Les souvenez-vous/Seigneur 1

H. Falque (p. 121-122).

SEIGNEUR

J’ai tellement souffert dans mon âme ce soir,
J’ai tellement senti le poids de ma misère
Que je viens près de vous avec mon désespoir
Sans pouvoir murmurer les mots de la prière.


Ils seraient impuissants à bercer mon chagrin,
Mais comme j’ai besoin d’une douceur suprême,
Ô maître, je dirai simplement : Je vous aime,
Afin que votre voix me réponde : c’est bien.

Et que je sente, après, un souffle d’espérance
Passer sur le tourment de mon cœur douloureux,
Que je voie au lointain ce signe lumineux
Qui se lève, quand vous bénissez ma souffrance.