(1p. 279-280).

CXXI

Paris, mars 1848.

Je suis tourmenté par cette faillite de la maison ***, dans laquelle je crains que vous n’ayez des intérêts. Rassurez-moi, je vous prie, là-dessus, ou, s’il y a quelque malheur, tâchons de nous consoler ensemble. Chaque jour nous apportera d’ici à longtemps de nouvelles peines. Il faut se soutenir et se faire part mutuellement du peu de courage que l’on conserve. Voulez-vous nous voir demain ou après ? Il me semble qu’il y a un siècle que nous ne nous sommes vus. Adieu ; vous avez été l’autre jour bien aimable, et je regrette que vous ne l’ayez pas été plus longtemps.