Lettres à la princesse/Lettre189

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 259-260).

CLXXXIX

Ce dimanche.
Princesse,

Mille grâces pour tant de bontés.

C’est bien d’un chirurgien que j’avais affaire, et nul n’est meilleur que celui que j’ai pris ; léger en effet de main et adroit, ce qu’il faut. J’ai, d’ailleurs, un bon médecin ordinaire tout dévoué[1].

Je ne souffre que peu, mais les conséquences ne sont pas moins ennuyeuses ; espérons qu’elles cesseront vite. — La Princesse ne me dérangera jamais, puisqu’elle a la bonté de se prêter a toutes les petites choses et misères de ses amis. Dans l’état habituel, c’est avant quatre heures que je me trouve plus libre de ma personne. — J’écrirai, au reste, Princesse, d’ici à deux ou trois jours et dès qu’il y aurait amélioration, ce que tout malade espère et attend.

Je mets à vos pieds l’hommage de mon tendre et respectueux attachement.


  1. Le docteur Veyne.