L’enfant de Priape.
Les veillées d’un fouteur, 1832, illustration L’enfant de Priape
Les veillées d’un fouteur, 1832, illustration L’enfant de Priape
Soit en tétons, soit en cul, en aisselle
Je fous toujours !

Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre
Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre


L’ENFANT DE PRIAPE.


Air : Des Comédiens.


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Lève les yeux, regarde moi, ma chère,
Viens de ma pine admirer la couleur,
Je suis bien long, mais enfin je l’espère
Je ne suis pas encore à faire peur.
J’ai le vit dur et le poil un peu rude,
La chair brûlante, et les couillons très-frais,
Foutre beaucoup voilà mon habitude,
Et, suis bondit à quelque chose près.

Vignette roue 8 rayons

Je ne veux pas qu’une femme me mène,
Aussi morbleu lorsque sur ses appas,

Sur son corps blanc ma pine se promène,
Le foutre suit la trace de ses pas,
Soit en tétons, soit en cul en aisselle,
Je fous toujours, heureux lorsque je puis
Trouver encore une route nouvelle
Où les amans n’ont jamais été pris.

Vignette roue 8 rayons

Bref, je le dis dans ma philosophie,
Je passe, amis, et la nuit et le jour,
À réparer de ma fouteuse vie
Les durs échecs que lui porte l’amour.
Lève les yeux regarde-moi ma chère,
Viens de ma pine admirer la couleur,
Je suis bien long, mais enfin je l’espère,
Je ne suis pas encore à faire peur.


Les veillées d’un fouteur, vignette fin de chapitre
Les veillées d’un fouteur, vignette fin de chapitre