Monsieur Mystère/Texte entier

Felix Bemelmans, éditeur (p. 1-275).

Monsieur Mystère




Paris. — F. Bemelmans, imprimeur-éditeur, 12, rue Git-le-Cœur



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Monsieur Mystère



I


Le bal allait encore durer deux heures au moins. Mais les personnages officiels commençaient à déserter les salons. Quelques mondaines avaient déjà enlevé leurs loups de satin pour respirer à l’aise. On attendait fébrilement l’arrivée de quelqu’un qui, à en juger par les airs d’impatience que prenaient plusieurs dominos, devait avoir fixé un rendez-vous auquel il ne se pressait guère d’arriver. Les lustres blémissaient. Sur les banquettes de velours s’étalait, de temps à autre, quelque chef de bureau de ministère, que sa situation hiérarchique obligeait à faire acte de présence aux soirées d’un haut fonctionnaire. La gravité de commande trahissait en lui et chez ses pareils la situation du subordonné, auquel il était enjoint par ses chefs, de ne pas se mêler trop aux groupes aristocratiques, de ne commettre aucun acte de familiarité, lui rappelant si, par hasard, il l’eut oublié, qu’il n’était là, pour ainsi dire, qu’à titre de valet chez le maître.

L’un de ceux-là, à figure sournoise, au dos voûté, à la cravate blanche remontante et mal attachée, aux cheveux gris, dont l’aspect général participait à la fois de l’aigrefin et du repris de justice, regardait curieusement un groupe de quatre parisiennes, debout près du socle d’une statue.

— Qu’espionnes-tu, Labatie ? lui demanda quelqu’un en lui frappant sur l’épaule.

— Chut ! fit Labatie en se retournant à peine ; si l’on t’entendait ! Il s’agit des amies du patron. Fais-toi petit, mon bonhomme, elles vont passer de notre côté.

En effet, les quatre femmes traversèrent la galerie de biais. L’une d’elles, plus rieuse que les autres, avisa Labatie.

— Nous allons en avoir le cœur net, déclara-t-elle à voix haute.

Et, s’adressant au pseudo-fonctionnaire qu’elle prenait pour un domestique :

— Dites-moi, mon brave, allez donc demander de ma part, à M. Andelmar, s’il prétend nous faire poser longtemps. Voilà trois quarts d’heure qu’il devrait être ici.

— J’y vais, Madame ! répliqua Labatie avec un sourire obséquieux, bien que rageant au fond de l’âme d’avoir été confondu avec un valet, lui, un attaché du ministère de l’intérieur.

Il s’éloigna dans la direction des appartements du maître de la maison.

Mais, pendant ce temps, celui que l’on cherchait apparut tout à coup dans un des salons latéraux.

— Enfin !… s’exclamèrent les quatre intrépides en l’apercevant.

Et l’un des dominos ajouta comme en aparte, mais de façon à être entendu d’un invité attentif :

— Qui croirait, en le voyant si grave, si éteint, pour le moment, que ce garçon-là s’est déculotté chez chacune de nous ?

Et celle qui avait ainsi parlé, éclata d’un rire strident, d’un rire de détraquée, qui monta jusqu’aux frises, et dont le timbre alla frapper l’oreille de Louis Andelmar.

Il reconnut les rieuses, leur adressa un signe d’intelligence qui signifiait : « prenez patience, je suis à vous dans quelques minutes. »

Elles se pourléchaient d’avance les lèvres, en songeant aux bonnes farces qu’elles s’étaient promises, en compagnie de ce fier viveur, dans les bras robustes duquel elles aimaient à se vautrer. Elles pensaient aux caresses de cocher dont il allait les régaler. Et cela leur semblait un piment, à ces noceuses, comparé aux fades tendresses de leurs amants en titre, qu’elles se juraient bien de tromper, cette nuit-là, avec Andelmar. Mais il ne fallait pas qu’il s’attardât plus longtemps. Cela devenait intolérable.

L’une d’elles, qu’on appelait « la petite marquise » sorte de gamine blonde et mièvre, se détacha résolument de ses compagnes, et alla s’accrocher au bras d’Andelmar.

— Voyons, lui demanda-t-elle, à voix haute, as-tu fini de jouer avec ces pantins ?

— Mais, ma chère, répliqua-t-il en se laissant entraîner, ces « pantins » me sont nécessaires pour mes représentations à bénéfice.

— Qui nous coûtent gros… tu le sais ? à nous tes humbles justiciables.

— Bast ! suis-je le seul qui aime le clinquant sur le dos et le blanc aux joues ? D’ailleurs, malgré mes fonctions d’homme sérieux, ça n’empêche pas ma fantaisie de caracoler. C’est quelquefois bon de se ficher du monde… Et je te l’ai prouvé !

— C’est parfois un jeu dangereux. Mais nous savons que tu aimes l’extraordinaire, l’impossible. Ça ne m’étonnerait pas qu’un jour tu arrêtasses la foule de tes invités en leur tirant la langue.

— Pour l’instant, je la tire en effet… mais de soif — car, c’est mauvais ton de boire chez soi. — Ah ! ça, mes bichettes, où m’emmenez-vous comme cela…, en sortant d’ici ?

— Viens toujours. Il est deux heures et demie, c’est une bonne heure pour les gens vicieux comme toi.

— Si tu disais comme nous, au moins, riposta-t-il en lui entourant la taille.

— Eh bien, soit, comme nous. Mais dépêche-toi, tu nous fais mourir d’impatience.

— Voilà ! voilà !… le temps de m’envelopper d’un vêtement et je vous suis.

Sur un signe, un valet s’était approché et avait couvert son maître d’un large manteau brun qui cachait complètement son costume brodé.

Les quatre dominos avaient remis leurs masques, et s’étaient emmitouflés de rotondes fourrées.

La petite troupe féminine, entourant le galant préfet, descendit le grand escalier d’honneur de l’hôtel avec de grands éclats, qui faisaient retourner quelques braves bourgeois emmenant leurs « dames ». Seuls, les huissiers impassibles, raides, se rencoignaient dans les embrasures des portes, de façon à ne pas paraître s’apercevoir de ce qui se passait.

D’en bas, on entendait les derniers accords de la musique de Strauss. La mesure en devenait si précipitée qu’elle trahissait l’énervement général des musiciens, suants, soufflants, éreintés, forcés de tenir jusqu’au jour, et jetant des regards de forcenés dans le vide des salles qui n’achevaient pas de se désemplir.

On s’était engagé sur le Pont-au-Change sans avoir décidé l’itinéraire de l’épopée. Il gelait à pierre fendre. Les quatre femmes, comme des pieuvres, se pendaient aux bras d’Andelmar qui, intérieurement, avait fait de sa sortie avec elles, un prétexte aux yeux de sa valetaille, mais en réalité, ne s’était esquivé du bal que pour se dérober à l’étiquette de l’amphytrion. — Elle n’y était pas ! songeait-il par moments, lorsque les agaceries de ses compagnes lui laissaient un instant de trêve ; non, elle n’y était pas ! Elle aura profité de ce que je me trouvais forcé de faire acte de présence chez moi, pour le recevoir, lui. Oh ! mille diables d’enfer !… si je savais qu’elle fût dans sa chambre maintenant !…

Il frappa du pied le pavé, oubliant qu’il était en partie galante. Les quatre dames éclatèrent de rire et s’accrochèrent à lui plus étroitement encore.

— N’essaie pas de nous échapper, s’écria l’une d’elles ; c’est peine inutile. Tu nous a invitées, nous sommes en force, nous allons ameuter les populations si tu ne cèdes pas de bonne grâce. Il est trop tard pour revenir sur tes promesses.

— Eh bien, soit ! répliqua-t-il en paraissant se rendre. Je vais vous conduire chez Verdier, aux Halles, manger des huîtres.

— C’est dit !

Andelmar pestait de toutes ses forces.

— Oui, c’est convenu. Nous allons rire.

— Il répond cela comme une menace.

— Du tout, mes poulettes,… nous allons rire, puisque nous allons boire.

— À la bonne heure !… Il redevient gentil.

— Oui, nous allons boire, continua ironiquement Andelmar. Aux parasites de l’amour, qui exploitent l’amour d’un homme pour la monnaie et l’influence que cela leur rapporte… je boirai donc à vous, chère madame Ardant. — À celles qui préfèrent les petits vices ayant cours aux grandes diablesses de vertus démonétisées… c’est à vous que cela s’adresse, aimable marquise d’Outreval. — À celles qui vendent les autres, faute de pouvoir se vendre elles-mêmes… ce sera votre tour, belle madame Rougé. — À la sottise gonflée de la parvenue, qui compte tout pour l’argent qu’elle a, et rien pour l’esprit qu’ont les autres et qu’elle n’a pas… vous voyez que je ne vous oublie point, comtesse Lupanoff. Et maintenant, mesdames, demandez, ordonnez, faites-vous servir…

— Si vous videz votre sac dès le vestibule, observa en riant la marquise d’Outreval, il ne restera rien pour le salon.

On était arrivé chez Verdier. Andelmar poussant la porte, une bouffée d’air chaud frappa le visage des nouvelles venues, sous leurs masques de velours. Elles gravirent en silence le petit escalier, tandis que le patron de l’établissement, le dos courbé très bas, ouvrait la porte d’un cabinet réservé.

Le souper commença bruyamment. Au milieu du second service, Andelmar, un peu parti, menaçait de couper les lacets des corsages de bal de ces dames, si elles ne s’exécutaient pas de bonne grâce. Mais c’était tout.

— Encore quelques instants et il sera à point, observait à voix basse Mme Ardant, dont la tête classique tranchait comme un pur camée sur la beauté mièvre de ses amies.

Et elle souriait d’un sourire de sphinx.

Les autres attendaient, calculaient le degré de résistance qu’elles auraient à fournir aux caresses lascives qu’elles s’apprêtaient à recevoir. Mais, Andelmar, qui n’était pas suffisamment chatouillé par leurs provocations, tendait l’oreille ; car, derrière la cloison, dans la salle commune, on entendait les piaffements et les éclats de voix des rouleuses de trottoir avec leurs souteneurs.

— À la bonne heure ! dit-il, en envoyant un siphon d’eau de seltz dans les seins nus de Mme Rougé, elles sont amusantes celles-là ! elles conviennent franchement que le derrière joue le principal rôle dans les relations qu’on a avec elles. Ça n’est fichtre pas comme vous…

— Insolent ! drôle ! cria la marquise, prête à se jeter sur lui… dans l’espoir qu’il la garderait.

Mais il s’était levé, vidant d’un trait une coupe de Champagne.

— Il devient grossier, c’est bon signe, soupirait la comtesse Lupanoff.

— Voyons, mon cher minotaure, riposta Mme Ardant, nous sommes pourtant bonnes à dévorer, et nous voici dans votre antre !

— Votre comparaison pèche par la base. Le minotaure ne dévorait que les virginités… et vous n’avez plus rien à dévorer les unes ni les autres.

Elles savouraient le plaisir d’être traitées en filles, lorsque de nouveaux cris de joie, poussés par les ribaudes du trottoir, firent dilater les narines d’Andelmar.

— Hein ! reprit-il en enfonçant les pouces dans son gilet, en ont-elles plein la gorge, ces gamines ! Elles n’ont encore bu que de l’eau rougie et elles sont ivres. Parlez-moi de ça, au moins ! Un doigt d’eau-de-vie les émoustille, les rend frétillantes comme des carpes. Y a rien qui vous réveille comme la vue de ces petites frimousses-là. Vous direz ce que vous voudrez… moi, d’abord, y m’ faut çà quand je sors de ces représentations à tra la la… comme celle de ce soir.

— Est-il insolent ? On croirait presque qu’il est né…

— Dame, si vous croyez que vous êtes amusantes au bal ?… Si on risque un mot de trop devant la galerie, en votre présence, vous faites une tête… jamais vous ne consentez à reconnaître l’homme avec qui vous avez couché la veille.

La marquise était furieuse. Les autres se tordaient de rire.

Andelmar s’était levé et avait entr’ouvert la porte donnant dans la salle commune. Son gilet déboutonné, sa cravate blanche dénouée, dévoilaient suffisamment qu’il était gris. Deux ou trois fines drôlesses, à l’œil futé, avaient jeté un regard du côté du cabinet, et chuchotaient en se montrant les grandes dames. Lui, qui commençait à s’ennuyer, cherchait l’occasion de s’esquiver, et esquissait des jeux de physionomie avec une petite pierreuse, qui signifiaient :

« Débarrasse-moi donc de ces grandes dindes-là qui n’ont fait usage pour moi d’aucun stimulant, et sur lesquelles il est nécessaire d’en user, au contraire, si on veut les satisfaire. »

Il n’en fallut pas davantage pour que sa prière se trouvât de suite exaucée.

L’une des filles, qui paraissait avoir la langue la mieux affilée, se leva de table, entra sans façon dans le cabinet, s’accouda au bord de la table, et dit, en regardant la marquise dans le blanc des yeux :

— Ah ça, en avez-vous fini avec vos manières ? Vous l’embêtez ce garçon. Y n’en peut plus.

Mme Ardant s’était à moitié soulevée d’indignation, prête à éclater.

— Laissez parler l’innocence, cria Andelmar.

— Tais-toi, bibi, si tu veux qu’on s’explique. Je vais d’abord te prouver qu’on se fiche de toi en te promettant plus qu’on ne peut tenir. Y en a pas une de ces licheuses qui soye capable de faire éprouver du plaisir à un homme quand il est couché avec elle. — Celle-ci, continua la petite en désignant Mme Rougé, est déjà vieille ; elle doit avoir besoin de voir de la viande crue pendant une heure, pour s’exciter… et, encore, elle n’arrive pas toujours à… ce qu’on lui demande. — Celle-ci — et l’enfant regardait Mme Lupanoff — elle exige qu’on lui raconte des histoires de viol qui durent au moins deux heures, pour être mise à point. — Celle-là…

— Assez ! assez ! interrompit Andelmar, qui commençait à redouter la fureur de ses entraîneuses, et les revanches sanglantes qu’il les savait capables de prendre sur lui. — Va-t’en, va, mon petit chou ! tu ne sais ce que tu jabottes.

— C’était pas la peine, alors, de m’appeler par tes signes de détresse, riposta la persilleuse sans le moindre embarras. T’as voulu m’avoir, me v’là. Je ne sortirai pas sans toi.

Andelmar se pencha vers le groupe des quatre femmes, blanches d’indignation.

— Je vais vous en débarrasser, leur dit-il à voix basse. Si on la laisse aller, elle fera scandale ; il y a peut-être un reporter dans quelque coin.

Et, sans attendre la réponse, il saisit son chapeau et son manteau, prit le bras de la petite, et sortit du cabinet assez rapidement.

— C’est intolérable ! s’écria Mme Ardant en s’emparant d’une poire qu’elle se mit à peler majestueusement.

Les trois autres sentaient leurs paupières alourdies. Des larmes leur montaient aux yeux en songeant aux choses évanouies.

— Du thé, Joseph ! cria la comtesse Lupanoff au garçon qui s’avançait et qui salua en recevant les ordres de celle qui venait de dévoiler assez clairement, en l’appelant par son nom, que ce n’était pas la première fois qu’elle se montrait dans l’illustre taverne.

Cinq minutes s’écoulèrent. La conversation languissait. Le chasseur s’avança.

Qu’est-ce ? interrogea la marquise.

— Faut-il une voiture pour ces dames ?

— Comment ! une voiture ?… Est-ce qu’il est parti ?

— Oui, madame.

— Il a osé ?

— C’est une honte… une pure infamie ! Nous laisser seules en ce cabaret à pareille heure !…

Elles s’étaient levées chancelantes, rageuses, emportées, vomissant les injures contre Andelmar, ne sachant quelles épithètes lui appliquer.

— Cela n’est pas possible ! il n’a pas poussé le cynisme jusque là… nous abandonner à cinq heures du matin en pareil lieu !

— Le thé refroidit, remarqua Mme Rougé. En voulez-vous, comtesse ?

Et, stoïquement, elle s’en versa une tasse.

— Si ces dames ont besoin de quelqu’un pour les reconduire ? insinua poliment le garçon.

— Allons, mes belles, il s’agit d’avaler l’affront et de rentrer. Nous lui revaudrons ça, soyez tranquilles.

— Il ne manquerait maintenant, pour comble, qu’une infamie nouvelle… qu’on nous présentât l’addition à payer.

Elles n’eurent pas cette humiliation, le personnage était connu du patron. Elles redescendirent en se cramponnant à la rampe de l’escalier du restaurant, trébuchant presque. Un fiacre attendait à la porte.

— Ces dames n’ont besoin de rien ? insista encore l’obséquieux Joseph, qui avait à cœur de se montrer correct jusqu’à la fin. Ces dames ne désirent vraiment rien prendre en montant en voiture ?

— Pas même un lavement ! riposta Mme Lupanoff, dont la fureur ne pouvait se contenir, et en grimpant dans le sapin maculé de boue, qui partit au galop de ses deux rossinantes, emportant les quatre mystifiées.


II


D’où venait-il et d’où sortait-il, cet homme appelé à régenter la généralité des bouges parisiens ? où l’on aurait pu maintes fois le surprendre lui-même en ces lieux inavouables, réglant avec parcimonie ses conditions pour coucher avec une drôlesse.

Il était né sur les bords du Rhône, où le bruit des orgies impériales lui inspirait, en sortant de rhétorique, la folle envie de devenir un jouisseur. La femme était au bout de tous ses rêves d’adolescent, et ce n’était pas par conviction que, plus tard, il voulait saper les pouvoirs établis, mais bien Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/31 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/32 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/33 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/34 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/35 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/36 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/37 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/38 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/39 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/40 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/41 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/42 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/43 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/44 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/45 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/46 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/47 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/48 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/49 Page:Montifaud - Monsieur Mystere.djvu/50 Page:Montifaud - 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— Qu’est-ce que ça prouve ? riposta d’Erighen après une pause ; le vent est aux idées républicaines : rien à changer, rien à entreprendre, les princes le savent, aussi bien orléanistes que bonapartistes.

— Ça prouve une chose, mon très cher : c’est que sous tous les régimes politiques, mais principalement aujourd’hui, l’époque qui se dessine aura à compter avec les femmes…

— Dites donc, ce n’est pas moi qui m’en plaindrai.


Collection des Nouvelles

DE

MARC DE MONTIPAUD

ENTRE MESSE ET VÈPRES

ou

LES MATINÉES DE CARÊME

Au faubourg Saint-Germain

SEPT VOLUMES SUR PAPIER DE HOLLANDE

AVEC EAUX-FORTES


Première matinée : Ad majorem Dei gloriam ; — Un point d’orgue 
 2 fr.
Deuxième matinée : Midi à quatorze heures 
 2 fr.
Troisième matinée : Une brimade dans le grand monde ; Comment on entre au Paradis 
 2 fr.
Quatrième matinée : Le Père Ambroise. 
 2 fr.
Cinquième matinée : Le Gendarme au couvent. 
 2 fr.
Sixième matinée : Un mariage par expertise 
 2 fr.
Septième matinée : Avant la noce 
 2 fr.
LES NOUVELLES DROLATIQUES
DIX VOLUMES IMPRIMÉS SUR PAPIER DE HOLLANDE AVEC EAUX-FORTES


Premier volume : Les Délices de l’Esprit-Saint et la Bassinoire ; — Le Calice de Mme de Trigonec (ouvrage condamné). — Se vend à Bruxelles 
 3 fr.
Deuxième volume : Un mariage à Constantinople — Un point de tapisserie 
 2 fr.
Troisième volume : Un sérail à vendre ; — La Pénitence du curé de Tilly 
 2 fr.
Quatrième volume : La chaste Suzanne ; — Une messe blanche 
 2 fr.
Cinquième volume : L’Amende honorable ; — Le Téléphone 
 2 fr.
Sixième volume : Le Curateur ; — Le Nécessaire et le Superflu 
 2 fr.
Septième volume : La Nourrice sèche ; — Par procuration 
 2 fr.
Huitième volume : Le Commis de chez Richard 
 2 fr.
Neuvième volume : Le phonographe du Seigneur ; Ce pauvre M. Duclamel 
 2 fr.
Dixième volume : Le Jugement de Pâris ; La rue Sainte-Amendée 
 2 fr.
LES JOYEUSES NOUVELLES
10 VOL. IN-18, PAPIER DE HOLLANDE, AVEC 11 EAUX-FORTES.
Premier volume : Le Mariage d’une momie 
 2 fr.
Deuxième volume : Les Chevaliers du bidet ; — Chaste et pure 
 2 fr.
Troisième volume : L’Expulsé de la rue des Postes 
 2 fr.
Quatrième volume : Auquel des deux ? — Les Moustaches du capitaine 
 2 fr.
Cinquième volume : Une grève de femmes ; Le passage de Vénus 
 2 fr.
Sixième volume : Le mariage d’un Potache ou le Sommier à musique 
 2 fr.
Septième volume : Le Singe du couvent 
 2 fr.
Huitième volume : Comment on fait souffrir le diable 
 2 fr.
Neuvième volume : La Manière de s’en servir 
 2 fr.
Dixième volume : Les deux revanches 
 2 fr.


LES FOLLES JOURNÉES
5 VOL. IN-18, PAPIER DE HOLLANDE, AVEC 5 EAUX-FORTES
Premier volume : Les deux Pucelles 
 2 fr.
Deuxième volume : L’Adultère sans le savoir ; — Fridolard et Cassignol 
 2 fr.
Troisième volume : La Jument du Purgatoire 
 2 fr.
Quatrième volume : Le Tutu de la colonelle ; — Cousus au milieu 
 2 fr.
Cinquième volume : La Fille bien gardée ou le Doigt de Dieu 
 2 fr.