Les Pionniers/Chapitre 34

Traduction par A. J. B. Defauconpret.
Furne, Gosselin (Œuvres, tome 6p. 333-341).


CHAPITRE XXXIV.


Ah ! voyez, voyez, il porte de cruelles jarretières !
Shakespeare. Le Roi Lear.



Les châtiments de la loi commune[1] d’Angleterre étaient encore connus à cette époque des habitants de l’État de New-York ; le whipping-post[2], ainsi que son compagnon l’instrument des stocks, n’était pas encore supplanté par les inventions plus modernes mais plus douteuses des prisons publiques. Ces restes des anciens temps étaient situés en face de la porte de la prison, peut-être pour frapper de terreur ceux qui pourraient être tentés de mal faire, en leur mettant sous les yeux la punition qui leur était réservée.

Ce fut là que Natty fut conduit par les constables ; il avait un air de résignation qu’il devait sans doute à son impuissance de résister à la force, et il était entouré par la foule qui formait un cercle où chaque visage exprimait la plus vive curiosité. Un constable leva la partie supérieure des stocks et montra du doigt les trous dans lesquels le prisonnier devait placer ses pieds. Sans faire la moindre objection, sans le moindre murmure, Bas-de-Cuir s’assit à terre et se laissa mettre les jambes dans les trous des stocks, quoiqu’il jetât les yeux autour de lui comme pour chercher cette compassion que la nature humaine désire toujours obtenir dans ses souffrances ; et s’il trouva dans la foule qui l’environnait plus de curiosité que de pitié, du moins il n’y vit pas cette joie sauvage qui y règne si souvent en pareil cas, et il ne s’entendit pas appliquer ces épithètes injurieuses qu’une multitude aveugle manque rarement de prodiguer à celui qui est condamné. Le caractère de cette populace, si on peut lui donner ce nom[3], était celui d’une subordination attentive.

Le constable allait baisser la planche supérieure, quand Benjamin, qui avait marché à côté du prisonnier dit d’un ton brusque, et comme s’il eût cherché un motif de querelle :

— Pourquoi mettre les jambes d’un homme dans ces bracelets ? Dites-moi, monsieur le constable, cela l’empêchera-t-il d’avaler son grog ? À quoi cela sert-il ?

— C’est la sentence de la cour, monsieur Penguillan, répondit le constable, et je suppose que la loi le veut ainsi.

— Oui, oui, je sais bien que c’est la loi qui le veut, mais je vous demande à quoi cela sert. Cela ne fait aucun mal, et l’on en est quitte pour rester sur ses ancres pendant le quart d’un quart. Cela passe bien vite.

— Cela ne fait aucun mal, Ben-la-Pompe ! dit Natty en jetant sur lui un regard qui appelait la compassion. N’est-ce donc rien pour un homme de soixante-dix ans de se voir donner en spectacle comme un ours ? N’est-ce rien pour un vieux soldat qui a fait toute la guerre de 1756, et qui a vu l’ennemi dans celle de 1776, d’être mis dans une situation qui donne le droit aux enfants de le montrer au doigt tout le reste de sa vie ? N’est-ce rien pour un honnête homme d’être dégradé au rang des animaux des forêts ?

Benjamin ne répondit rien, mais il regarda la foule d’un air fier et menaçant, et s’il avait rencontré une physionomie qui exprimât la dérision, le mépris ou le contentement, il aurait infailliblement cherché querelle ; mais ne trouvant partout que des regards de curiosité ou même de commisération, il s’assit d’un air fort délibéré à côté du vieux chasseur, et passa lui-même ses jambes dans deux trous vacants.

— Allons, Monsieur le constable, dit-il ensuite, baissez votre planche ; et s’il y a ici quelqu’un qui ait envie de voir un ours, qu’il me regarde, par la damnation ! et il en verra un qui sait mordre aussi bien que gronder. Eh bien ! m’entendez-vous ?

— Monsieur La Pompe, répondit le constable, je n’ai pas reçu ordre de vous mettre aux stocks.

— N’avez-vous pas le mien ? répliqua Benjamin. Qui diable a plus que moi le droit de disposer de mes jambes ? Baissez votre planche, vous dis-je, et que je voie celui qui me fera la grimace ?

— Ma foi, dit le constable en riant de tout son cœur, puisque cela vous fait tant de plaisir, je ne vois rien qui doive m’empêcher de vous contenter. Et à ces mots il baissa et ferma la planche des stocks.

Les spectateurs avaient réprimé avec peine une violente envie de rire, en entendant Benjamin argumenter avec le constable pour qu’il lui infligeât la punition réservée aux coupables ; mais ils ne cherchèrent plus à y résister dès qu’ils le virent attaché aux stocks. Irrité des éclats de rire qu’il entendait de toutes parts, le majordome voulut se lever, dans l’intention d’en demander raison à ceux qui se trouvaient le plus près de lui ; mais la clé était déjà tournée dans la serrure, et tous ses efforts furent vains.

— Hé ! ho ! hé ! monsieur le constable, s’écria-t-il, laissez-moi lever l’ancre un moment, pour que je puisse donner la chasse à quelqu’un de ces gaillards, et savoir ce qui leur donne cet accès de gaieté.

— Je n’en ai pas le temps, dit le constable en riant, il faut que je retourne au tribunal. Vous avez voulu être la ; prenez patience, il faut que vous y restiez autant que le prisonnier.

Les éclats de rire de la foule redoublèrent quand le constable fut parti ; mais Benjamin, voyant que ses menaces et ses efforts étaient également inutiles, eut assez de bon sens pour puiser une leçon de patience dans l’air de résignation de son compagnon ; et ses traits d’abord courroucés prirent peu à peu l’expression du mépris. Se tournant alors vers son compagnon, il entreprit de jouer le rôle de consolateur.

— Au total et après tout, monsieur Bumppo, lui dit-il, ceci n’est qu’une bagatelle. J’ai connu, à bord de la Boadicée, plus d’un brave homme qui a été attaché comme cela par les pieds, uniquement pour avoir oublié qu’il avait déjà reçu sa ration de grog, et s’en être donné une seconde. C’est la même chose, voyez-vous, qu’un bâtiment surpris par un calme ; il faut bien alors que le meilleur voilier s’arrête ; mais cela ne dure pas toujours, et au premier souffle de vent, ses voiles s’enflent, et il marche tout aussi bien qu’auparavant. J’ai vu plus d’un camarade serré plus étroitement, vous dis-je.

Le chasseur parut apprécier cette consolation, sans comprendre bien l’éloquence navale de son camarade[4] : il chercha à sourire, mais en vain, et dit :

— Eh ! quoi ?

— ce n’est rien, vous dis-je, monsieur Bumppo ; quand nous pourrons lever l’ancre, je veux mourir si je ne vogue pas de conserve avec vous dans votre croisière contre les castors. Ce n’est pas que je me donne pour être très-habile dans le maniement des armes à feu, vu que mon poste me retenait auprès des munitions de bouche, mais je puis porter le gibier, et je suis même en état de lui tendre des trappes. J’ai réglé mon compte avec le squire Dickon ce matin, et je lui ai fait dire de rayer mon nom du rôle de l’équipage jusqu’à ce que notre croisière soit finie ; et comme vous maniez le fusil aussi bien que le harpon, il y a lieu de croire qu’elle ne sera pas bien longue.

— Vous êtes habitué à vivre avec les hommes, Ben-la-Pompe, et vous ne pourriez vous faire à la vie des bois.

— Pas du tout, monsieur Bas-de-Cuir, pas du tout. Je ne suis pas de ces marins qui ne savent manœuvrer que par un beau temps, et une tempête ne m’effraie pas. Quand j’ai un ami, voyez-vous, c’est pour la vie. Voilà le squire Dickon, par exemple, je l’aime autant que le baril de rhum de la Jamaïque de mistress Hollister ; et, à propos de cela, je voudrais bien trouver quelqu’un qui allât lui dire de nous en envoyer ; car il me semble que j’ai un commencement de crampe dans les jambes, et cela se passerait en humectant les parties supérieures. Ne pensez-vous pas de même, monsieur Bas-de-Cuir ?

Natty ne répondit rien, et resta la tête penchée, les yeux baissés, absorbé dans des réflexions pénibles et mélancoliques.

Benjamin prit son silence pour un consentement. Il tira de sa poche le sac de cuir qui contenait ses dollars, le dénoua, jeta les yeux sur la foule qui les entourait et qui commençait à diminuer, une partie de ceux qui la composaient étant retournée à ses occupations, et il chercha à y découvrir quelqu’un qu’il pût charger de sa commission.

En ce moment Hiram Doolittle, accompagné de Jotham, sortait de la salle des séances du tribunal. Voulant satisfaire sa vengeance par la vue de l’humiliation de sa victime, il s’approcha des stocks, et se plaça en face de Natty, qui fixa sur lui des yeux qui annonçaient plus de mépris que de colère. L’architecte éprouva un moment d’embarras ; il fit un mouvement comme pour se retirer, mais ne voulant pas perdre si tôt le plaisir dont il jouissait, il ne fit que se tourner vers Jotham, leva les yeux en l’air, et dit d’un air d’insouciance :

— Pas encore de pluie ! j’ai dans l’idée que la sécheresse sera longue.

Natty détourna la tête, sans prononcer un seul mot, comme pour éviter la vue d’un objet qui excitait en lui une sensation de dégoût ; mais le magistrat, se plaisant à triompher d’un ennemi abattu, fit un mouvement sur la droite, en se rapprochant de Benjamin, pour se présenter de nouveau aux yeux du vieux chasseur.

— On dirait qu’il n’y a pas une goutte d’eau dans le ciel, continua-t-il ; si cela dure encore longtemps, il est à craindre que nous n’ayons une mauvaise récolte.

L’air avec lequel M. Doolitle débita cette opinion prophétique était particulier à son caractère. C’était une manière froide et jésuitique de dire à l’homme qu’il avait si cruellement outragé : Je me suis tenu dans le cercle de la loi. Mais ces paroles firent perdre patience au chasseur.

— Et pourquoi la pluie tomberait-elle du ciel, s’écria-t-il, quand vous faites tomber les larmes des yeux d’un pauvre vieillard qui ne vous a jamais offensé ? Allez-vous-en ! Allez-vous-en ! vous pouvez être fait à l’image du Créateur, mais Satan s’est emparé de vous. Allez-vous-en ; je suis dans le chagrin, et votre vue me fait naître d’amères pensées.

En voyant Hiram s’approcher de lui, Benjamin avait renoué son sac de dollars avec un bout de cuir, et l’avait remis dans sa poche. Le charpentier se trouva malheureusement à portée de son bras ; Benjamin lui saisit une jambe avec sa large main, et la serra comme une paire de tenailles. Le juge de paix, attaqué ainsi à l’improviste, n’eut ni le temps ni les moyens d’opposer aucune résistance, car le majordome, profitant de sa force supérieure et de sa position avantageuse, le secoua si rudement qu’il le fit tomber, et le tirant alors en même temps par les deux jambes, il le força à s’asseoir près de lui, face à face. Les spectateurs n’étaient pas assez amis de Doolittle pour prendre son parti, et Jotham était trop poltron pour oser lui donner du secours.

— Vous êtes un pavillon connu, monsieur Fais-peu-de-chose[5], s’écria Ben d’une voix forte ; je vous ai signalé, Monsieur, avec vos discours au beau temps, quand vous parlez au squire Dickon ; et puis vous allez faire vos contes aux vieilles femmes du village. Ne vous suffisait-il pas d’avoir fait prendre ainsi par les pieds ce pauvre vieillard sans vouloir encore venir pour le couler à fond quand il est à l’ancre ? mais il y a longtemps que je prends des notes contre vous dans mon journal, et le moment est venu de régler nos comptes : ainsi tenez-vous bien, grand fainéant, nous allons voir qui a le plus de force de nous deux !

— Jotham ! s’écria Hiram effrayé, Jotham, appelez les constables. Monsieur Penguillan, songez que je suis magistrat, je vous défends de troubler la paix publique.

— Il n’y a entre nous ni paix ni amitié, répondit le majordome en faisant quelques démonstrations d’hostilités. Songez à votre manœuvre, car voici un poing que vous trouverez aussi pesant que le marteau qui frappe sur l’enclume, et vous pouvez bien vous tenir.

— Touchez-moi, si vous l’osez, s’écria le magistrat ; touchez-moi, et je… Il ne put en dire davantage, car la main gauche de Benjamin lui serrant le gosier lui coupa la parole.

— Si vous appelez cela couver[6], Monsieur, vous êtes bien venu pour les œufs, criait le majordome.

Nous avons la désagréable tâche de dire qu’il ne resta plus aucun doute sur les intentions de Benjamin, car son poing droit, qu’il avait levé en l’air, tomba avec force sur la tête du juge de paix, et ne se releva que pour retomber encore. Le désordre et la confusion se mirent parmi les spectateurs ; les uns s’enfuirent de crainte d’être accusés de complicité dans une attaque contre un magistrat ; les plus hardis formèrent un demi-cercle autour des combattants pour mieux juger des coups ; quelques jeunes gens coururent chez Hiram pour avoir le plaisir d’annoncer à sa femme la situation fâcheuse dans laquelle se trouvait son mari ; d’autres se rendirent dans la cour de la prison pour donner l’alarme.

Pendant ce temps, le majordome ne manquait, pas d’occupation. Chaque coup qu’il frappait renversait Doolittle, et il le relevait aussitôt de la main gauche, car il se serait cru déshonoré à ses propres yeux s’il avait frappé un ennemi abattu, et il ne cessait en même temps de l’exhorter à mieux se défendre, tout en l’accablant d’une grêle de coups.

Le shérif, qu’on avait averti, arriva en ce moment tout essoufflé, et il déclara ensuite qu’indépendamment de la mortification qu’il avait éprouvée, comme étant chargé du maintien de la paix dans le comté, à la vue d’une pareille violation du bon ordre, il n’avait jamais ressenti un si grand chagrin dans sa vie qu’en voyant la discorde établie entre ses deux favoris ; car Hiram était devenu nécessaire à sa vanité, et il avait un attachement véritable pour Benjamin. Ses premières paroles en donnèrent la preuve.

— Squire Doolittle ! s’écria-t-il, squire Doolittle ! je suis honteux de voir un homme revêtu de votre caractère officiel s’oublier au point de troubler la paix publique, d’insulter au voisinage de la cour, et de battre de cette manière le pauvre Benjamin.

En apercevant le shérif, Penguillan avait suspendu le jeu de son marteau. Hiram leva la tête du côté du médiateur qui arrivait, et, enhardi par sa présence, il eut de nouveau recours à ses poumons.

— J’aurai justice de cette insolence, s’écria-t-il, j’en aurai justice ! Je vous requiers d’arrêter cet homme, monsieur le shérif, et de le faire conduire en prison.

Richard, pendant ce temps, avait été mieux informé de ce qui s’était passé, et se tournant vers le majordome : — Comment se fait-il que vous soyez aux stocks, Benjamin, lui dit-il, vous que j’avais toujours regardé comme un homme aussi doux et aussi tranquille qu’un agneau ? Ne rougissez-vous pas d’une telle conduite ? Vous forcez vos amis à en rougir pour vous. Eh ! mon Dieu ! monsieur Hiram, vous n’êtes pas reconnaissable d’un côté de votre figure !

Hiram s’étant relevé et s’étant mis hors de portée de l’intendant, s’emportait en nouvelles menaces de vengeance. Le shérif, songeant à l’impartialité dont Marmaduke venait de donner une grande preuve dans la sentence qu’il avait prononcée contre Bas-de-Cuir, et à la publicité qu’avait eue la conduite de Benjamin, en tira la conclusion pénible qu’il devait envoyer son favori en prison, et il en donna l’ordre aux constables qui venaient retirer Natty du pilori, le temps que devait durer son exposition étant expiré. Le majordome ne fit d’abord aucune observation ; il ne demanda pas à offrir un cautionnement pour être mis en liberté, mais il suivit tranquillement le shérif, qui, accompagné de plusieurs constables, le conduisit, lui et Natty, jusqu’à la porte de la prison.

En y arrivant, il se tourna vers lui : — Squire Dickon, lui dit-il quant à avoir mon hamac placé pour une nuit ou deux à côté de celui de Bas-de-Cuir, c’est ce dont je me soucie fort peu, attendu que je le regarde comme un honnête homme, et qui entend aussi bien que qui que ce soit le maniement du fusil et du harpon. Mais en qualité de chrétien et d’homme de bon sens, je soutiens qu’au lieu de me punir d’avoir travaillé le visage de ce coquin de manière à le rendre méconnaissable d’un côté, comme vous le dites, vous devriez m’accorder double ration. C’est le plus grand vaurien de tout le pays. Je le connais depuis longtemps et je crois qu’il me connaît un peut aussi à présent, à moins que sa poupe ne soit de bois mort. Mais où est donc le grand mal, monsieur Jones, pour que vous preniez cette affaire tant à cœur ? C’est une bataille comme une autre, et il était libre de me rendre mes bordées, quoique ses pièces ne fussent pas tout à fait du même calibre que les miennes. Seulement nous avons combattu sur nos ancres, comme nous le fîmes dans la rade de Port-Praya, lorsque nous eûmes affaire à Suffren[7].

Richard pensa que sa dignité ne lui permettait pas de répondre à ce discours, et faisant entrer les deux prisonniers dans le logement qui leur était destiné, il fit fermer la porte à double tour et aux verroux, et se retira.

Pendant le reste de la journée, Benjamin fut occupé à recevoir un grand nombre de visites à la fenêtre grillée de la prison, et vida avec ses connaissances plus d’un pot de flip et de toddy, tandis que Bas-de-Cuir se promenait d’un air soucieux, la tête penchée sur sa poitrine.

Vers le soir Edwards parut à son tour près de la croisée, et il eut un entretien fort animé, à voix basse, avec Natty, qui parut ensuite avoir recouvré un peu de tranquillité. À huit heures du soir, Billy Kirby, qui était resté le dernier près de la fenêtre, partit pour reporter une bouteille vide au Hardi Dragon, le vieux chasseur suspendit une vieille couverture devant la croisée, pour que des importuns ne vinssent plus les troubler, et l’on n’entendit plus aucun bruit dans la chambre des deux prisonniers.



  1. Common law.
  2. Poteau à fouetter.
  3. Mob.
  4. Ben-la-Pompe se sert en effet d’un langage qui est à peu près inintelligible sans le secours d’un dictionnaire des termes de marine.
  5. Benjamin joue sur le nom de Doolittle, fais peu, fainéant.
  6. If you call this laying, master, you are welcome to the eggs : il y a ici un jeu de mots sur laying, Doolittle s’est servi dans sa dernière phrase des mots lay hands, poser les mains sur, toucher : to lay eggs veut dire pondre, couver.
  7. Suffering, souffrance : encore un jeu de mots intraduisible. La prononciation de ce mot ressemble un peu à celle du nom propre Suffren.