Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées/8

SEPTIÈME TABLEAU

Finissez donc, M. Jules, votre maman
appelle.

Ce tableau vous représente un petit collégien en vacance, et recevant de la femme de chambre de sa mère sa première leçon d’amour ; car, ne vous y trompez pas à l’exclamation de la putain : Finissez donc, M. Jules, votre maman vous appelle : vous pourrez penser que c’est contre son gré que le jeune homme en est venu là, et qu’il n’a tenu aucun compte de la résistance qui lui était faite. Oh ! qu’il n’en est pas ainsi : qu’il a fallu au contraire d’avances de la part de la camériste, pour amener l’adolescent à oser ce que vous lui voyez faire en ce moment ; tantôt c’était une gorge à peine couverte, qu’on montrait à ses yeux, tantôt une jambe faite au tour, qu’on découvrait sous prétexte de rattacher sa jarretière. À la fin, la nature parlant au cœur du jeune homme, il avait fini par lutiner à son tour celle qui le lutinait ; à rendre agaceries pour agaceries.

C’est d’ailleurs le sort de presque tous les jeunes gens de famille de perdre leurs prémices avec les femmes de chambre qui sont dans la maison. Ordinairement ces femmes-là approchent communément de la trentaine, si elles n’ont pas au-delà de cet âge, et alors, si on peut se servir de la comparaison de Gentil Bernard :

C’est le soleil dans son midi.

Leur con n’est qu’une vaste fournaise ; on dirait qu’elles ne respirent que pour foutre, et c’est pour elles un morceau de roi qu’une éducation à faire, de pouvoir manier une petite pine qui n’a pas encore acquis tout son développement et de serrer, de soupeser de petites couilles qui promettent de devenir plus tard un vaste réservoir de semence.

Voyez, comme la bougresse que nous avons sous les yeux tortille de l’œil ; elle en a laisser tomber le plumeau qu’elle tenait à la main, et bien que le vit de son jeune fouteur n’ait pas assez de dimension pour remplir son objet élargi par le fréquent emploi qu’elle en a fait, elle n’en a pas moins de plaisir, et on ne l’entend plus dire : Finissez donc, M. Jules, au contraire, elle serre les cuisses pour mieux engaîner l’outil ; un mouvement convulsif agite ses fesses ; le moment de la crise approche ; elle va recevoir les premiers jets d’un foutre qui n’a encore coulé pour personne ; elle n’a plus d’autre pensée : en vain la mère de l’écolier fait entendre la sonnette, appelle Justine. Bas ! Justine presse sa monture, entr’ouvre sa charnière avec une agilité incroyable en poussant de profonds soupirs et en disant : Va, mon roi ; va, mon ange. Oh ! oh ! quel plaisir tu me fais avec ta jolie petite gogotte… encore,… encore… mon chérubin. Ah !… ah ! ah ! ah !… Et ce n’est qu’après avoir déchargé plusieurs fois et reçu d’abondantes éjaculations du petit bougre, que Justine se trouve tout à fait calme.