Lettres à la princesse/Lettre091

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 120-121).
◄  Lettre XC

XCI


Ce dimanche matin.
Princesse,

Tout est donc pour le mieux ; il y a impossibilité, et la politesse, comme on dit, est faite. — Je m’étais comme arrangé pendant votre absence pour être indisposé ; j’ai pris un gros rhume de tête et de poitrine. Je tâcherai bien pourtant d’avoir l’honneur de vous aller saluer un moment ce soir, mais demain je vous prie de vouloir bien disposer de la place de faveur qui m’était réservée, car je me sens peu en état d’en profiter. Je verrai la pièce[1] en tapinois à une fin de semaine. J’aurai l’impression de tous avant la mienne, et je puis dire que je l’ai déjà. — J’avais écrit à M. Giraud votre départ : il serait désolé d’y croire, j’en suis sûr, Votre Altesse étant ici.

Daignez agréer, Princesse, l’expression de mon respectueux attachement.


  1. Maître Guérin, dont la première représentation avait été donnée la veille au Théatre-Français (29 octobre 1864).