620, marié en 1597 à Hippolyte Bouchard, vicomtesse d’Aubeterre, dont les descendants ajoutèrent dans quelques branches le nom de Bouchard à celui d’Esparbez ; une abbesse de Saint-Sulpice de Rennes en 1727 ; un commandant en chef en Bretagne en 1780, maréchal de France en 1783 † 1788.

Esperonnière (de l’), sr dudit lieu, par. de Princé, — de la Barre.

Déb., réf. 1671, réf. de 1513, par. de Princé, év. de Rennes (Protest. de 1788).

D’or à trois molettes de sable.
* Esperonnière (de l’) (orig. d’Anjou, y maint, en 1667), sr dudit lieu, par. de Vezins, près Cholet, — de la Roche-Bardoul, prés Chemillé, — de Vritz, par. de ce nom, — de la Ville-ès-Moles et du Henleix-Pommerais, par. de Saint-Nazaire.

Maint, au conseil en 1701, ress. de Nantes.

D’hermines fretté de gueules.

Un chevalier de Malte en 1659; un conseiller au parlement en 1752.

Espinay (d’), marquis dudit lieu en 1575 et sr de la Rivière, par. de Champeaux, — sr des Loges, par. de Chantepie, — de la Marche, par. du Pertre, — de Broons, par. de ce nom, marquis de Vaucouleurs, par. de Trélivan, — sr du Bois-du-Liers, par. de Chelun, — de Griflet, par. de Pleugriflet, — de Beauchesne, par. d’Elven, — de GrandBois, — de Maumusson, par. de ce nom, — vicomte de Blaison, sr de Durtal et baron de Mathefelon en Anjou, — sr de Sérigné, par. de la Bouèxière, — d’Yvignac, par. de ce nom.

Anc. ext. chev., réf. 1069, vingt gén., réf. de 1448 à 1513, par. de Champeaux, le Pertre et Chelun, év. de Rennes, et Pleugriflet év. de Vannes.

D’argent au lion coupé de gueules et de sinople, armé d’or ; aliàs : brisé pour les cadets, d’une bande d’azur, semée de fleurs de lys d’or (Sceau 1346) Devise : Repellam umbras.

Quatre frères de cette illustre maison à la conquête d’Angleterre en 1066 ; Alain, fils Péan, croisé en 1239 et 1248; Galeran, petit-fils du précédent, marié en 1308 à Alix de Champagné; Péan, portait la bannière de Jean de Montfort à la bataille d’Auray en 1364. Cette maison a encore produit des grands maitres et plusieurs chambellans des ducs de Bretagne et sis chevaliers de l’ordre de 1569 à 1600. Elle a donné à l’église Jacques, évêque de Rennes, † 1482, oncle de quatre frères évêques, savoir : 1o André, cardinal et archevêque d’Arles, de Bordeaux et de Lyon, † 1500; 2o Jean, évêque de Mirepoix, puis de Nantes et de Léon, † 1503 ; 3o Jean, évêque de Valence et abbé d’Aiguevive, au diocèse de Tours ; 4o Robert, évêque de Nantes, † 1493; Françoise, sœur des précédents, abbesse de Saint-Georges de Rennes, † 1520 ; Robert, abbé de Saint-Crépin, au diocèse de Soissons en 1520 ; Louis, abbé du Tronchet en 1558 ; Charles, abbé du Tronchet et de Saint-Gildas-des-Bois et évêque de Dol, † 1591 ; Perrette, abbesse de Saint-Georges, † 1522; Philipine, abbesse de Saint-Georges, † 1583 ;Jean, abbé de Saint-Méen † 1604; Urbain, abbé de Boquen en 1652.

La branche aînée s’est fondue en 1598 dans Schomberg, d’où le marquisat d’Espinay a passé par alliance aux la Rochefoucauld et par acquêt en 1633 aux la Trémoille qui le revendirent en 1719 aux le Prestre de Châteaugiron ; la branche de Broons s’est fondue en 1689 dans Lorraine-Brionne et la seigneurie de Broons était possédée en 1775 par les de Bruc ; la branche du Bois-du-Liers s’est fondue en 1579 dans Téhillac, puis Coëtlogon, Bois-Adam et par acquêt Gardin ; la branche de Vaucouleurs s’est éteinte en 1764.

Espinay (de l’), sr dudit lieu, de la Hauteville, de Trémar, de Buhel, de Lalier et de Malarit, par. de Plessé, — du Chaffault et de la Roche-Ballue, par. de Bouguenais, — de Monceaux, des Brétaudières et du Pesle, par. de Saint-Philbert, — de Briort et de Prénouveau, par. de Port-Saint-Père, — de Vilaire, — de la Pommeraye, — des Clouzeaux, — de Bedouan, par. de Donges, — du Housseau, par. de Carquefou.
Ext. réf. 1668, cinq gén., montre de 1544, par. de Bouguenais, év. de Nantes.

D’argent à trois buissons d’épines de sinople ; aliàs : de sinople à trois buissons d’argent. Devise : Sequamus quô fata vocant.

Jean, fils de Pierre, trésorier général de 1499 à 1524, épouse Bertranne Robelot ; Jean, auditeur des comptes en 1515 ; Guillaume, épouse en 1544 Marie du Chaffault, dame dudit lieu et de Monceaux ; deux pages du Roi en 1744.

Une branche transplantée en Poitou au xviie siècle y existe encore aujourd’hui.

Espinay (de l’), sr dudit lieu, par. de Saint-Malon, — de la Ville-Gélouard, par. de Saint-Pern, — de la Ville-Martin, — de la Motte, — de Launay, par. de Longaulnay.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1445 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

De sable au sautoir d’argent ; aliàs : accomp. de deux léopards de même.

Rolland, vivant en 1400, épouse Jeanne Tirecoq.

Les srs de Kerdélan, paroisse de Pluduno, et de Gardalaëz, paroisse de PlounévezPorzay, déboutés à la réformation de 1669.

Espinay (de l’), sr de la Patissière, par. de Brains, — du Champ-Bardoul, — de la Motte-Hallouard, par. de Bouguenais.

Ext., réf. 1670, huit gén., ress. de Nantes.

D’argent au fresgon ou petit houx arraché de sinople.

Jean, vivant en 1430, épouse Guillemette Blandin.

Espinay (de l’), sr dudit lieu, par. de Pire, — de Mauperrier, — de Bérue, par. d’Essé.

Anc. ext., réf. 1669, six gén., réf. de 1440 à 1513, par. de Piré, év. de Rennes.

D’argent au croissant de gueules, accomp. de six billettes de sable 3. 3.

Jean, vivant en 1513, marié à Etaisse de la Haye.

Le sr du Plessix, paroisse de Marcillé-Robert, débouté a la réformation de 1670.

Espinay (de l’), sr de Kerivallan. ress. de Pontivy.

D’argent au tronc d’arbre terrassé de sinople, poussant deux rameaux de même, soutenant chacun un oiseau de sable ; accomp. en chef de deux étoiles à six rais de même (Arm. 1696).

* Espinay (d’) (orig. de Normandie, y maint, en 1666), sr dudit lieu, — des Hayes, — du Boisguéroult, — marquis de Saint-Luc, — baron de Crèvecœur, — comte d’Estelan, — sr de Mezières, — de Ligneris, — de Vaux, — de Boisville et du Jaglu.

D’argent au chevron d’azur, chargé de onze besants mal ordonnés d’or. Devise : A Dieu sois.

Geoffroi, fils Guillaume, capitaine d’Arques et lieutenant-général du bailli de Caux pour le roi d’Angleterre, † 1449 ; François, grand-maître de l’artillerie de France en 1596, père 1o de Timolèon, maréchal de France en 1628 ; 2o d’Artus, abbé de Redon en 1600, qui fit rebâtir la maison abbatiale et assista aux Etats-Généraux de 1614 en qualité de député du clergé de Bretagne ; deux maréchaux de camp en 1788 et 1825 ; un capitaine de mobile tué à l’ennemi devant Orléans en 1870.

Espine (de l’), sr du Breil-l’Espine, — de Vauvert, par. de Comblessac, év. de Saint-Malo.

D’or à l’écu en abyme de gueules, à l’orle de huit merlettes de même (Sceau 1199), comme Fontenay.

Hamon, fait prisonnier au siège de Dol en 1173; Geoffroi, croisé en 1248.

Fondu au XIIIe siècle dans Anast.

Espine (de l’), sr du Bois-Taillé, par. d’Arbresec.

Réf. de 1427 à 1440, dite par., év. de Rennes.

D’azur à la colombe d’argent, perchée sur un rameau d’épines de sinople (Sceau 1276).

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois); Guillaume, scelle en 1276 les lettres du duc, portant changement de bail en rachat.

Espine (de l’), sr dudit lieu et de Kervaudoué, par. du Croisic.
Réf. de 1429 à 1455, par. de Couëron, év. de Nantes.

Parti au 1 : d’azur au lion d’argent ; au 2 : coupé au 1 d’azur à trois billettes d’argent en bande ; coupé au 2 fascé d’argent et d’azur.

René, page et premier domestique de Gaston d’Orléans en 1637. Le nom ancien de cette famille est Gentilhomme.

Espine (de l’) (orig. de Normandie), sr de * Grainville, — du Puy, — du Martray.
Maint, par arrêt du parlement de 1774, cinq gén.

Ecartelé aux 1 et 4 d’azur au trèfle d’or, accomp. de trois molettes de même ; aux 2 et 3 : d’azur à la fasce d’argent, chargée de trois coquilles de sable.

Un auditeur des comptes de Rouen en 1597.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Coëtanlem, Gilard de Keranflec’h et de Blois

Espinefort (de l’), sr dudit lieu, par. de Ménéac, — de Coètallen, par. de Languidic, — de Kermat, par. d’Inzinzac, — de Branbec, par. de Plescop.
Réf. et montres de 1448 à 1536, par. de Languidic et Inzinzac, év. de Vannes.

Losangé d’argent et de gueules (G. le B.).

Henry, capitaine de Rennes en 1342. Fondu dans Baud, puis Loisel.

Espinoze (d’) (orig. d’Espagne), sr de Losmonteros, — de la Lande, de Bouvet, de Pelletenche, de la Tour, de Richeroux et de Tartifume, par. de Port-Saint-Père, — de l’Estang, — des Renaudiêres, par. de Carquefou, — de Procé, par. de Sucé, — de la Morandais, par. de Savenay, — de la Hunaudais, de Saffré, du Bois-Rouault, de la Rousselière, de la Villebessac, et marquis de Frossay en 1764, par. de Frossay, —baron de Porterie en 1640, par. de Saint-Donatien, — sr des Portes, par. de Douiod, — de la Fosse en Nantes, — du Plessix-Grimaud, par. de Saint-Viaud, — du Pont-de-Gesvres, par. de Treillières, — de l’Angle, par. de Saint-Père-en-Retz, — du Sausay.

Ext., réf. 1669, cinq gén., montre de 1543, par. de Port-Saint-Père, év. de Nantes.

D’argent à l’arbre arraché de sinople, un griffon de gueules passant au pied ; mantelé au 1 : d’azur à la croix fleuronnée d’or, au 2 : d’or au cœur de gueules.

Bernardin, appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1543, épouse Jeanne Morin ; Bernardin, petit-fils des précédents, conseiller au parlement de la Ligue en 1593 ; plusieurs échevins de Nantes depuis 1594; un président aux enquêtes en 1622, et un abbé de Rillé en 1655.

La branche de Porterie fondue dans Rosmadec.

Espitalié (orig. de Languedoc), sr de la Peyrade, près Frontignan.

D’azur à la bande d’argent, chargée de trois mouchetures de sable, et accomp. à dextre et à senestre d’une gerbe de blé d’or, mouvante d’un croissant d’argent (Arm. 1696).


Espivent, sr de la Ville-Costiau, par. de Trémeloir, — de Mallebrousse, par. de Pordic, — de la Villeboisnet, — de Perran, par. de Plédran, — de la Villetrouble, — de la Villeguevray, — des Aulnais, — de l’Épine-Ormeaux.

Maint, au conseil en 1728, dix gén., réf. et montres de 1441 à 1569, par. de Trémeloir et Pordic, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la molette d’or, accomp. de trois croissants de même.

Guillaume, prête serment au duc entre les nobles de Goëllo

Este (d’) (orig. d’Italie), duc de Ferrare.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à l’aigle d’argent, couronnée d’or ; aux 2 et 3 : de France, à la bordure endentée de gueules et d’argent, qui est Ferrare.

Hippolyte, fils d’Alphonse, duc de Ferrare et de Lucrèce Borgia, évêque de Tréguier et cardinal en 1543, puis archevêque de Lyon, d’Auch et d’Arles, † 1572.

Estable (d’), sr de Kerhuélin, par. de Rospez.

Réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Rospez, év. de Tréguier. Gironné d’argent et de gueules de huit pièces (G. le B.),

Yvon, de la ville de Guingamp, signe un accord avec les Penthièvre en 1555. Cette famille portait le surnom de Tue-Larron.

Estaing (d’) (orig. du Rouergue, maint, en Champagne en 1668), marquis dudit lieu, — sr de Saillans, — comte de Crozon et marquis de Poulmic, par. de Crozon, év. de Cornouaille.

De France au chef d’or.

Suivant une tradition rapportée par la Ch. des B., Dieudonné d’Estaing reçut concession de ses armes à la bataille de Bouvines en 1214, pour avoir relevé Philippe-Auguste, renversé de cheval, et sauvé son écu.

Un vice-amiral en 1777, décapité en 1793 t marié en 1746 à Marie-Sophie Roussolet de Chateaurenaud, héritière de Crozon et Poulmic.

Estang (de l’), sr dudit lieu et du Dourduff, par. de Plougoulm.

Réf. et montres de 1448 à 1534, par. de Plougoulm, év. de Léon.

D’azur à deux carpes d’argent en fasce.

Une famille de même nom et armes en Languedoc.

Estang (de l’), en breton Stang (le), sr dudit lieu, par. de Plougar, — de Coëtivelec, par. de Plougourvest, — du * Rusquec, de Kermellec et du Pratmeur, par. de Plouvorn, — de Keraugon, par. de Plounéventer, — du Frout, par. de Taulé, — de Kerprigent, par. de Plougoulm, — de Mezily, — de Rosampoul.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plougar et Plougourvest, év. de Léon.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’or à la coquille de gueules, qui est l’Estang ; aux 2 et 3 : losangé d’argent et de sable, qui est du Rusquec.

Salomon, homme d’armes de la retenue de Jean de Penhoët en 1420 pour le recouvrement de la personne du duc, épouse Marie de Kerhoënt ; Prigent, arrière-petit-fils des précédents, épouse vers 1520 Méance, dame du Rusquec, et leurs descendants en ont écartelé les armes.

La branche aînée fondue vers 1635 dans Launay.

Estang (de l’), sr de Kerléan, par. de Ploudalmézeau év. de Léon.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur au soleil d’or ; aux 2 et 3 ; d’argent au rocher de sable (G. le B.).

Estang (de l’), év. de Léon.

De gueules à deux pals de vair (G. le B.).

Estang-hingant (de) ou Stanghingant (de), sr dudit lieu et de Restinois, par. de Meslan, — du Merdy et de Keranhoat, par. de Saint-Caradec, — de Montbrun, — de la Grandville, — du Mené et de Sconhel, par. de Caudan, — du Portzguen, — des Touches, — du Souchet.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Meslan, Plœmeur, Lesbin et Saint-Caradec, près Hennebont, év. de Vannes.

De gueules au sautoir d’argent, comme Guillemet.

Richard, petit-fils Alain, vivant en 1480, épouse Marie de Kergourhin.

La branche aînée fondue dans Jèguic ; la branche de Restinois fondue dans des Hayeux.

Estic (l’), voyez Lestic.
Estienne, en breton Stéphan, sr Kermez et de Kerbridou, par. de Pommerit-Jaudy.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

D’argent au lion d’azur, chargé de trois fasces de sable (G. le B.).

Ce nom est employé dans les réformations et montres de 1481 à 1562, paroisse de Paule, év. de Cornouaille, et l’on trouve aussi Jean. Stéphan, de la paroisse de Réguiny, év. de Vannes, anobli en 1458.

Estienne, sr de Meslen, par. de Plouzévédé.

Anc. ext., réf. 1670, six gén., réf. et montres de 1441 à 1534, dite par., év. de Léon.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois coquilles d’or.

Guillaume, vivant en 1503, épouse Azénor de Guernisac.

Estienne, sr de Kervéguen et de Penanec’h, par de Guimaëc, — de Triévin, par. de Plouëzoc’h, — de Keranrouxet de Launay, par. de Ploujeau, — de Kerhingant, par. de SaintQuay, — de Keralivin, par. du Minihy de Léon, — de Leiagouez, par. de Locquirec, — de Kerviziou, par. de Plestin, — de Cazin, par. de Plouigneau, — de la Vieille-Motte, par. de Tonquédec.

Réf. et montres de 1426 à 1543, par. de Guimaëc, Plouëzoc’h, Ploujean et Saint Quay, év. de Tréguier. D’azur à trois coquilles d’or. Devise : Esto quod esse debes.

Jean, secrétaire du duc en 1439.

La branche de Kervéguen fondue vers 1577 dans Goësbriand, puis en 1651 Kermenguy ; la branche de Penanec’h fondue vers 1603 dans Kerbouric. Cette famille et la précédente paraissent avoir une origine commune.

Estienne, sr du Garz, par. de Bourbriac.

Anc. ext., réf. 1669, quatre gén., réf. et montres de 1463 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à trois fasces de gueules, accomp. de huit mouchetures d’hermines 2. 2. 2. 2 ; au chef cousu d’or, chargé de deux fleurs de lys de sable.

Prigent, vivant en 1543, épouse Catherine Stéphan.

Estimbrieuc (d’), sr dudit lieu, par. de Guéhenno, — de Valleine, — de Villeneuve par. de Sarzeau, — du Prassais, par. de Sérent.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1448 à 1536, par. de Guéhenno, év. de Vannes.

D’argent à trois quintefeuilles de sable. Devise : Iterum virescet.

Briant, vivant en 1448, épouse Eonette Moro, de la maison du Ilaut-Quilly ; Raoul, tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488.

La branche ainée fondue au xvie siècle dans la Chesnaye.

Estival, sr de Liger, ress. de Fougères.
D’or au chevron de gueules, accomp. en chef de deux molettes de sable et en pointe d’une tête et col de cheval de même (Arm. 1696).
Estoile (de l’) sr dudit lieu, par. de Langoat, év. de Tréguier.
D’azur à trois étoiles d’or.

Eon, célèbre sectaire, condamné par le concile de Reims à la prison perpétuelle, où il mourut en 1148, était de cette famille dont les possessions appartenaient en 1660 aux Geslin de Trémargal.

Estoré, sr du Grazil, par. de Guéhenno.
Déb. réf. 1670 ; réf. et montres de 1481 à 1536, dite par., év. de Vannes. D’argent au croissant de sable, surmonté d’une fleur de lys d’or.
* Estourbeillon (l’) sr de l’Estourbillonnaye, par. d’Ercé près Gosné, — du Brin, par. de Saint-Marc-le-Blanc, — de la Planchette, par. de Saint-Médard-sur-Ille, — de la Saviuaye, — de la Hunaudière. — de la Béchère, par. d’Acigné, — du BoisJoubert, par. de Donges.

Anc. ext. réf. 1668, cinq gén., réf. de 1427 à 1513, par. de Saint-Médard-sur-Ille et Acigné, év. de Rennes.

D’argent au griffon de sable, armé et lampassé de gueules. Devise : Crains le tourbillon.

Pierre, témoin en 1093 d’une fondation d’André de Vitré au prieuré de Sainte-Croix de Vitré; Jean, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Perrot, écuyer dans une montre de 1383 ; Pierre, prête serment au duc entre les nobles de Rennes en 1437 ; Bonabes, vivant en 1500, épouse Louise de Pellineuc ; un page du Roi en 1773.

Estrades (d’), (orig. de Guyenne), sr de Bonnel, — des Colombiers, — de Campagnac, — marquis de Fouquerolles.

De gueules au palmier d’or, terrassé de sinople ; au lion d’argent couché au pied.

Jean, enseigne de la compagnie d’ordonnance de M. de Bellegarde, anobli en 1580, aïeul : 1o de Geoffroi, maréchal de France en 1675, † 1686 ; 2o de Jean, évêque de Périgueux, puis de Condom et abbé de Saint-Melaine de Rennes, + 1684, et enterré au milieu du chœur de cette église ; François, neveu du précédent, abbé de Saint-Melaine, † 1715.

Estrées (orig. d’Artois), duc d’Estrées en 1648, — marquis de Cœuvres, — comte de Nanteuil, — marquis de Thémines et de Cardaillac, pairs de France.

Fretté d’argent et de sable ; au chef d’or, chargé de trois merlettes de sable.

Jean, élevé page de la reine Anne et grand-maitre de l’artillerie de France en 1561, père d’Antoine, grand-maitre de l’artillerie, ce dernier père de la belle Gabrielle, maîtresse d’Henri IV. Cette maison a encore produit trois maréchaux depuis 1648 et deux vice-amiraux de France, lieutenants-généraux au comté Nantais ; deux abbés de Vertou en 1644 et 1709, et un abbé de Villeneuve en 1677, archevêque de Cambrai en 1716.

Estuer (d’) sr dudit lieu, par. de Bréhand-Loudéac, — de la Ville-Basse, — de la Hunaudière, — de Castelriec, par. de Reguiny, — de Guergestin, par. de Cléguérec, — de Talhouët, — de Saint-Maudan, par. de ce nom, — du Plessix-Monteville, par. de Guégon.

Anc. ext., réf. 1670, sept. gén. ; réf. et montres de 1423 à 1536, dites par., év. de Saint-Brieuc et Vannes.

D’argent au sautoir de gueules (Sceau 1376), comme du Breil d’Iffendic. Devise : Nec adversa recuso.

Alain, témoin d’un accord entre les vicomtes de Rohan et de Léon en 1288; Jean, chambellan du duc Pierre en 1451, n’eut qu’une fille mariée à Jean Cadoret, dont les descendants prirent les nom et armes d’Estuer ; Thomas, maître de l’artillerie de Bretagne et échanson de la reine Anne en 1500, épouse Isabeau d’Avaugour ; Jean, sr de Talhouët, vivant en 1536, marié à Louise de Coëtrézo.

La branche aînée fondue en 1513 dans la Roque.

Thomas, juveigneur, se fixa vers 1400 en Saintonge, où ses descendants furent seigneurs de Saint-Mégrin par alliance avec les Pons. Cette branche, qui a produit un favori d’Henri III, tué en 1578 par le duc de Guise, a été en possession des seigneuries de la Barde, et de Caussade, par alliance avec les Caussade ; de la principauté de Carency et du comté de la Vauguyon, par alliance avec les Pèrusse des Cars. Elle fut substituée aux nom et armes de Caussade en 1538 et s’est fondue dans les Quèlen en 1653.

Etampes, ville et comté en Gâtinais.

De Bretagne à la bordure engreslée de gueules (Sceau 1560).

Ce comté, donné en 1421, par le Dauphin depuis Charles VII, à Richard de Bretagne, fils du duc Jean IV, a été possédé depuis par la maison de Bretagne et a été érigé en duché en 1536 en faveur de Charles de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre.

Eudo, sr de Kerlivio, par. de Saint-Caradec d’Hennebont, — de Keronic, par. de Pluvigner, — de Kerdroux, près Hennebont, — de Trescoëdic, — de Kerroman, par. de Plœmeur, — de Kermoguer, par. de Moëlan.

Maint, par lettres patentes de 1701 et par arrêt du conseil de 1758, huit gén., ress. de Vannes.


D’argent à une hure de sanglier arrachée de sable, défendue d’argent.

François, épouse en 1525 Jeanne Gilouart ; un conseiller au parlement en 1690; un lieutenant-colonel, au régiment Colonel-général (dragons) en 1758.

Eudoux, sr de Kerbiguet et du Mené, par. de Rignan, — de Kerolivier, par. de Sarzeau, — de Kerdavid, par. de Remungol, — du Quistinic, par. de Moustoir-Radenac, — de la Villeneuve et de Porman, par. de Reguiny.
Déb. réf. 1670 ; réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes. D’argent à trois feuilles de châtaignier de sinople.
Euzénou, sr du Quélennec, par. de Plusquellec, — des Landelles, — du Cosquer, par. de Combrit, — de * Kersalaun, par. de Leuhan, — vicomte de Trévalot, puis marquis en 1775 sous le nom d’Euzénou et sr de Kervégant, par. de Scaër, — de Rustéphan, par. de Nizon, — de Kerbiguet et de Kerguz, par. de Gourin.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1445 à 1536, par. de Plusquellec, év. de Cornouaille.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur plein ; aux 2 et 3 : d’argent à la feuille de houx de sinople en pal.

Payen, croisé en 12*8 (Cab. Courtois) ; Conan, vivant en 1380, marié à Marguerite de Kerméno ; deux conseillers au parlement en 1739 et 1775 ; un général de brigade en 1861.

Eveillard (orig. d’Anjou), sr de Livois, — de la Boulaye, par. de Retton.
Maint, par les commissaires en 1698.

D’azur à trois trèfles d’or, une étoile de même en cœur.

André, fils Macé, conseiller au présidial d’Angers en 1590, marié à Anne Ayrault ; deux conseillers au parlement de Bretagne en 1688 et 1724. Le sr de Cartion, paroisse du Loroux-Bottereau, débouté à la réformation de 1668.

Eveillard, sr de Trélan, — de la Vallée, par. de Plestan.

Déb., réf. 1669 ; réf. et montres de 1460 à 1513, par. de Plédéliac, év. de Saint-Brieuc.

D’or à huit tourteaux d’azur, 4. 4., accomp. de neuf étoiles de gueules en orle (Arm. 1696).
Eveillon (or. d’Anjou), sr des Fauconnières.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois roses de même (Arm. 1696).

Augustin, auditeur des comptes en 1726.

Even, sr de Kereven, par. de Hengoat, — de Kernechou, par. de Quimper-Guézennec.
Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Quimper-Guézennec et Plouëc, év. de Tréguier.

Charles, anobli en 1417.

Even, sr du Rozel, — de la Gauretais, — de Puymauger, par. de Toussaints, év. de Rennes.

Maint, a l’intend. en 1700.

D’azur à six coquilles d’argent, 3. 3 et 1.

René, secrétaire du Roi en 1642.

Even, év. de Rennes.

D’or à l’ancre de gueules en pal, chargée d’un chevron de sinople ; à la bordure de gueules.

Un commissaire général de la marine, créé chevalier par lettres de 1815.

Evesque (l’), sr de la Silandais, par. de Chavagne, — du Molant et d’Ossac, par. de Rréal, — de Langourla, par. de ce nom, — du Cléyo et de la Gaudinais, par. de Caro, — de Kerjean, par. de Marzan, — de Lorseil, — de Saint-Eloy, — de Brignon, d’Ust, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Ménorval, par. de Guern, — de Kerfas, par. de Limerzel.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Chavagne, év. de Rennes, Bréal et Caro, év. de Saint-Malo et Marzan, év. de Vannes.

De sable à la bande écotée (aliàs : au chef) d’argent, chargée de trois fleurs de lys de gueules (Sceau 1380).

Guillaume, juge universel de Bretagne en 1380, épouse Jeanne de Montfort ; Mahé , leur fils, chambellan du duc Jean V en marié à Servanne du Houx ; deux chevaliers de l’ordre du Roi depuis 1580.

La branche de Langourla fondue vers 1683 dans Lantivy.

Evesque (l’), sr de la Haye, par. de Mauron, — de Saint-Jean, par. de Saint-Malon, — de Remarquer, par. de Pleumeur-Gautier.

Réf. et montres de 1426 à 1543, par. de Mauron et Saint-Malon, év. de Saint-Malo et Pleumeur, év. de Tréguier.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois têtes de léopard de même, lampassées de gueules.

Pierre, vivant en 1480, époux de Françoise Chauvin, père de : Jean, marié vers 1513 à Marguerite Arel, dame de Kermarquer, dont la postérité s’est fondue dans Budes.

Evesque (l’), sr du Pont-Harrouart et de la Corbinaye, par. de Saint-Judoce, — de la Sauldraye, par. de Bonaban.
Réf. et montres de 1429 à 1513, dites par., év. de Dol.

Ecartelé d’azur et de sable, à la croix denchée d’argent, sur le tout( Arm.de l’Ars.).

Evesque (l’), sr de la Ferrière, év. de Vannes.

Ecartelé au 1 : de sinople, à trois étoiles malordonnées d’argent ; au 4 : de sinople à cinq chevrons d’argent ; aux 2 et 3 : de gueules à la branche d’olivier d’or.

Un sénéchal de la Gacilly en 1717 ; maire de Redon en 1780, père d’un général de division en 1813, comte de l’empire et pair de France, † 1834.

Pierre, sr de Champguibert, ancien receveur des fouages de Vannes, demeurant paroisse de la Chèze, évêché de Saint-Brieuc, débouté à la réformation de 1669; nous ignorons s’il appartenait à la même famille.

Expilly (orig. du Dauphiné), sr de la Poipe.

D’azur au coq d’or, barbelé de gueules ; au chef d’or, chargé de trois molettes de sable.

Un député aux États-Généraux de 1789, évêque constitutionnel du Finistère, en 1790, décapité en 1794.