Louÿs – Poésies/Poésies diverses 11

Slatkine reprints (p. 195).


Damon, ce frais début

Damon, ce frais début, ce folâtre délire
Du dieu de l’art des vers courrouçât-il la lyre,
Puissé-je de mon luth te peindre les accents
Par le flexible fer aux pleurs obéissants
Qui du ciel matinal empruntant la palette
Répand le sombre azur de l’humble violette.

Répand le sombre azur de l’hum2 mars 1920.