Lettres à la princesse/Lettre246

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 337-338).

CCXLVI

Ce 8 juin 1868.
Princesse,

Que vous êtes bonne ! Marie a été comblée. Elle a voulu répondre toute seule et d’elle-même, et, quand je suis rentré de ma promenade, j’ai su qu’elle avait adressé à Votre Altesse une lettre que je n’ai pas vue. J’espère que l’expression naïve de sa reconnaissance aura trouvé les meilleures expressions qu’excuserait, d’ailleurs, votre indulgence.

J’ai vu M. Giraud, qui garde son logement, sa chaire, et qui ne s’est démis que du trop et du surplus des fonctions dont on ne lui savait vraiment pas assez de gré.

Voilà un divin temps de campagne : je l’entrevois à travers mes arbres du boulevard[1].

J’envoie à Saint-Gratien mes tendres regrets et mes vœux, et mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon inaltérable attachement.


Ces circulaires de M. Pinard et de M. Baroche à propos de la loi de la presse sont faites dans un assez bon esprit et conciliant.


  1. Du boulevard Montparnasse.