Lettres à la princesse/Lettre255

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 355-356).

CCLV

Ce 17 juillet 1868.
Chère Princesse,

Je suis en effet redevenu fort souffrant. C’est ma condition. Ma santé est et sera désormais une suite de va-et-vient qu’il est impossible de prévoir un jour à l’avance, et je voudrais épargner à mes amis le contre-coup de ces vicissitudes qui, en se contenant dans de certaines limites, n’impliquent pas danger, mais seulement des sensations plus ou moins désagréables.

J’ai ressongé à la dame-secrétaire. Je crois vraiment que j’ai quelqu’un sous la main. Comme il y a de l’esprit et de l’honnêteté, on pourrait accoutumer vite la personne et l’essayer même sous Mme de Fly, sans qu’elle demeurât d’abord à l’hôtel. J’aurai l’honneur de vous en parler, Princesse, à la première occasion.

Je mets à vos pieds l’hommage de mon tendre et inviolable attachement.