CXLIX

Lundi soir, 1er juin 1852.
 
Je passe tout mon temps à lire la correspondance de Beyle. Cela me rajeunit de vingt ans au moins. C’est comme si je faisais l’autopsie des pensées d’un homme que j’ai intimement connu et dont les idées des choses et des hommes ont singulièrement déteint sur les miennes. Cela me rend triste et gai vingt fois tour à tour dans une heure et me fait bien regretter d’avoir brûlé les lettres que Beyle m’écrivait