Hetzel (p. 12-24).

II

À MORGANTON.


Le 27 avril, parti la veille de Washington, j’arrivai à Raleigh, chef-lieu de l’État de la Caroline du Nord.

Deux jours avant, le directeur général de la police m’avait mandé à son cabinet. Mon chef m’attendait non sans quelque impatience. Voici l’entretien que j’eus avec lui, et qui motiva mon départ :

« John Strock, débuta-t-il, êtes-vous toujours l’agent sagace et dévoué qui, en mainte occasion, nous a donné des preuves de dévouement et de sagacité ?…

— Monsieur Ward, répondis-je en m’inclinant, ce ne serait pas à moi d’affirmer si je n’ai rien perdu de ma sagacité… Mais, quant à mon dévouement, je puis déclarer qu’il vous reste tout entier…

— Je n’en doute pas, reprit M. Ward, et je vous pose seulement cette question plus précise : Êtes-vous toujours l’homme si curieux, si avide de pénétrer un mystère, que j’ai connu jusqu’ici ?…

— Toujours, monsieur Ward.

— Et cet instinct de curiosité ne s’est point affaibli en vous par le constant usage que vous en avez fait ?…

— En aucune façon !

— Eh bien, Strock, écoutez-moi. »

M. Ward, alors âgé de cinquante ans, dans toute la force de l’intelligence, était très entendu aux importantes fonctions qu’il remplissait. Il m’avait plusieurs fois chargé de missions difficiles dont je m’étais tiré avec avantage, même dans un intérêt politique, et qui me valurent son approbation. Or, depuis quelques mois, aucune occasion de reprendre mon service ne s’était présentée, et cette oisiveté ne laissait pas de m’être pénible. J’attendais donc, non sans impatience, la communication qu’allait me faire M. Ward. Je ne doutais pas qu’il ne s’agît de me remettre en campagne pour quelque sérieux motif.

Or, voici de quelle affaire m’entretint le chef de la police, — affaire qui préoccupait actuellement l’opinion publique, non seulement dans la Caroline du Nord et dans les États voisins, mais aussi dans toute l’Amérique.

« Vous n’êtes pas, me dit-il, sans avoir connaissance de ce qui se passe en une certaine partie des Apalaches, aux environs de la bourgade de Morganton ?…

— En effet, monsieur Ward, et, à mon avis, ces phénomènes au moins singuliers sont bien faits pour piquer la curiosité, ne fût-on pas aussi curieux que je le suis.

— Que ce soit singulier, étrange même, Strock, aucun doute à ce sujet. Mais il y a lieu de se demander si lesdits phénomènes observés au Great-Eyry ne constituent pas un danger pour les habitants de ce district, s’ils ne sont pas les signes avant-coureurs de quelque éruption volcanique ou de quelque tremblement de terre…

— C’est à craindre, monsieur Ward…

— Il y aurait donc intérêt, Strock, à savoir ce qu’il en est. Si nous sommes désarmés en présence d’une éventualité d’ordre naturel, il conviendrait pourtant que les intéressés fussent prévenus à temps du danger qui les menace.

— C’est le devoir des autorités, monsieur Ward, répondis-je. Il faudrait se rendre compte de ce qui se passe là-haut…

— Juste, Strock, mais, paraît-il, cela présente de graves difficultés. On répète volontiers dans le pays qu’il est impossible de franchir les roches du Great-Eyry, d’en visiter l’intérieur… Or, a-t-on jamais essayé de le faire et dans de bonnes conditions de réussite ?… Je ne le crois pas, et, à mon avis, une tentative sérieusement effectuée ne pourrait donner que de bons résultats.

— Rien n’est impossible, monsieur Ward, et il n’y a là, sans doute, qu’une question de dépense…

— Dépense justifiée, Strock, et il n’y faut pas regarder lorsqu’il s’agit de rassurer toute une population ou de la prévenir pour éviter une catastrophe… D’ailleurs, est-il bien sûr que l’enceinte du Great-Eyry soit aussi infranchissable qu’on le prétend ?… Et qui sait si une bande de malfaiteurs n’y a pas établi son repaire auquel on accède par des chemins connus d’elle seule ?…

— Quoi !… monsieur Ward, vous auriez ce soupçon que des malfaiteurs…

— Il se peut, Strock, que je me trompe, et que tout ce qui se passe là soit dû à des causes naturelles… Eh bien, c’est ce que nous voulons déterminer, et dans le plus bref délai.

— Puis-je me permettre une question, monsieur Ward ?…

— Allez, Strock.

— Lorsqu’on aura visité le Great-Eyry, lorsque nous connaîtrons l’origine de ces phénomènes, s’il existe là un cratère, si une éruption est prochaine, pourrons-nous l’empêcher ?…

— Non, Strock, mais les habitants du district auront été avertis… On saura à quoi s’en tenir dans les villages, et les fermes ne seront pas surprises. Qui sait si quelque volcan des Alleghanys n’expose pas la Caroline du Nord aux mêmes désastres que la Martinique sous les feux de la Montagne Pelée ?… Il faut au moins que toute cette population puisse se mettre à l’abri…

— J’aime à croire, monsieur Ward, que le district n’est pas menacé d’un pareil danger…

— Je le souhaite, Strock, et il paraît d’ailleurs improbable qu’un volcan existe dans cette partie des Montagnes-Bleues. La chaîne des Apalaches n’est point de nature volcanique… Et, cependant, d’après les rapports qui nous ont été communiqués, on a vu des flammes s’échapper du Great-Eyry… On a cru sentir, sinon des tremblements, du moins des frémissements à travers le sol jusqu’aux environs de Pleasant-Garden… Ces faits sont-ils réels ou imaginaires ?… Il convient d’être fixé à cet égard…

— Rien de plus prudent, monsieur Ward, et il ne faudrait pas attendre…

— Aussi, Strock, avons-nous décidé de procéder à une enquête sur les phénomènes du Great-Eyry. On va se rendre au plus tôt dans le pays afin d’y recueillir tous les renseignements, interroger les habitants des bourgades et des fermes… Nous avons fait choix d’un agent qui nous donne toute garantie, et cet agent, c’est vous, Strock…

— Ah ! volontiers, monsieur Ward, m’écriai-je, et soyez sûr que je ne négligerai rien pour vous procurer toute satisfaction…

— Je le sais, Strock, et j’ajoute que c’est une mission qui doit vous convenir…

— Entre toutes, monsieur Ward.

— Vous aurez là une belle occasion d’exercer et, j’espère, de satisfaire cette passion spéciale qui fait le fond de votre tempérament…

— Comme vous dites.

— D’ailleurs, vous serez libre d’opérer suivant les circonstances. Quant aux dépenses, s’il y a lieu d’organiser une ascension qui peut être coûteuse, vous aurez carte blanche…

— Je ferai pour le mieux, monsieur Ward, et vous pourrez compter sur moi…

— Maintenant, Strock, recommandation d’agir avec toute la discrétion possible, lorsque vous recueillerez des renseignements dans le pays… Les esprits y sont encore très surexcités… Il y aura bien des réserves à faire sur ce qui vous sera raconté, et, dans tous les cas, évitez d’y déterminer une nouvelle panique…

— C’est entendu…

— Vous serez accrédité près du maire de Morganton, qui manœuvrera de concert avec vous… Encore une fois, soyez prudent, Strock, et n’associez à votre enquête que les personnes dont vous aurez absolument besoin. Vous nous avez souvent montré des preuves de votre intelligence et de votre adresse, et, cette fois, nous comptons bien que vous réussirez…

— Si je ne réussis pas, monsieur Ward, c’est que je me heurterai à des impossibilités absolues, car enfin il est possible qu’on ne puisse forcer l’entrée du Great-Eyry, et, dans ce cas…

— Dans ce cas, nous verrions ce qu’il y aurait à faire. Je le répète, nous savons que, par métier, par instinct, vous êtes le plus curieux des hommes, et c’est là une superbe occasion de satisfaire votre curiosité. »

M. Ward disait vrai.

Je lui demandai alors :

« Quand dois-je partir ?…

— Dès demain.

— Demain, j’aurai quitté Washington, et après-demain je serai à Morganton.

— Vous me tiendrez au courant par lettre ou télégramme…

— Je n’y manquerai pas, monsieur Ward… En prenant congé de vous, je vous renouvelle mes remerciements de m’avoir choisi pour diriger cette enquête dans l’affaire du Great-Eyry. »

Et comment aurais-je pu soupçonner ce que me réservait l’avenir !

Je rentrai immédiatement à la maison, où je fis mes préparatifs
« Recommandation d’agir avec toute la discrétion possible. » (Page16.)

de départ, et le lendemain, dès l’aube, le rapide m’emportait vers la capitale de la Caroline du Nord.

Arrivé le soir même à Raleigh, j’y passai la nuit, et, le lendemain, dans l’après-midi, le railroad qui dessert la partie occidentale de l’État me déposait à Morganton.

Morganton n’est à proprement parler qu’une bourgade. Bâtie en pleins terrains jurassiques particulièrement riches en houille, l’exploitation des mines s’y effectue avec une certaine activité. D’abondantes eaux minérales y sourdent et, pendant la belle saison, attirent dans le district une foule de consommateurs. Autour de Morganton, le rendement agricole est considérable et les cultivateurs y exploitent avec succès les champs de céréales entre les multiples marais encombrés de sphaignes et de roseaux.

Nombreuses sont les forêts d’arbres à verdure persistante. Ce qui manque à cette région, c’est le gaz naturel, cette inépuisable source de force, de lumière et de chaleur, si abondante dans la plupart des vallées des Alleghanys.

Il résulte de la composition du sol et de ses produits que la population est importante dans la campagne. Villages et fermes y foisonnent jusqu’au pied de la chaîne des Apalaches, ici, agglomérés entre les forêts, là, isolés sur les premières ramifications.

On y compte plusieurs milliers d’habitants, très menacés si le Great-Eyry était un cratère de volcan, si une éruption couvrait la contrée de scories et de cendres, si des torrents de lave envahissaient la campagne, si les convulsions d’un tremblement de terre s’étendaient jusqu’au seuil de Pleasant-Garden et de Morganton.

Le maire de Morganton, M. Élias Smith, était un homme de haute stature, vigoureux, hardi, entreprenant, quarante ans au plus, d’une santé à défier tous les médecins des deux Amériques, fait aux froidures de l’hiver comme aux chaleurs de l’été, qui sont parfois excessives dans la Caroline du Nord. Grand chasseur s’il en fut, et non seulement de ce gibier de poil ou de plume qui pullule sur les plaines voisines des Apalaches, mais grand attaqueur d’ours et de panthères, qu’il n’est pas plus rare de rencontrer à travers les épaisses cyprières qu’au fond des sauvages gorges de la double chaîne des Alleghanys.

Élias Smith, riche propriétaire terrien, possédait plusieurs fermes aux environs de Morganton. Il en faisait valoir personnellement quelques-unes. Ses fermiers recevaient fréquemment sa visite, et, en somme, tout le temps qu’il ne résidait pas dans son home de la bourgade, il le passait en excursions et en chasses, irrésistiblement entraîné par ses instincts cynégétiques.

Dans l’après-midi je me fis conduire à la maison d’Élias Smith. Il s’y trouvait ce jour-là, ayant été prévenu par télégramme. Je lui remis la lettre d’introduction de M. Ward qui m’accréditait près de lui, et notre connaissance fut bientôt faite.

Le maire de Morganton m’avait reçu très rondement, sans façon, la pipe à la bouche, le verre de brandy sur la table. Un second verre fut aussitôt apporté par la servante, et je dus faire raison à mon hôte avant de commencer l’entretien.

« C’est M. Ward qui vous envoie, me dit-il d’un ton de bonne humeur, eh bien, buvons d’abord à la santé de M. Ward ! »

Il fallut choquer les verres et les vider en l’honneur du directeur général de la police…

« Et maintenant, de quoi s’agit-il ?… » me demanda Élias Smith…

Je fis alors connaître au maire de Morganton le motif et le but de ma mission dans ce district de la Caroline du Nord. Je lui rappelai les faits ou plutôt les phénomènes dont la région venait d’être le théâtre. Je lui marquai — et il en convint — à quel point il importait que les habitants de cette région fussent rassurés ou tout au moins mis sur leurs gardes. Je lui déclarai que les autorités se préoccupaient à bon droit de cet état de choses et voulaient y porter remède si cela était en leur puissance. Enfin, j’ajoutai que mon chef m’avait donné pleins pouvoirs à l’effet de mener rapidement et efficacement une enquête relative au Great-Eyry. Je ne devais reculer devant aucune difficulté, ni devant aucune dépense, étant bien entendu que le ministère prenait tous les frais de ma mission à sa charge.

Élias Smith m’avait écouté sans prononcer une parole, mais non sans avoir plusieurs fois rempli son verre et le mien. Au milieu des bouffées de sa pipe, l’attention qu’il me prêtait ne me laissait aucun doute. Je voyais son teint s’animer par instants, ses yeux briller sous leurs épais sourcils. Évidemment, le premier magistrat de Morganton était inquiet de ce qui se passait au Great-Eyry et il ne devait pas être moins impatient que moi de découvrir la cause de ces phénomènes.

Dès que j’eus achevé ma communication, Élias Smith, me regardant en face, resta quelques instants silencieux.

« Enfin, me dit-il, là-bas à Washington, on voudrait bien savoir ce que le Great-Eyry a dans le ventre ?

— Oui, monsieur Smith…

— Et vous aussi ?…

— En effet !…

— Moi de même, monsieur Strock ! »

Et, pour peu que le maire de Morganton fût un curieux de mon espèce, cela ferait bien la paire !

« Vous le comprenez, ajouta-t-il, en secouant les cendres de sa pipe, en ma qualité de propriétaire, les histoires du Great-Eyry m’intéressent, et, en ma qualité de maire, j’ai à me préoccuper de la situation de mes administrés…

— Double raison, répondis-je, et qui a dû, monsieur Smith, vous inciter à rechercher la cause des phénomènes qui pourraient bouleverser toute la région !… Et, sans doute, ils vous auront paru inexplicables, non moins qu’inquiétants pour la population du district…

— Inexplicables, surtout, monsieur Strock, car, pour mon compte, je ne crois guère que ce Great-Eyry soit un cratère, puisque la chaîne des Alleghanys n’est en aucun point volcanique. Nulle part, ni dans les gorges des Cumberland, ni dans les vallées des Montagnes-Bleues, ne se trouvent traces de cendres, de scories, de laves et autres matières éruptives. Je ne pense donc
« On voudrait savoir ce que le Great-Eyry a dans le ventre ? » (Page 20.)

pas que le district de Morganton puisse être menacé de ce chef…

— C’est bien votre idée, monsieur Smith ?…

— Assurément.

— Cependant ces secousses qui ont été ressenties dans le voisinage de la chaîne ?…

— Oui… ces secousses… ces secousses !… répétait M. Smith en hochant la tête. Et, d’abord, est-il certain qu’il y ait eu des secousses ?… Précisément, lors de la grande apparition des flammes, je me trouvais à ma ferme de Wildon, à moins d’un mille du Great-Eyry, et, si un certain tumulte se produisait dans les airs, je n’ai constaté de secousses ni à la surface ni à l’intérieur du sol…

— Cependant, d’après les rapports envoyés à M. Ward…

— Des rapports rédigés sous l’impression de la panique ! déclara le maire de Morganton. En tout cas, je n’en ai point parlé dans le mien…

— C’est à retenir… Quant aux flammes qui dépassaient les dernières roches…

— Oh ! les flammes, monsieur Strock, c’est autre chose !… Je les ai vues… vues de mes propres yeux, et les nuages en réverbéraient les lueurs à grande distance. D’autre part, des bruits se faisaient entendre à la crête du Great-Eyry… des sifflements, tels ceux d’une chaudière que l’on vide de sa vapeur…

— Voilà ce dont vous avez été témoin ?…

— Oui… et j’en avais les oreilles assourdies !

— Puis, au milieu de ce tumulte, monsieur Smith, est-ce que vous ne croyez pas avoir surpris de grands battements d’ailes ?…

— En effet, monsieur Strock. Or, pour produire ces battements, quel est donc l’oiseau gigantesque qui aurait traversé les airs, après l’extinction des dernières flammes ?… Et de quelles ailes eût-il été pourvu ?… J’en suis donc à me demander si ce n’est point une erreur de mon imagination !… Great-Eyry, une aire habitée par des monstres aériens !… Est-ce qu’on ne les aurait pas depuis longtemps aperçus, planant au-dessus de leur immense nid de roches ?… En vérité, il y a dans tout ceci un mystère qui n’a pas été éclairci jusqu’ici…

— Mais que nous éclaircirons, monsieur Smith, si vous voulez bien me prêter assistance…

— Certes, monsieur Strock, et d’autant plus volontiers qu’il importe de rassurer la population du district…

— Alors, dès demain, nous nous mettrons en campagne…

— Dès demain ! »

Et, sur ce mot, M. Smith et moi, nous nous sommes séparés.

Je rentrai à l’hôtel, où mes dispositions furent prises en vue d’un séjour qui pouvait se prolonger suivant les nécessités de l’enquête.

Je ne négligeai point d’écrire à M. Ward. Je lui marquais mon arrivée à Morganton, je lui faisais connaître les résultats de ma première entrevue avec le maire de la bourgade et notre résolution de tout faire pour conduire cette affaire à bon terme dans le plus bref délai. Je m’engageais, d’ailleurs, à l’informer de toutes nos tentatives, soit par lettre, soit par télégramme, afin qu’il sût toujours à quoi s’en tenir sur l’état des esprits dans cette partie de la Caroline.

Une seconde entrevue nous réunit, M. Smith et moi, l’après-midi, et il fut décidé de partir aux lueurs naissantes du jour.

Et voici à quel projet nous donnâmes la préférence :

L’ascension de la montagne serait entreprise sous la direction de deux guides très habitués aux excursions de ce genre. À plusieurs reprises, ils avaient gravi les plus hauts pics des Montagnes-Bleues. Toutefois, ils ne s’étaient jamais attaqués au Great-Eyry, sachant bien qu’un cadre d’infranchissables roches en défendait l’abord, et, d’ailleurs, avant la production des derniers phénomènes, ce Great-Eyry ne provoquait point la curiosité des touristes. Du reste, nous pouvions compter sur ces deux guides, que M. Smith connaissait personnellement, des hommes intrépides, adroits, dévoués. Ils ne reculeraient pas devant les obstacles et nous étions résolus à les suivre.

Au surplus, ainsi que le faisait remarquer M. Smith, peut-être n’était-il plus impossible de pénétrer maintenant à l’intérieur du Great-Eyry.

« Et pour quelle raison ?… demandai-je.

— Parce qu’un bloc s’est détaché de la montagne, il y a quelques semaines, et peut-être a-t-il laissé une issue praticable…

— Ce serait une heureuse circonstance, monsieur Smith…

— Nous le saurons, monsieur Strock, et pas plus tard que demain…

— À demain donc ! »