Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte/Discours sur Machiavel

Attribué à , en fait forgerie d'Aimé Guillon
H. Nicole (p. xxiii-lxviii).

Discours sur Machiavel,


Considéré comme prémunissant les Souverains contre les révolutions, comme domptant l’anarchie, et affermissant les trônes.

Dans ce siècle de troubles et de malheurs où le mensonge a si cruellement abusé l’ignorance, le nom de Machiavel semble être devenu celui d’une réunion systématique des plus grands crimes. Les procédés affreux d’une scélératesse marchant à ses fins par la fraude, le manque de foi, la violence et l’assassinat, ne sont plus appelés que machiavelliques ; et l’art infernal de conduire les hommes à leur perte en les trompant, cet art si malheureusement perfectionné de nos jours, paraît n’avoir jamais existé que sous la dénomination de machiavellisme.

Cependant le nom de Machiavel jouit encore de la plus recommandable illustration dans le pays même où il vécut, et où son mérite put être le mieux apprécié. Il y est même en quelque sorte un objet de vénération publique, jusque dans cette église de Florence, où, vers la fin du dernier siècle, la main d’un prince éminemment philosophe, le grand-duc Pierre-Léopold Joseph, lui érigea un monument de gloire à côté des tombeaux de Galilée, de Michel-Ange et des plus beaux Génies de la Toscane. L’inscription qu’il y mit, avec le suffrage de tous ses peuples, atteste comme une chose avérée, qu’il ne reste plus rien à dire en l’honneur de Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/31 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/32 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/33 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/34 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/35 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/36 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/37 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/38 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/39 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/40 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/41 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/42 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/43 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/44 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/45 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/46 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/47 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/48 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/49 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/50 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/51 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/52 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/53 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/54 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/55 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/56 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/57 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/58 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/59 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/60 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/61 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/62 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/63 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/64 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/65 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/66 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/67 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/68 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/69 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/70 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/71 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/72 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/73 Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/74 général. Plusieurs, à la vérité, ont imaginé de belles républiques et de merveilleuses principautés ; mais on ne les a jamais vues, et ce ne sont que des chimères. Il y a tant de distance entre la manière dont se conduisent les sujets, et la conduite qu’ils devroient tenir, que le Prince qui laisseroit ce qui s’est fait d’utile pour faire ce qu’il croiroit meilleur, et ne pourroit l’être que dans un ordre de choses purement idéal, travaillerait plutôt à sa ruine qu’à sa conservation[1]. »



FIN DU DISCOURS.

  1. Voyez ci-après, ch. XV