Les dédains, les rigueurs, les morts

Seconde partie des Muses françoises, Texte établi par Despinelle, chez Matthieu Guillemot (p. 227).


MVZAIN SUR SON ANAGRAME.
Abraham de Vermeil.


 
Les dédains, les rigueurs, les morts
Me chaſſent comme chiens auides ;
Amour bandant tous ſes efforts
M’abbat de ses mains homicides :
 Et mourant ie n’ai pour renom
Que l’heur d’auoir eſté ſa fable ;
Pourquoi donc en tournant mõ nom,
Gourdin, ne treuues tu ſinon
Ces mots,
ame d’heur amirable ?

A. D. V.