(p. 394-396).

XXI

épilogue.


Marie Calumet, avec ses épargnes annexées à celles de Narcisse, fit l’acquisition d’une maisonnette blanche et verte, et d’un lopin de terre, blottis frileusement en cette saison de l’année, derrière une haie de sapins touffus, à deux pas du presbytère.

Ils furent heureux.

Neuf mois après son entrée en ménage, madame Narcisse Boisvert donnait naissance à un petit garçon aux cheveux roux.

Grâce aux sages conseils de son ancienne ménagère, auxquels il avait souvent recours, les affaires du curé et de la paroisse ne firent que prospérer.

À soixante ans, Marie Calumet mourut.

Tout Saint-Ildefonse, la tête basse, fit queue au croque-mort.

Couronnement de cette funèbre apothéose, les villageois souscrivirent généreusement pour élever un monument à la mémoire de cette femme célèbre.

Le barbier du village, un vieux garçon qui se targuait de la bosse de la poésie, composa au son des glas, l’immortelle chanson dont ce roman n’est malheureusement qu’une paraphrase imparfaite.


FIN.