Lucien Leuwen (ed. Martineau)/Chapitre 55

Texte établi par Henri MartineauLe Divan (Volume IIIp. 191-206).


CHAPITRE LV


Leuwen avait à peu près deviné. Le comte de Vaize le reçut avec sa politesse ordinaire, mais ne lui fit aucune question sur les élections, aucun compliment sur son voyage ; il le traita absolument comme s’il l’avait vu la veille[1].

« Il a de meilleures façons qu’à lui n’appartient ; depuis qu’il est ministre il voit bonne compagnie au Château. »

Mais après cette lueur de raisonnement juste, Leuwen retomba bientôt dans cette sottise de l’amour du bien, au moins dans les détails. Il avait fait quelques phrases qui résumaient les observations utiles faites pendant son voyage ; il eut besoin de faire effort sur soi-même pour ne pas dire au ministre des choses si évidemment mal et si faciles à faire aller bien. Il n’avait aucun intérêt de vanité, il savait quel juge c’était que M. de Vaize dans tout ce qui, de près ou de loin, tenait à la logique ou à la clarté de la narration. Par ce sot amour du bien, qui n’est guère pardonnable à un homme dont le père a un carrosse, Leuwen aurait voulu corriger trois ou quatre abus qui ne rapportaient pas un sou au ministre. Leuwen était cependant assez civilisé pour ressentir une crainte mortelle que son amour pour le bien ne le fit sortir des bornes que le ton du ministre semblait vouloir mettre à ses rapports avec lui.

« Quelle honte n’aurai-je pas si avec un fonctionnaire tellement au-dessus de moi je viens à parler de choses utiles, tandis qu’il ne me parle que de détails ! »

Leuwen laissa tomber l’entretien et prit la fuite. Son bureau était occupé par le petit Desbacs, qui durant son absence avait rempli sa place. Ce petit homme fut très froid en lui faisant la remise des affaires courantes, lui qui, avant le voyage, était à ses pieds.

Leuwen ne dit rien à Coffe, qui travaillait dans une pièce voisine et de son côté éprouvait un accueil encore plus significatif. À cinq heures et demie, il l’appela pour aller dîner. Dès qu’ils furent seuls dans un cabinet de restaurateur :

— Eh ! bien ? dit Leuwen en riant.

— Eh bien ! tout ce que vous avez fait de bien et d’admirable pour tâcher de sauver une cause perdue n’est qu’un péché splendide. Vous serez bien heureux si vous échappez au reproche de jacobinisme ou de carlisme. On en est encore, dans les bureaux, à trouver un nom pour votre crime, on n’est d’accord que sur son énormité. Tout le monde en est à épier la façon dont le ministre vous traite. Vous vous êtes cassé le cou.

— La France est bien heureuse, dit Leuwen gaiement, que ces coquins de ministres ne sachent pas profiter de cette folie de jeunesse qu’on appelle zèle. Je serais curieux de savoir si un général en chef traiterait de même un officier qui, dans une déroute, aurait fait mettre pied à terre à un régiment de dragons pour marcher à l’assaut d’une batterie qui enfile la grand-route et tue horriblement de monde ?

Après de longs discours, Leuwen apprit à Coffe qu’il ne voulait point épouser une parente du ministre et qu’il n’avait rien à demander.

— Mais alors, dit Coffe étonné, d’où venait, avant votre mission, la bonté marquée du ministre ? Maintenant, après les lettres de M. de Séranville, pourquoi ne vous brise-t-il pas ?

— Il a peur du salon de mon père. Si je n’avais pas pour père l’homme d’esprit le plus redouté de Paris, j’aurais été comme vous, jamais je ne me relèverais de la profonde disgrâce où nous a jetés notre républicanisme de l’École polytechnique… Mais dites-moi, croyez-vous qu’un gouvernement républicain fût aussi absurde que celui-ci ?

— Il serait moins absurde, mais plus violent ; ce serait souvent un loup enragé. En voulez-vous la preuve ? Elle n’est pas loin de vous. Quelles mesures prendriez-vous dans les deux départements de MM. de Riquebourg et de Séranville, si demain vous étiez un ministre de l’Intérieur tout puissant ?

— Je nommerais M. Mairobert préfet, je donnerais au général Fari le commandement des deux départements.

— Songez au contrecoup de ces mesures et à l’exaltation que prendraient dans les deux départements Riquebourg et Séranville tous les partisans du bon sens et de la justice. M. Mairobert serait roi de son département ; et si ce département s’avisait d’avoir une opinion sur ce qui se fait à Paris ? Et pour parler de ce que nous connaissons, si ce département s’avisait de jeter un œil raisonnable sur ces quatre cent trente nigauds emphatiques qui grattent du papier dans la rue de Grenelle et parmi lesquels vous et moi nous comptons ? Si les départements voulaient à l’Intérieur six hommes de métier à 30.000 francs d’appointements et 10.000 francs de frais de bureau, signant tout ce qui est d’un intérêt secondaire, que deviendraient trois cent cinquante au moins de ces commis chargés de faire au bon sens une guerre si acharnée. Et, de proche en proche, que deviendrait le Roi ? Tout gouvernement est un mal, mais un mal qui préserve d’un plus grand… etc.

— C’est ce que me disait M. Gauthier, l’homme le plus sage que j’aie connu, un républicain de Nancy. Que n’est-il ici, à raisonner avec nous ? Du reste, c’est un homme qui lit la Théorie des fonctions de Lagrange aussi bien que vous et cent fois mieux que moi, etc., etc.

Le discours fut infini entre les deux amis, car Coffe, en sachant résister à Leuwen, s’en était fait aimer et, par reconnaissance, se croyait obligé à lui répondre. Coffe ne revenait pas de son étonnement qu’étant riche il ne fût pas plus absurde. Entraîné par cette idée, Coffe lui dit :

— Êtes-vous né à Paris ?

— Oui, sans doute.

— Et monsieur votre père avait un hôtel magnifique à cette époque, et vous, vous alliez promener en voiture à trois ans ?

— Mais sans doute, dit Leuwen en riant. Pourquoi ces questions ?

— C’est que je suis étonné de ne vous trouver ni absurde, ni sec ; mais il faut espérer que cela viendra. Vous devez voir par le succès de votre mission que la société repousse vos qualités actuelles. Si vous vous étiez borné à vous faire couvrir de boue à Blois, le ministre vous eût donné la croix en arrivant.

— Du diable si je resonge jamais à cette mission ! dit Leuwen.

— Vous auriez le plus grand tort, c’est la plus belle et la plus curieuse expérience de votre vie. Jamais, quoi que vous fassiez, vous n’oublierez le général Fari, M. de Séranville, l’abbé Le Canu, M. de Riquebourg, M. le maire Rollet.

— Jamais.

— Eh bien, le plus ennuyeux de l’expérience morale est fait. C’est le commencement, l’exposition des faits. Suivez dans les bureaux le sort des hommes et des choses, qui sont tellement présents à votre imagination. Pressez-vous, car il est possible que le ministre ait déjà inventé quelque coup de Jarnac pour vous éloigner tout doucement sans fâcher monsieur votre père.

— À propos, mon père est député de l’Aveyron, après trois ballottages et à la flatteuse majorité de deux voix.

— Vous ne m’aviez pas parlé de sa candidature.

— Je la trouvais ridicule, et d’ailleurs je n’eus pas le temps d’y trop songer. Je la sus par ce courrier extraordinaire qui donna une pâmoison à M. de Séranville. »

Deux jours après, le comte de Vaize dit à Leuwen :

— J’ai à vous faire lire ce papier.

C’était une première liste de gratifications à propos des élections. Le ministre, en la lui donnant, souriait d’un air de bonté qui semblait dire : « Vous n’avez rien fait qui vaille, et cependant voyez comme je vous traite. » Leuwen lisait la liste, il y avait trois gratifications de dix mille francs, et à côté des noms des gratifiés le mot succès ; la quatrième ligne portait : « M. Leuwen, maître des requêtes, non succès, M. Mairobert nommé à une majorité d’une voix, mais un zèle remarquable, sujet précieux, 8.000 francs. »

— Eh bien, dit le ministre, tient-on la parole que l’on vous donna à l’Opéra ?

Leuwen vit sur la liste que le petit nombre d’agents qui n’avaient pas réussi n’avaient que des gratifications de 2.500 francs. Il exprima toute sa reconnaissance, puis ajouta :

— J’ai une prière à faire à Votre Excellence, c’est que mon nom ne paraisse pas sur cette liste.

— J’entends, dit le ministre, dont la figure prit sur-le-champ l’expression la plus sévère. Vous voulez la croix ; mais en vérité, après tant de folies je ne puis la demander pour vous. Vous êtes plus jeune de caractère que d’âge. Demandez à Desbacs l’étonnement que causaient vos dépêches télégraphiques arrivant coup sur coup, et ensuite vos lettres.

— C’est parce que je sens tout cela que je prie Votre Excellence de ne pas songer à moi pour la croix, et encore moins pour la gratification.

— Prenez garde, monsieur, dit le ministre tout à fait en colère, je suis homme à vous prendre au mot. Et, parbleu, voilà une plume à côté de votre nom, mettez ce que vous voudrez.

Leuwen écrivit à côté de son nom les mots : ni croix, ni gratification, élection manquée ; puis raya le tout. Au bas de la liste, il écrivit : M. Coffe, 2.500 francs.

— Prenez garde, dit le ministre en lisant ce que Leuwen avait écrit. Je porte ce papier au Château. Il serait inutile que, par la suite, monsieur votre père me parlât à ce sujet.

— Les hautes occupations de Votre Excellence l’empêchent de garder le souvenir de la conversation à l’Opéra. J’exprimai le vœu le plus précis que mon père n’eût plus à s’occuper de ma fortune politique.

— Eh bien ! expliquez à mon ami M. Leuwen comment s’est passée l’affaire de la gratification. Vous étiez porté pour 8.000 francs, vous avez effacé ce chiffre. Adieu, monsieur.

À peine la voiture de Son Excellence eut-elle quitté l’hôtel, que madame la comtesse de Vaize fit appeler Leuwen.

« Diable, se dit Leuwen en l’apercevant, elle est fort jolie aujourd’hui. Elle n’a point l’air timide et ses yeux ont du feu. Que signifie ce changement ? »

— Vous nous tenez rigueur depuis votre retour ; j’attendais une occasion de vous parler en détail. Je puis vous assurer que personne au ministère n’a défendu vos dépêches télégraphiques avec plus de suite. J’ai empêché avec le plus grand courage qu’on en dît du mal devant moi à table. Mais enfin, tout le monde peut se tromper, et j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Vos ennemis, par la suite, pourraient vous calomnier à propos de votre mission ; je sais bien que les intérêts d’argent ne vous touchent que médiocrement, mais il faut fermer la bouche sur cette affaire à vos ennemis, et ce matin j’ai obtenu de mon mari que vous soyez présenté au roi pour une gratification de 8.000 francs. Je voulais 10.000, mais M. de Vaize m’a fait voir que cette somme était réservée aux plus grands succès, et les lettres reçues hier de M. de Séranville sont affreuses pour vous. J’ai opposé à ces lettres la nomination de monsieur votre père, et enfin je viens de l’emporter au moment même. M. de Vaize a fait recopier la liste, où vous étiez placé à la fin et pour 4.000 francs, et votre nom est le quatrième avec 8.000 francs. »

Tout cela fut dit avec beaucoup plus de paroles, et par conséquent avec plus de mesure et de retenue féminine, mais aussi avec plus de marques de bonté et d’intérêt que nous n’avons la place de le noter ici. Aussi Leuwen y fut-il très sensible : depuis quinze jours, il n’avait pas vu beaucoup de visages amis, il commençait à prendre un peu d’usage du monde, il était temps, à vingt-six ans.

« Je devrais faire la cour à cette femme timide ; les grandeurs l’ennuient et lui pèsent, je serais sa consolation. Mon bureau n’est guère qu’à cinquante pas de sa chambre. »

Leuwen lui raconta qu’il venait d’effacer son nom.

— Mon Dieu ! s’écria-t-elle, seriez-vous piqué ? Vous aurez la croix à la première occasion, je vous le promets.

Ce qui voulait dire : « Allez-vous nous quitter ? »

L’accent de ce mot toucha profondément Leuwen, il fut sur le point de lui baiser la main. Madame de Vaize était fort émue, lui était touché de reconnaissance.

Lucien n’avait vu que des figures haineuses dans sa mission, cette figure douce et si remplie d’amitié le toucha.

« Mais si je m’attachais à elle, que de dîners ennuyeux il faudrait supporter, et avec cette figure du mari de l’autre côté de la table et souvent ce petit coquin de Desbacs, son cousin ! »

Toutes ces réflexions ne prirent pas une demi-seconde.

— Je viens d’effacer mon nom, reprit Leuwen ; mais puisque vous daignez témoigner de l’intérêt pour mon avenir, je vous dirai la vraie raison, cause de mon refus. Ces listes de gratifications peuvent être imprimées un jour. Alors, elles donneront peut-être une célébrité fâcheuse, et je suis trop jeune pour m’exposer à ce danger. Et 8.000 francs n’est pas un objet pour moi.

— Oh ! mon Dieu, dit madame de Vaize avec l’accent de la terreur, êtes-vous comme M. Crapart ? Croyez-vous la république si près de nous ?

La figure de madame de Vaize n’exprima plus que la crainte et le soupçon, Leuwen y lut une sécheresse d’âme parfaite.

« La peur, pensa Leuwen, lui a fait oublier sa velléité d’intérêt et d’amitié. Les privilèges sont chèrement achetés dans ce siècle, et Gauthier avait raison d’avoir pitié d’un homme qui s’appelle prince. J’avoue cette opinion à peu de personnes, ajoutait Gauthier, on y verrait l’envie la plus plate. Voici ses paroles : en 1834, le titre de prince ou de duc chez un jeune homme moins âgé que le siècle emporte un coin de folie. À cause de son nom, le pauvre jeune homme a peur, et se croit obligé d’être plus heureux qu’un autre. Cette pauvre petite femme serait bien plus heureuse de s’appeler madame Le Roux… Ces sortes d’idées de danger donnaient au contraire un accès de courage charmant à madame de Chasteller… Ce soir où je fus entraîné à lui dire : « Je me battrais donc contre vous », quel regard !… Et moi, que fais-je à Paris ? Pourquoi ne pas voler à Nancy ? Je lui demanderai pardon à genoux de m’être mis en colère parce qu’elle m’a fait un secret. Quel aveu pénible à faire à un jeune homme et que peut-être on aime ! Et à quoi bon ? Je n’avais jamais parlé de lier nos existences sociales. »

— Vous êtes fâché ? dit madame de Vaize d’un ton de voix timide.

Le son de cette voix réveilla Leuwen.

« Elle n’a plus de peur, se dit-il. Oh ! mon Dieu, il faut que je me sois tu au moins pendant une minute ! »

— Y a-t-il longtemps que je suis tombé dans cette rêverie ?

— Trois minutes au moins, dit madame de Vaize avec l’air de l’extrême bonté ; mais dans cette bonté qu’elle voulait marquer il y avait par cela même un peu du reproche de la femme d’un ministre puissant et qui n’est pas accoutumée à de telles distractions, et en tête à tête, encore.

— C’est que je suis sur le point d’éprouver pour vous, madame, un sentiment que je me reprochais.

Après cette petite coquinerie, Leuwen n’avait plus rien à dire à madame de Vaize. Il ajouta quelques mots polis, la laissa rouge comme du feu, et courut s’enfermer dans son bureau.

« J’oublie de vivre, se dit-il. Ces sottises d’ambition me distraient de la seule chose au monde qui ait de la réalité pour moi. Il est drôle de sacrifier son cœur à l’ambition, et pourtant de n’être pas ambitieux… Je ne suis pas non plus si ridicule. J’ai voulu marquer de la reconnaissance à mon père. Mais c’en est assez ainsi… Ils vont croire que je suis piqué de ne pas avoir un grade ou la croix ! Mes ennemis au ministère diront peut-être que je suis allé voir des républicains à Nancy. Après avoir fait parler le télégraphe, le télégraphe parlera contre moi… Pourquoi toucher à cette machine diabolique ? » dit Leuwen en riant presque.

Après la résolution de faire un voyage à Nancy, Leuwen se sentit un homme.

« Il faut attendre mon père, qui revient un de ces jours ; c’est un devoir, et je suis bien aise d’avoir son opinion sur ma conduite à Caen, qui est tellement sifflée au ministère. »

Le soir, l’envie de ne pas paraître piqué le rendit extrêmement brillant chez madame Grandet. Dans le petit salon ovale, au milieu de trente personnes peut-être, il fut le centre de la conversation et fit cesser toutes les conversations particulières pendant vingt minutes au moins.

Ce succès électrisa madame Grandet.

« Avec deux ou trois moments comme celui-ci à chaque soirée, bientôt mon salon serait le premier de Paris. »

Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien.

— Que faisiez-vous les soirs, pendant cette course en province ?

— Je pensais à une jeune femme de Paris pour laquelle j’ai une grande passion.

Ce fut le premier mot de ce genre qu’il eût jamais dit à madame Grandet, il arrivait à propos. Elle jouit de ce mot pendant cinq minutes au moins avant de songer au rôle qu’elle s’était imposé dans le monde. L’ambition réagit avec force, et sans avoir besoin de se l’ordonner, elle regarda Leuwen avec fureur. Les paroles de tendresse ne coûtaient rien à Leuwen, il en était rempli, depuis son parti pris pour le voyage à Nancy. Pendant toute la soirée, Leuwen fut du dernier tendre pour madame Grandet[2].

[On peut penser comment Lucien fut reçu quand il parla d’absence.

— Je te renie à jamais, s’écria son père avec une vivacité gaie. Redouble d’assiduité et d’attention pour ton ministre. Si tu as du cœur, campe un enfant à sa femme.

L’avant-veille de l’ouverture des Chambres, Lucien fut bien surpris de se sentir embrassé dans la rue par un homme âgé qu’il ne reconnut pas. C’était Du Poirier en habit neuf. Bottes neuves, chapeau neuf, rien ne manquait.

« Quel miracle ! » pensa Lucien…[3]]

  1. Modèle : Dominique reçu par M. de Saint-Aulaire après Ancône.
  2. Il est bien temps de sortir des idées d’élection et d’intérêt d’ambition. Elles durent depuis la page 14 ; celle-ci est 278, donc 264 pages d’élection.
  3. Ce fragment indique bien l’intention qu’eut Stendhal d’amener le docteur Du Poirier à Paris. On trouvera plus loin, sous une autre forme, également à l’état de simple ébauche, la poursuite de ce plan. N. D. L. E.