Les rues de Paris/Épée (abbé de l’)

Bray et Rétaux (tome 1p. 339-350).


L’ABBÉ DE L’ÉPÉE



« Un jour de l’année 1753, suivant toutes les probabilités, une affaire de peu d’importance amena l’abbé de l’Épée dans une maison de la rue des Fossés-Saint-Victor qui faisait face à celle des Frères de la doctrine chrétienne. La maîtresse du logis était absente ; on l’introduisit dans une pièce où se trouvaient ses deux filles, sœurs jumelles, le regard attentivement fixé sur leurs travaux à l’aiguille. En attendant le retour de leur mère, il voulut leur adresser quelques paroles ; mais quel fut son étonnement de ne recevoir d’elles aucune réponse. Il eut beau élever la voix à plusieurs reprises, s’approcher d’elles avec douceur, tout fut inutile. À quelle cause attribuer ce silence opiniâtre?

Le bon ecclésiastique s’y perdait. Enfin, la mère arrive, le visiteur est au fait de tout. Les deux pauvres enfants sont sourdes-muettes. Elles viennent de perdre leur maître, le vénérable P. Vanin ou Tanin, prêtre de la Doctrine chrétienne de Saint-Julien des Ménétriers à Paris. Il avait entrepris charitablement leur éducation au moyen d’estampes qui ne pouvaient leur être d’un grand secours. En ce moment décisif, un rayon du ciel révèle à l’étranger sa vocation. Sans aucune expérience dans l’art difficile dont il va sonder les profondeurs inconnues, il est déjà tout prêt à se sacrifier.

À partir de ce jour, il remplira auprès des deux infortunées la place que le P. Vanin laisse vide. Après avoir mûrement réfléchi aux moyens par lesquels il pourra remplacer chez elles l’ouïe et la parole, il croit entrevoir, dans le langage des gestes, la pierre angulaire que le ciel destine à soutenir l’édifice intellectuel du sourd-muet[1]. »

Cet homme de bien, ce zélé prêtre, c’était l’abbé de l’Épée, né à Versailles le 25 novembre 1712, fils d’un expert des bâtiments du roi, chrétien pieux qui, de bonne heure, forma l’âme de l’enfant à la vertu ; mais cependant, contradiction étrange ! par l’instinct de l’égoïsme paternel, il ne vit pas sans répugnance la vocation qui, dès l’âge de dix-sept ans, appelait le jeune homme à l’honneur du sacerdoce. Il fallut à Charles Michel une énergie réelle pour triompher de cette opposition ; mais, dit très-bien son biographe : « Il était écrit au ciel que, nouveau pontife du Dieu vivant, il servirait d’intermédiaire entre le Tout-Puissant et les ouailles égarées qui l’attendaient. »

Par malheur, l’entêtement de certaines idées, et non plus l’opposition de ses parents, vinrent tout à coup l’arrêter sur le seuil même du temple, et, pendant plusieurs années, le détournèrent de sa vocation pour le jeter dans une autre carrière (le barreau), où ses débuts semblaient lui promettre de brillants succès. Mais, sentant bien qu’il n’était point là dans la voie indiquée par la Providence, il accueillit avec empressement les offres bienveillantes de l’évêque de Troyes, qui, après lui avoir conféré les ordres, le nomma l’un des chanoines de sa cathédrale.

Après la mort du digne évêque, l’abbé de l’Épée revint à Paris ; l’attitude qu’il prit, dans les trop fameuses discussions entre jansénistes et molinistes, l’exposa aux censures de l’autorité diocésaine, et l’on a regret à dire que ce blâme il le méritait ; car, bien qu’il eut signé l’acte d’adhésion à la bulle Unigenitus, condamnation du jansénisme, et dans des termes qui attestaient, suivant le biographe, « la droiture de son âme et la pureté de son intention, » il ne put s’abstenir de restrictions qui n’étaient point, à son insu sans doute, dans le même esprit de soumission. Cette faute, il ne faut point la dissimuler ; « car, dit très bien l’abbé Bouchet, son génie et sa bienfaisance ne l’ont malheureusement pas mis à l’abri des faiblesses humaines… et quand même nous écririons la vie d’un saint, nous croirions de notre devoir d’historien de chercher et de montrer en lui quelque point vulnérable dans son existence. Le sort des hagiographes, dans leurs vies de saints, est de ne nous montrer que le beau côté de leur héros, ce qui nuit à la vérité historique et en fausse les conséquences morales ; car, avec de telles vies, les lecteurs s’imaginent toujours que les saints ne sont pas des hommes comme eux, et qu’eux, lecteurs, étant hommes, ils ne peuvent être saints.

… Mais notre pénible tâche d’historien une fois remplie, nous ne persistons pas moins à croire que la question de bonne foi et l’immense charité de l’ami des sourds et muets lui auront fait trouver grâce devant Celui qui est le Dieu de vérité, mais qui est aussi et surtout le Dieu de charité : Deus caritas est. »

Mais précisément on a plus de peine à comprendre que l’abbé de l’Épée, à cette époque de sa vie, parut incliner vers les doctrines outrées du jansénisme, alors que sa piété douce, facile, aimable, ne trahissait rien des allures hautaines et intolérantes de la secte. Le bon abbé avait eu par lui-même la preuve qu’il n’est pas de prédication plus éloquente que celle de la douceur, de la charité, puisque par ces moyens seuls il avait ramené à la vérité le protestant Ulrich, venu du fond de la Suisse pour demander ses conseils, et qui, après quelques entretiens, n’avait pas hésité à abjurer l’hérésie de Calvin, quoi qu’il dût lui en coûter par la suite. En effet, après cet acte courageux, n’ayant pu retourner dans sa famille, il se trouvait à Paris presque réduit à la détresse. L’abbé, devenu son ami et qui souffrait pour le néophyte de cette situation, insistait pour qu’il acceptât, afin de s’en aider, une somme de six cents livres, dont il pouvait disposer :

« Vous m’avez enseigné, répondit généreusement Ulrich, combien est agréable au Ciel l’état de l’homme qui travaille en paix dans l’indigence et qui souffre les privations sans murmurer ; vous m’avez inculqué vos principes. Après ce don, tous les autres me seraient inutiles ; de plus nécessiteux jouiront de vos largesses. J’ai appris de vous à aimer Dieu, mes frères et le travail : je suis riche de vos bienfaits. »

Ulrich, d’ailleurs, devait être prophète. L’abbé de l’Épée, en dépit des obstacles venant de lui-même ou du dehors, conduit comme par la main par la Providence dans sa voie véritable, et ramené à sa sainte mission par la circonstance racontée plus haut (la rencontre des deux sourdes-muettes) ne devait plus s’en écarter. Les succès qu’il avait obtenus au moyen du langage des gestes et de cette mimique ingénieuse, sorte de langue universelle que, plus tard, l’abbé Sicard devait compléter, lui attirèrent bientôt d’autres et nombreux élèves. L’attention publique fut éveillée, et cette humble école avait peine parfois à contenir l’affluence des visiteurs, entre lesquels un jour se trouvèrent l’empereur d’Allemagne, Joseph II, et l’ambassadeur de Catherine, l’impératrice de Russie.

Ces résultats ne pouvaient que surexciter le zèle de l’abbé qui, vu le nombre toujours croissant des élèves, était incessamment entraîné à développer son établissement. Il possédait, quand il en jeta les premiers fondements, un patrimoine d’environ 7,000 livres de revenu, d’autres disent 12,000, et au bout de quelques années, l’Œuvre avait presque tout absorbé encore qu’il eût eu plus d’une fois recours à la bourse de son digne frère, architecte du roi, et qu’il s’imposât pour tout ce qui le concernait lui-même, la plus stricte économie : « Il se dépouillait, dit M. Berthier, pour couvrir ses enfants d’adoption, et traînait des vêtements usés pour qu’ils en portassent de bons… Durant le rude hiver de 1788, il se refusait même du bois, malgré les infirmités de la vieillesse, et ce ne fut que, vaincu par les instances réitérées de ses élèves en larmes, qu’il renonça à cette privation volontaire. Longtemps encore après, il leur répétait en soupirant :

« Mes pauvres enfants, je vous ai fait tort de trois cents livres au moins. »

Ne sent-on pas ses yeux se mouiller en lisant de telles paroles, aussi bien que l’admirable lettre dans laquelle il remerciait Joseph II de l’offre qu’il lui faisait de demander pour lui une abbaye au roi de France, et dans le cas d’insuccès de lui en donner une dans son empire ? « Je suis confus, Sire, de vos bontés. Si, à l’époque où mon entreprise n’offrait encore aucune chance de succès, quelque médiateur puissant eût sollicité et obtenu pour moi un riche bénéfice, je l’aurais accepté pour en faire servir les ressources au profit de l’Institution. Mais je suis vieux ; si Votre Majesté veut du bien aux sourds-muets, ce n’est pas sur ma tête, déjà courbée vers la tombe, qu’il faut le placer, c’est sur l’Œuvre elle-même : il est digne d’un grand prince de la perpétuer pour le bien de l’humanité. »

Voici comment le bon prêtre avait fait la connaissance de l’empereur. L’abbé de l’Épée disait d’habitude sa messe de fort bonne heure dans la chapelle Saint-Nicolas, à l’église Saint-Roch, sa paroisse. Un matin, au moment de monter à l’autel, il cherche vainement des yeux l’enfant qui, d’ordinaire, servait la messe ; mais bientôt il voit, agenouillé à sa place, un inconnu simplement vêtu, quoique avec un air d’élégance et de distinction, qui, devinant l’embarras du prêtre, s’était offert de lui-même pour suppléer l’absent, ce qu’il fit à l’édification de l’abbé : celui-ci, sa messe et l’action de grâces terminées, remercie l’étranger et l’invite à visiter son établissement. L’inconnu s’empresse d’accepter et, après avoir tout vu de ses yeux, tout examiné à loisir avec l’air du profond intérêt, il quitte la maison en glissant dans les mains de l’abbé un objet enveloppé d’un papier :

« Voici, dit-il, un léger souvenir de ma visite. »

C’était une magnifique tabatière avec le portrait de l’empereur d’Autriche, enrichi de diamants. L’inconnu était Joseph II lui-même. La tabatière et le portrait ne quittèrent plus, dès lors, la poche de l’abbé, mais je doute qu’il en ait été de même des diamants.

Cependant le prince, tout ému encore de sa visite à la maison des sourds-muets, en parla dans les termes les plus chaleureux à sa sœur, la reine Marie-Antoinette, qui voulut à son tour connaître l’établissement et n’en sortit pas moins enthousiasmée. Sans doute elle ne contribua pas peu à appeler sur l’institution l’intérêt de Louis XVI, qui lui accorda, bientôt après, une pension de 6,000 livres sur sa cassette particulière. Il est juste de dire qu’avant cet acte de la munificence royale, le généreux secours du duc de Penthièvre et de plusieurs autres personnes, dans les moments critiques, n’avaient pas manqué à l’Œuvre. Des motifs, tirés de la dignité, ne permirent pas à l’abbé de l’Épée d’accepter les riches présents que Catherine II lui faisait offrir par son ambassadeur ; il n’en témoigna pas moins de sa gratitude, demandant qu’on lui envoyât un jeune russe sourd et muet pour l’instruire, afin qu’il pût à son tour devenir l’instituteur des autres infortunés en Russie, où l’on établirait une école comme cela avait eu lieu pour l’Autriche.

Maintenant, faut-il avec des biographes appeler un excès de zèle la conduite de l’abbé de l’Épée, dans la mystérieuse affaire du jeune Solar, émouvant épisode, dont s’inspirait quelques années après Bouilly, pour son drame représenté avec tant de succès, et qui n’a pas nui à la popularité de l’abbé de l’Épée.

Un jour de l’année 1775, que celui-ci s’était rendu à l’Hôtel-Dieu, « un enfant vêtu d’une casaque grise et coiffé d’un bonnet de coton blanc, costume uniforme de l’hôpital, lui est présenté par la mère Saint-Antoine, chargée du service de la salle. À une seconde visite, cette religieuse conjure l’abbé de le retirer de cette hôpital pour l’instruire. Il l’interroge, les gestes du sourd-muet lui donnent à entendre qu’il appartient à des parents riches, que son père boîtait et qu’il est mort ; que sa mère est restée veuve avec quatre enfants,… qu’il y a dans la maison des domestiques et un grand jardin qui rapporte beaucoup de fruits ; qu’un cavalier enfin, après l’avoir mené bien loin, l’a abandonné, le visage couvert d’un masque et d’un voile sur la grand’route. Son maintien, son air distingué sous les haillons de la misère, et sa pantomime expressive semblent confirmer cette déposition de l’orphelin » qui, lorsqu’il fut instruit, la confirma par des explications plus précises.

De ces explications et des longues et patientes recherches qui suivirent, non sans résultat, l’abbé fut amené à conclure que le sourd-muet, Joseph (nom qu’on lui donna), devait être le fils du comte de Solar, mort naguère, et auquel sa veuve n’avait survécu que peu de temps ; et il n’hésita pas à réclamer devant la justice en faveur de son pupille. De là un long et curieux procès qui, à cette époque, passionna l’opinion publique, généralement sympathique à l’abbé de l’Épée, et une lutte avec la famille réelle ou prétendue de l’orphelin, reconnu par quelques-uns de ses parents, mais traité par d’autres d’imposteur. Le Châtelet, saisi de l’affaire, admit les prétentions de Joseph et, par deux fois, lui donna gain de cause. Mais la partie adverse, en appela devant le Parlement ; celui-ci supprimé, le procès se trouva suspendu ; dans l’intervalle, les deux seuls protecteurs de Joseph, le duc de Penthièvre, qui lui faisait une pension, et l’abbé de l’Épée moururent, ce qu’on attendait peut-être. Deux ans après, l’affaire ayant repris son cours, les plaidoiries entendues, le nouveau Tribunal de Paris (24 juillet 1792) infirma l’arrêt des premiers juges, et déclara Joseph non fondé dans sa demande, en lui interdisant de porter à l’avenir le nom de comte de Solar.

Le jeune homme, à qui cet arrêt sans appel ôtait toute espérance, seul maintenant, sans appui, sans amis, prit une résolution énergique ; il s’engagea dans un régiment de dragons, partant pour la frontière, et trois mois après il périssait glorieusement sur le champ de bataille. D’autres disent qu’il mourut des suites de ses fatigues dans un hôpital. Tel fut le dénouement de cette aventure étrange, qui reste à toujours une énigme, un problème, ce qui n’empêche pas d’admirer le dévouement du bon abbé, qu’il ait été ou non déçu par les apparences militant, à défaut des preuves décisives, en faveur de son malheureux protégé.

Mais les fatigues et les émotions de ce procès, ajoutées à tant d’années de privations et de labeurs, contribuèrent sans doute à hâter la fin du vénérable prêtre qui, le 23 décembre 1789, s’éteignit doucement, au milieu de sa famille adoptive en pleurs, après avoir reçu, dans les sentiments de la plus fervente piété, les derniers sacrements des mains de M. l’abbé Marduel, curé de sa paroisse. Pendant sa maladie on l’entendit plusieurs fois répéter ces touchantes paroles : « Grâce à Dieu, je n’ai jamais commis de ces fautes qui tuent les âmes ; mais je suis épouvanté quand je réfléchis combien j’ai mal répondu à une telle faveur d’en haut… Ce sont les grands combats qui font les grands saints ; Dieu a tout fait pour mon salut, et je n’ai rien fait qui réponde à l’excellence de sa grâce. »

L’humilité de l’abbé de l’Épée lui fermait les yeux sur ses mérites ; certes il n’arrivait pas les mains vides devant Dieu celui qui, par ce merveilleux langage, inventé par le cœur plus encore que par le génie, avait ouvert et ouvre encore les portes du Ciel à tant de pauvres âmes qui, sans lui, n’auraient point connu la lumière. L’apôtre infatigable de ces infortunés, longtemps à cause de leur infirmité, traités en parias, ne mérite-t-il pas au moins la même récompense, les mêmes louanges que le courageux missionnaire qui va, par delà les mers et les déserts, porter l’évangile aux pauvres idolâtres ? car tels abrutis qu’ils paraissent, grâce à ce don précieux de la parole, ne sont-ils pas moins étrangers encore à toute tradition, à toutes notions concernant la divinité, l’âme, la conscience, que les malheureux sourds-muets, qui, faute de moyens de communication avec les autres hommes, restaient comme murés dans leur complète ignorance ? Qu’on juge à ce point de vue supérieur de l’immense bienfait résultant de la découverte de l’abbé de l’Épée[2], qui dans son livre intitulé : Véritable manière d’instruire les sourds-muets, va jusqu’à dire : « D’après les exemples contenus dans ce chapitre (XIII), on conviendra sans doute qu’il est possible de faire entendre aux sourds-muets les mystères de notre religion, et qu’ils doivent même les mieux entendre que ceux qui ne les ont appris que dans leur catéchisme[3]. »

À l’appui de cette affirmation, qui paraît si hardie d’abord, je dirai qu’ayant eu plusieurs fois l’occasion d’entendre, c’est-à-dire de voir les prédications qui se font le dimanche, à Saint-Roch, par un digne successeur de l’abbé de l’Épée, aux sourds-muets, je ne me lassais pas d’admirer l’éloquence naturelle, la vivacité d’accent, l’onction surtout de ce langage des gestes, si expressif, que moi, qui ne le comprenais point dans le détail, je n’en étais pas moins touché profondément, sûr que l’orateur parlait à ses ouailles attentives des choses du ciel, de Dieu, de l’âme et de l’éternité.

C’est dans l’église Saint-Roch, où l’abbé de l’Épée fut inhumé, que se trouve le monument élevé à sa mémoire par les sourds-muets reconnaissants. Il est dû au ciseau du sculpteur Préault qui, dans cette circonstance, dit-on, a fait preuve, à son grand honneur, de plus de désintéressement encore que de talent.

Une statue de l’abbé de l’Épée, dont une souscription a fait les frais, s’élève également sur une des places de Versailles, où se voit aussi la statue de Hoche, autre gloire de cette noble cité.

Par un décret de l’Assemblée nationale, qui ne fut pas toujours si bien inspirée (1791), l’Institution des sourds-muets, reconnue solennellement d’utilité publique, se trouva consolidée. Peu d’années après elle fut, par mesure administrative, transférée dans le vaste local qu’elle occupe aujourd’hui encore. Des fenêtres élevées d’une maison située en face, et que naguère habitait l’un de nos amis, nous avons souvent admiré le beau et grand jardin dont les murs bornent à droite la rue dite de l’Abbé de l’Épée.



  1. Ferdinand Berthier, sourd-muet. Vie de l’abbé de l’Épée, in-8º, 1832.
  2. Il est juste de dire que, bien qu’il n’eût pas eu connaissance de leurs ouvrages, l’abbé de l’Épée avait été précédé dans cette carrière de dévouement par les Espagnols Paul Bronet et Ramire, et aussi les Anglais et les Allemands.
  3. La Véritable manière d’instruire les sourds-muets, in-12, 1784.