Mgr Ridel, évêque de Philippolis, vicaire apostolique de Corée/Préliminaires
vicaire apostolique de Corée
DÉCLARATION DE L’AUTEUR
Conformément au décret d’Urbain VIII, en date du 13 mars 1625, nous déclarons que, si dans le cours de cet ouvrage nous avons donné à Mgr Ridel et à d’autres personnages des titres qu’ils n’ont pas reçus de l’Église, nous ne l’avons fait que selon le langage ordinaire, sans vouloir prévenir en aucune manière le jugement de l’Église, à laquelle nous soumettons avec amour, et sans réserve aucune, notre personne et cet écrit.
LETTRE
de
Sa Grandeur Monseigneur Le Coq
évêque de nantes
nantes
Nantes, le 23 juin 1890.
Monsieur l’Abbé,
Vous vous proposez de publier prochainement la Vie de Mgr Ridel. J’en suis extrêmement heureux. Cette vie est la vie d’un saint. Elle est d’ailleurs présentée par son auteur sous une forme pleine de charme, dans un style simple et noble, en parfaite harmonie avec la beauté et la dignité du sujet. Cet ouvrage sera lu, n’en doutez pas, avec un vif intérêt et une grande édification. Ce sera votre meilleure récompense, la seule du reste que vous ayez ambitionnée.
Par sa naissance, Mgr Ridel appartient au diocèse de Nantes. Son nom est déjà inscrit en lettres d’or dans nos annales religieuses, et son souvenir, entouré de vénération, restera gravé dans nos cœurs. La Corée et la Bretagne occupèrent une large place dans ses affections ; du haut du ciel, nous pouvons le croire, il les regarde et les bénit encore.
Agréez, cher Monsieur l’Abbé, avec mes félicitations, l’assurance de mon affectueux dévouement en N.-S.
LETTRE
de
Sa Grandeur Monseigneur Bécel
évêque de vannes
vannes
Vannes, le 21 juin 1890.
Mon cher Abbé,
Mes visites pastorales ne m'ont pas encore permis de lire la Vie de Mgr Ridel. M. le chanoine Gorel m'en a parlé avec éloge. Je souhaite que votre ouvrage se propage dans mon diocèse, où le vénérable évêque missionnaire est venu mourir, au milieu des siens, dont nous avons partagé le deuil et les consolations.
Tous ceux qui ont connu et aimé cet héroïque apôtre vous seront, comme moi, reconnaissants de le faire revive dans ces pages édifiantes.
Je me plais à féliciter l'auteur, plein de talent et de bonne volonté, du remarquable portrait reproduit en tête du volume.
Je vous bénis, cher Monsieur. Croyez à mon religieux dévouement.