Les Voyages de Kang-Hi/Écrits sur la Chine

Chez Ant. Aug. Renouard (tome IIp. 277-291).


LISTE ALPHABÉTIQUE


DES PRINCIPAUX AUTEURS QUI ONT ÉCRIT SUR LA CHINE, ET TITRES DE LEURS OUVRAGES.




Amyot (le P.) Eloge de la ville de Moukden, par l’empereur Kien-long, avec des remarques, Paris, 1770, in-4.
— L’Art militaire des Chinois, Paris, 1772, in-4. fig.
Bayer. Bayeri Museum sinicum, Petropoli, 1730, 2 vol. in-8.
Chambers. Architecture des Chinois, Londres, 1759, grand in-fol. fig.
Cleyer. Medicina Sinensium ex pulsibus et lingua, Aug. Vind. 1681, in-4 fig.
Couplet. (le P.) Tabula genealogiea triuni familiarum imp. monarchiæ sinensis, Paris, 1686, in-fol.
— Confucius Sinarum philosophus, Paris, 1687, in-fol.
Coxe. Les nouvelles découvertes des Russes, etc., Paris, 1787, in-4.
Danville. Nouvel atlas de la Chine, de la Tartarie chinoise, et du Thibet, etc., Amsterdam, 1735, grand in-fol.
Delisle et Pingré. Description de Pé-kin, Paris, 1765, in-4.
D’Orléans. (le P.) Histoire des deux conquérants tartares qui ont subjugué la Chine, Paris, 1688, in-8.
Du Halde. (le P.). Description de la Chine et de la Tartarie chinoise, Paris, 1735, vol., in-fol.
Freret. Chronologie chinoise, Paris, an 13, 4 vol. in-18.
Fourmont. Meditationes sinicæ, Paris, 1737, in-fol.
— Linguæ Sinarum mandarinicæ hieroglyphicæ grammatica duplex, Paris, 1742, in-fol.
Gaubil. (le P.) Histoire de l’astrologie chinoise avec des dissertations, Paris, 1732, in-4.
— Histoire de Gengis-khan, des princes tartares, etc., Paris, 1739, in-4.
Giffart et Bouvet. État présent de la Chine en figures, Paris, 1697, in-fol.
Gonzalès de Mendoce. Histoire du grand royaume de la Chine, Paris, 1589, in-8.
Greslon. (le P.) Histoire de la Chine, Paris, 1671, in-8.
Grosier. Description de la Chine, pour servir de supplément à l’histoire du P. Maillat, Paris, 1785, in-4.
Guignes, (pere) Planisphere céleste chinois, Paris, 1742, in-4.
— Mémoire pour prouver que les Chinois sont une colonie égyptienne, Paris, 1759, in-12.
— Le Chou-king, un des livres chinois, Paris, 1770. in-4.
Hager. Numismatique chinoise, Paris, 1803, in-4.
Herrera. (le P.) Epitome historial del regno de la China, en Madrid, 1621, in-8.
Hyde. Historia nerdi Ludii, hoc est trunculorum, etc. Oxoniœ, 1737, 2 vol. in-4.
Kircher. (le P.) China illustrata, Amstelodami, in-fol. fig. ; il est traduit en français.
La Crose. Thesauri epistolici, Lipsiæ, 1743, 2 vol. in-4.
Lanclès. Alphabet tartar-mantchoux, Paris, 1807, in-8.
Le Comte. (le P.) État présent de la Chine, 2 vol. in-12. Amsterdam, 1697.
Leibnitz. Novissima Sinica, etc. Leipsiæ, 1699, in-8.
— Anciens traités sur les cérémonies chinoises, avec des notes de Leibnitz, Lipsiæ, 1735, in-8.
Magalhens. (P.) Nouvelle relation de la Chine, Paris, 1688, in-4.
Maillat. (le P.) Histoire générale de la Chine, traduite du Tong-kien-kang-mou, publiée par Grosier, Paris, 1777, treize vol. in-4.
Mairan. (d’Ortous de) Lettre au pere Parennin, Paris, 1759, in-8.
Martini. (P.) Histoire de la guerre des Tartares contre la Chine, Paris, 1654, in-8.
— Sinicæ historiæ decas, Amstelodami, 1659, in-8.
Masson. Dissertation critique sur la langue chinoise.
Mentzel. Brevis Sinensium chronologia, Berolini, 1696, in-4.
Muller. Opuscula nonnulla orientalia de rebus præcipue sinensibus, Franc. ad. od. 1695, in-4.
Hebdomas observationum de rebus sinicis, Col Brand, 1674.
Navarete. Trattados historicos, politicos, ethicos, etc. etc., en Madrid, 1676, in-fol.
Needham. Lettre de Pé-kin, sur la langue et l’écriture symbolique des Chinois, en réponse à la société royale de Londres, avec figures, Bruxelles, 1773, in-4.
Noel. (le P.) Observ. math, et physicæ in India et China, Pragœ, 1710, in-4.
Sinensis imperii libri sex, Pragæ, 1711, in-4.
— Les livres classiques de l’empire de la Chine, Paris, 1786, 7 vol. in-18.
Palafox. Histoire de la conquête de la Chine par les Tartares, etc., Paris, 1670, in-8.
Paw. (de) Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois, Londres et Berlin, 2 vol. in-12.
Rabbi Benjamin. Voyage depuis l’Espagne jusqu’à la Chine, etc. etc., Amsterdam, 1734, 2 vol. in-12.
Renaudot. Anciennes relations des Indes et de la Chine, de deux voyageurs Mahométans, qui y allèrent dans le neuvième siecle, traduit de l’arabe, avec des remarques, Paris, 1718, in-8.
Rougemont. Hist. Tartaro-sinica, Lovanü, 1673, in-8.
Ricci. (le P.) Litteræ chinenses, Antuerpiæ, 1611, in-12. — De Christiana expeditione apud Sinas, etc., Lugd, 1616, in-4.
Schall. (leP.) Historica narratio, etc. Viennæ aust. 1665, in-8.
Semedo. (le P.) Relatione della grande monarchia della Cina, Roma, 1643, in 4.
— Le même ouvrage en français, Paris, 1645, in-4.
Spizelius. De re litteraria Sinensium, Lugd. batav, 1661, in-12.
Trigaud (le P.). Annales regni sinensis, etc., Leyd., 1639, in-32.
Vœrriest (le P.). Lettre écrite de la cour de Pé-kin, Paris, 1684, in-4.
— Liber organicus, etc. Pé-kin, 1668, in-fol. fig.
Webb. An historical essay endeavouring a probability that the language of the empire of China, is the primitive language , Lond. 1669, in-8.
Wolf. Oratio de Sinarum philosophia practica, Franc. 1726, in-4.


Ouvrages sans nom d’auteur.


Lettres édifiantes. Cette collection avec les suppléments comprend plus de trente volumes in-12. Il a paru dernièrement une édition en quatre volumes de ce qui concerne la Chine.
Mémoires sur les Chinois, par les missionnaires de Pé-kin. Cette précieuse collection, malheureusement interrompue par la révolution, se compose de quinze volumes in-4. avec fig. ; elle contient une foule d’articles curieux sur l’antiquité, l’histoire, les sciences, les arts, la littérature et les mœurs des Chinois ; et c’est sans doute l’ouvrage le plus intéressant

et le plus authentique qui ait jamais paru sur la Chine ; au commencement de la révolution, il a paru à Bruxelles deux nouveaux volumes in-12.
Histoire Universelle, par une société de gens de lettres, tome 20, in-4.
Hau-kiou-choaan. Histoire chinoise avec des notes, Lyon, 1746, quatre vol. in-12.
Essai sur l’architecture, la médecine, les jardins et les mœurs des Chinois, Paris, 1803, in-8.
Sapientia sinica, etc. sinicè et latinè, version interli. Kien-cham, en Chine, 1662, in-fol. rare.
Liber Confucii. Lum-yu, sinicè et latinè in-fol. rare, sur papier de bambou.
Brevis relatio eorum, etc. Circa cæli, Confucii et avorum cultum, Pé-kin, 1701, in-4, rare.


Liste des principaux voyageurs.


Anson. — Barrow. — Bell d’Antermony. — Cossigny. — Dapper. — Eckberg. — Feynes. — Gemelli Carreri. — Gherardini. — Grueber. — Guignes (fils). — Hayton (prince Arménien). — Huttner. — Lange. — Macartney. — Marc-Paolo. — Meares. — Mezzabarba. — Montanus. — Nieuhof. — Osbeck. — Pallas. — Poivre. — Rhodes. — Salmon. — Sonnerat. — Olof Torée — Van-Bram. —Van-Hoorn. — Vries. — Ysbrand Ydes.


ACADÉMIES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.


Académie des sciences de Paris.


Les nombreux mémoires de cette compagnie savante, dont la collection entière est de près de deux cents vol. in-4, forment des séries séparées. L’une est intitulée correspondance des savants étrangers. La seconde comprend, sous le nom d’ancienne collection, les mémoires de 1666 à 1700. Tous les autres volumes portent le chiffre de l’année. On a extrait les titres des mémoires qui concernent la Chine.


Savants étrangers.


Sur la soudure de la corne à lanterne par les Chinois, tome 2.
Sur le vernis de la Chine, tome 3.


Sur la maniere de faire l’or en coquille à la Chine, idem.
Sur la manière de faire les fleurs dans les feux d’artifice chinois, tome 4.


Ancienne collection.


Observations sur le ginseng, par Mentzelius. Autres sur le même sujet, par Cléyer. Mémoire sur le moxa de la Chine, remede spécifique contre la goutte, par Elshot, tome 3.
Sur le typhon des mers de la Chine, tome 7.
Rapport des années synodiques des Indiens à celles des Chinois, article de Cassini, tome 8.
Extrait d’observations physiques et mathématiques sur l’Inde et la Chine, tome 10.
De la presse à huile des Chinois, par Eckberg. Description du haricot de Chine, utile contre la pierre et la gravelle. De la cigale luisante ou porte-lanterne de la Chine. Du papillon violet de la Chine. Du poisson doré de la Chine. Du raifort chinois. Comparaison des poids européens aux poids chinois, tome 11.


Volumes qui portent le nom de l’année.


Années.
Sur une comete observée à Pé-kin, en 1699 
 1701
L’arithmétique binaire explique les figures magiques de Fo-hi, article de Leibnitz 
 1703
Sur le ginseng, article de Lafitau 
 1718
Sur des excroissances d’arbres apportées de la Chine 
 1724
Sur une comete observée à Pé-kin, en 1723. Sur la plante hia-tsao-tom-tcham ou plante ver, article de Réaumur. Sur la rhubarbe 
 1726
Sur la porcelaine de la Chine 
 1727
Sur le même sujet 
 1729
Sur l’état des sciences en Chine 
 1732
Sur le cuivre blanc de la Chine. Article de Geoffroy 
 1739
Sur la cire blanche de la Chine 
 1741
Sur la comete observée à Pé-kin, en 1742. Article de Mairan 
 1742
Sur la même comete. Sur l’obliquité de l’écliptique 
 1743
Précis des lettres écrites au pere Parennin, par de Mairan 
 1759
Sur la longitude et la latitude de Pé-kin, et sur le plan de cette ville 
 1764


Académie des inscriptions et belles-lettres.


La précieuse collection des mémoires de cette académie est aujourd’hui composée de cinquante volumes in-4. ; elle renferme un grand nombre de mémoires et de dissertations sur la Chine, composées par des savants du premier ordre, tels que Fréret, Fourmont, d’Anville, de Guignes pere, etc. Sur l’antiquité, l’histoire, la chronologie, le commerce, la langue, la littérature, la poésie, et la musique chinoise. Les titres et l’indication de ces pièces se trouvent aux tomes 11, 22, 33 et 44, qui sont des tables de matière pour les volumes qui les precedent.




Journal des savants. Ce volumineux recueil, commencé en 1660, et continué jusqu’en 1790, contient un très grand nombre d’articles sur la Chine, dont on trouvera les titres et l’indication, tome 3, de la table des matières, en dix volumes in-4, au mot Chine ; il est bon d’observer que la plupart de ces articles ne sont que des extraits d’ouvrages imprimés séparément, ou publiés dans les différents recueils académiques.




Philosophicai transactions. Mémoires de la société royale de Londres. Ce recueil précieux pour les sciences contient peu d’articles sur la Chine (au moins jusqu’en 1794) ; et encore, à l’exception de l’extrait d’un voyage à Chusan, par Cunningham, et de la description de quelques curiosités, tout le reste est tiré d’auteurs Français et Allemands. L’Angleterre, n’ayant point eu, comme les pays catholiques, de missionnaires à Pékin, n’a pu recueillir directement, comme eux, des renseignements sur ce grand empire. Il y a lieu d’espérer que la société asiatique fondée à Calcutta par le célebre chevalier Jones, et qui a déjà donné dix volumes de mémoires, dont deux ont été traduits en français avec des notes du savant Langlès, profitera de ses relations avec le Thibet et les contrées voisines des provinces du sud-ouest de la Chine, pour ajouter aux connoissances que nous avons déjà sur un pays si intéressant sous tous les rapports.


Mémoires de l’académie de Berlin, faisant suite aux Miscellanea Berolinensia, commencés en 170 ; ils contiennent plusieurs morceaux sur la Chine, de Leibnitz, Lacrose, Müller, etc.


Acta eruditorum quæ Lipsiæ publicantur. Cette collection, qui commence en 1582, et qui a été continuée jusqu’en 1776, est d’environ cent volumes, et renferme plusieurs articles sur la Chine, que l’on doit à des savants distingués.




Academia cesarea, natura curiosorum. Ce recueil, connu en France sous le nom d’Ephémérides des curieux de la nature, date de 1670, et contient également plusieurs articles sur la Chine. Il a été successivement publié à Francfort, Leipsick, et Nuremberg.




Je n’ai rien trouvé sur la Chine dans les volumes qui existent à la bibliothèque impériale, des Transactions Philosophiques de la société américaine, fondée en 1769, par Franklin, non plus que dans les Commentaires de l’Académie des Sciences de Pétersbourg, et cela est plus singulier ; ce défaut de renseignements sur un pays limitrophe avec lequel les Russes ont eu des communications fréquentes, prouve, ainsi que l’exemple de l’Angleterre, dans quelle ignorance nous serions sur cet empire sans les missionnaires qui ont eu seuls la permission d’y résider.

Je ne doute pas qu’il n’y ait des articles sur la Chine dans les mémoires des autres académies, et sur-tout dans celles du midi de l’Europe, que je n’ai pas été à portée de consulter.


FIN DU TOME SECOND.