Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées/6

CINQUIÈME TABLEAU

Eh bien ! êtes-vous prêt ?

Ce tableau vous représente un de ces vieux célibataires, qui, après avoir usé leur jeunesse dans les plaisirs, et qui, ayant atteint un certain âge, ne veulent plus se marier, dans la crainte d’être cocus, prennent une petite chambrière à leur service. Ordinairement ces sortes de filles, qui se placent chez les vieux garçons, savent que c’est pour tout faire, et il y a des égrillardes qui sont naturellement friandes de ces sortes de conditions. Celle que vous voyez ici, a la mine d’une petite putain fort éveillée, voyez comme elle a retroussé sa chemise jusqu’aux aisselles, pour exposer aux regards de son maître le cul le plus potelé qu’il soit possible de voir. Malheureusement le bon homme n’est pas trop en disposition de la contenter pour le moment ; en vain, il entr’ouvre de temps en temps les petites lèvres du con de la petite personne, en vain manie-t-il ses fesses et les écarte-t-il. Pour dernière ressource, il s’est mis à genoux derrière elle, et les yeux fixés sur tant d’appâts, il s’est mis à saisir son misérable outil lâche et pendant, pour le branloter ; il reste dans son impuissance, et la petite bougresse, qui ressent une ardeur dévorante, commence à s’impatienter, et lui demande, en tournant la tête vers lui : Eh bien ! êtes-vous prêt ? — Tout à l’heure, ma chère petite : ne t’impatiente pas ; a l’air de répondre le vieux bande-à-rebours, en continuant à se polluer, lève davantage la croupe, mon cher ange ; écarte un peu les jambes, pour que mes yeux puissent mieux découvrir le centre des plaisirs. À présent remue un peu les fesses, comme si tu étais en action : cela m’animera, mon chou, et tout à l’heure je serai en état de te le mettre. Là, c’est bien ! Oh ! que tu es obéissante ! je vois le paradis ouvert ; que tes fesses sont blanches et potelées ! que ce petit clitoris est joli ! que ton petit poil est doux et frisé ! que les lèvres de ton joli petit conin sont roses et vermeilles ! Ah ! que tes mouvements sont gracieux ! Encore, encore ! ça vient. Ah ! ah ! mon amie, attends, attends, je vais à toi !

Ne croyez pas pour cela, mesdemoiselles, que l’instrument du vieux barbu aura raidi. Non ; son impuissance est restée la même ; il n’a eu qu’une velléité factice ; car avant d’avoir pu se relever, son foutre a coulé, mais sans rejaillir, sans s’élancer ; les quelques gouttes qu’il en a rendues, sont tombées devant lui, et la pauvre petite, qui en a été pour ses frais, implore au moins le secours du doigt de bonhomme pour l’aider à faire éjaculation du sperme qu’elle sent circuler dans ses veines.