Traduction par Charles Bernard-Derosne.
Hachette (Tome 2p. 183-193).


CHAPITRE XVI.


M’éloignant de la porte du Temple aussitôt après avoir lu cet avis, je gagnai de mon mieux Fleet Street ; là je montai dans un fiacre attardé, et me fit conduire aux Hummums, dans Covent Gardon. À cette époque, on pouvait toujours y trouver un lit à n’importe quelle heure de la nuit ; le portier en me donnant accès à son guichet toujours ouvert, alluma la chandelle qui venait la première en ligne sur son casier, et me conduisit droit à la chambre dont le numéro venait le premier sur sa liste. C’était une sorte, de voûte, au rez-de-chaussée sur le derrière, avec un lit monstre, à quatre colonnes, couvrant en despote la place tout entière, mettant arbitrairement une de ses jambes dans la cheminée et une autre dans la porte, en écrasant le misérable petit lavabo d’une manière complètement divine et juste.

Comme j’avais demandé une veilleuse, le garçon de service m’avait apporté, avant de me quitter, la bonne vieille veilleuse constitutionnelle des temps vertueux, un objet semblable au fantôme d’une canne qui se cassait instantanément quand on y touchait, auquel on ne pouvait rien allumer, et qui était placé solitairement au fond d’une haute tour en fer-blanc, percée de trous ronds, qui sur le mur, avaient l’air d’yeux tout grands ouverts. Quand je fus dans mon lit, étendu, les pieds endoloris, fatigué et misérable, je m’aperçus que je ne pouvais pas plus fermer mes yeux que je n’aurais pu fermer ceux de cet Argus indiscret. Ainsi, dans l’ombre et le silence de la nuit, nous nous regardions fixement.

Quelle nuit affreuse, agitée, horrible et longue !… Il y avait dans la chambre une odeur inhospitalière de suie froide et de poussière chaude, et en regardant dans les recoins du ciel de lit au-dessus de ma tête, je songeai au grand nombre de mouches bleues qui volent chez les bouchers, aux perce-oreilles du marché, aux vers de la campagne qui devaient être là attendant l’été prochain. Ceci me conduisit à me demander si quelques-uns de ces insectes tombaient quelquefois, et alors je m’imaginais sentir de petites chutes sur mon visage. Une suite de pensées désagréables me suggéra que j’avais un autre voisinage plus redoutable sur mon dos. Après être resté couché tout éveillé pendant un certain temps, les voix extraordinaires qui se dégagent du silence nocturne commencèrent à se faire entendre. Le cabinet murmurait, la cheminée soupirait, le petit lavabo craquait, et une corde de guitare vibrait de temps à autre dans la commode. Vers le même instant, les yeux sur la muraille prirent une nouvelle expression, et dans chacun de ces yeux indiscrets, je voyais écrit : NE RENTREZ PAS CHEZ VOUS !

Toutes les fantaisies et les bruits de la nuit qui m’assiégeaient disaient le même refrain : NE RENTREZ PAS CHEZ VOUS ! Cette phrase s’insinuait dans tout ce que je pensais, comme l’aurait fait une douleur physique. Il n’y avait pas longtemps, j’avais lu dans les journaux qu’un inconnu était venu aux Hummums dans la nuit, s’était mis au lit, s’était suicidé, et que le lendemain matin on l’avait trouvé baigné dans son sang. Il me vint dans l’idée que cet inconnu avait dû occuper cette même voûte, et je me levai pour m’assurer qu’il n’y avait pas de traces rouges. Alors j’ouvris la porte pour regarder dans les couloirs et me ranimer un peu à la vue d’une lumière lointaine, près de laquelle je savais que le garçon de service dormait. Mais pendant tout ce temps, je me demandais : « Pourquoi ne dois-je pas rentrer chez moi ?… Que peut-il être arrivé à la maison ?… Si j’y rentrais, y trouverais-je Provis en sûreté ?… » Ces questions occupaient à tel point mon esprit, qu’on aurait pu supposer qu’il n’y avait plus de place pour d’autres réflexions. Même lorsque je pensais à Estelle, et à la manière dont nous nous étions quittés ce jour-là pour toujours, et quand je me rappelais les circonstances de notre séparation, et tous ses regards, et toutes ses intonations, et le mouvement de ses doigts pendant qu’elle tricotait, même alors j’étais poursuivi ici, là et partout par cet avertissement : NE RENTREZ PAS CHEZ VOUS ! Quand à la fin je m’assoupis, à force d’épuisement d’esprit et de corps, cela devint un immense verbe imaginaire, qu’il me fallut conjuguer à l’impératif présent : Ne rentre pas chez toi ; qu’il ne rentre pas chez lui ; ne rentrons pas chez nous ; qu’ils ne rentrent pas chez eux ; et puis virtuellement : Je ne puis pas et je ne dois pas rentrer chez moi ; je ne pouvais pas, ne voulais pas et ne devais pas rentrer chez moi, jusqu’à ce que je sentisse que j’allais devenir fou. Je me roulai sur l’oreiller et regardai les grands ronds fixes sur la muraille.

J’avais recommandé que l’on m’éveillât à sept heures, car il était clair que je devais voir Wemmick avant tout autre personne, et également clair que c’était là une circonstance pour laquelle il ne fallait lui demander que ses sentiments de Walmorth. Ce fut pour moi un grand soulagement de sortir de la chambre où j’avais passé la nuit si misérablement, et il ne fut pas nécessaire de frapper deux fois à la porte pour me faire sauter de ce lit d’inquiétudes.

À huit heures, j’étais en vue des murs du château. La petite servante entrait justement dans la forteresse avec deux petits pains chauds. Je passai la poterne et franchis le pont-levis, en même temps qu’elle. J’arrivai ainsi sans être annoncé, pendant que Wemmick préparait le thé pour lui et pour son père. Une porte ouverte m’offrait en perspective le vieux au lit.

« Tiens ! monsieur Pip, dit Wemmick, vous êtes donc revenu ?

— Oui, répondis-je, mais je ne suis pas rentré chez moi.

— C’est très-bien ! dit-il en se frottant les mains, j’ai laissé un mot pour vous à chacune des portes du Temple, à tout hasard. Par quelle porte êtes-vous entré ? »

Je le lui dis :

« J’irai à toutes les autres dans la journée, dit Wemmick, et je détruirai les lettres. C’est une bonne règle de ne jamais laisser de preuves écrites, quand on peut l’éviter, parce qu’on ne sait jamais si cela ne servira pas contre soi un jour. Je vais prendre une liberté avec vous. Vous est-il égal de faire cuire cette saucisse pour le vieux ? »

Je répondis que je serais enchanté de le faire.

« Alors, vous pouvez aller à votre ouvrage, Mary Anne, dit Wemmick à la petite servante, ce qui nous laisse seuls, vous voyez, monsieur Pip, » ajouta-t-il en clignant de l’œil pendant qu’elle s’éloignait.

Je le remerciai de son amitié et de sa prudence, et nous continuâmes à causer à voix basse, pendant que je faisais griller la saucisse et qu’il beurrait la mie du petit pain de son père.

« Maintenant, monsieur Pip, vous savez, nous nous comprenons. Nous sommes dans nos capacités personnelles et privées, et ce n’est pas d’aujourd’hui que nous sommes engagés dans une transaction confidentielle. Les sentiments officiels sont une chose ; mais nous sommes extra-officiels pour le moment. »

Je fis un signe d’assentiment cordial. J’étais tellement surexcité, que j’avais déjà enflammé la saucisse du vieux comme une torche et que j’avais été obligé de l’éteindre.

« J’ai accidentellement appris hier matin, me trouvant dans un certain lieu, où je vous ai conduit une fois… même entre vous et moi, il vaut mieux ne pas dire les noms, quand on peut l’éviter…

— Beaucoup mieux, dis-je ; je vous comprends.

— J’ai appris là, par hasard, hier matin, dit Wemmick, qu’une certaine personne, qui n’est pas entièrement étrangère aux colonies et qui n’est pas non plus dénuée d’un certain avoir… je ne sais pas qui cela peut être réellement, nous ne nommerons pas cette personne…

— C’est inutile, dis-je.

— … avait fait quelques petits tours dans certaine partie du monde où vont bien des gens, pas toujours pour satisfaire leurs inclinations personnelles, et qui n’est pas tout à fait sans rapports avec les dépenses du gouvernement. »

En regardant sa figure je fis un véritable feu d’artifice de la saucisse du vieux, et cela apporta une grande distraction dans mon attention et dans celle de Wemmick. Je lui fis mes excuses.

« Cette personne disparaissant de cet endroit, et personne n’entendant plus parler d’elle dans les environs, dit Wemmick, on a formé des conjectures et soulevé des théories : j’ai aussi appris que vous aviez été surveillé dans votre appartement de la Cour du Jardin au Temple, et que vous pourriez l’être encore.

— Par qui ? dis-je.

— Je ne voudrais pas entrer dans ces détails, dit Wemmick évasivement, cela pourrait empiéter sur ma responsabilité officielle. J’ai appris cela comme j’ai appris bien d’autres choses curieuses en d’autres temps, dans le même lieu. Je ne vous dis pas cela sur des informations reçues, je l’ai entendu. »

Il me prit des mains la fourchette à rôtir et la saucisse tout en parlant, et disposa convenablement sur un petit plateau le déjeuner de son père. Avant de le lui servir, il entra dans sa chambre avec une serviette propre, qu’il attacha sous le menton du vieillard. Il le souleva, mit son bonnet de nuit de côté, et lui donna un air tout à fait crâne. Ensuite il plaça son déjeuner devant lui avec grand soin, et dit :

« C’est bien, n’est-ce pas, vieux père ? »

Ce à quoi le joyeux vieillard répondit :

« Très-bien ! John, mon garçon, très-bien ! »

Comme il paraissait tacitement entendu que le vieux n’était pas dans un état présentable, je pensais qu’en conséquence il fallait le regarder comme invisible, et je fis semblant d’ignorer complètement tout ce qui se passait.

« Cette surveillance exercée sur moi dans mon appartement, surveillance que j’avais déjà eu quelque raison de soupçonner, dis-je à Wemmick quand il revint, est inséparable de la personne à laquelle vous avez fait allusion, n’est-ce pas ? »

Wemmick prit un air très-sérieux :

« Je ne puis pas vous assurer cela d’après ce que j’en sais. Je veux dire que je ne puis pas vous affirmer qu’il en a été ainsi d’abord ; mais, ou cela est, ou sera, ou est en grand danger d’être. »

Comme je voyais que sa position à la Petite Bretagne l’empêchait d’en dire davantage, et que je savais (et je lui en étais très-reconnaissant) combien il sortait de sa voie ordinaire, en me disant ce qu’il me disait, je ne pus pas le presser ; mais je lui dis, après un moment de méditation, que j’aimerais bien lui faire une question, le laissant juge d’y répondre ou de n’y pas répondre, comme il le voudrait, certain que j’étais que ce qu’il ferait serait bien. Il posa son déjeuner et croisant les bras et pinçant ses manches de chemise (il trouvait commode de rester chez lui sans habit), il me fit signe aussitôt de faire ma question.

« Vous avez entendu parler d’un homme de mauvaise conduite, dont le vrai nom est Compeyson ? »

Il me répondit par un autre signe.

« Vit-il encore ? »

Un autre signe.

« Est-il à Londres ? »

Il me fit encore un signe, comprima excessivement sa boite aux lettres, me fit un dernier signe, et continua son déjeuner.

« Maintenant, dit Wemmick, que les questions sont faites, ce qu’il dit avec emphase et répéta pour ma gouverne, j’arrive à ce que je fis après avoir entendu ce que j’avais entendu. Je me rendis à la Cour du Jardin pour vous trouver. Ne vous trouvant pas, je fus chez Clarricker, pour trouver M. Herbert.

— Et vous l’avez trouvé ? fis-je avec inquiétude.

— Et je l’ai trouvé. Sans prononcer un seul nom, sans entrer dans aucun détail, je lui ai fait entendre que s’il avait connaissance qu’il y ait quelqu’un… Tom, Jack, ou Richard dans votre appartement, ou dans le voisinage immédiat, il ferait mieux d’éloigner Tom, Jack, ou Richard, pendant que vous étiez absent.

— Il a dû être bien embarrassé ?

— Bien embarrassé ?… Pas le moins du monde, parce que je lui ai fait entendre qu’il n’était pas prudent d’essayer de trop éloigner Tom, Jack, ou Richard, pour le présent. Monsieur Pip, je vais vous dire quelque chose. Dans les circonstances présentes, il n’y a rien de tel qu’une grande ville, quand une fois l’on y est. N’ouvrez pas trop tôt la porte, restez tranquille, laissez les choses se remettre un peu avant d’essayer d’ouvrir, même pour laisser entrer l’air du dehors. »

Je le remerciai de ses bons avis, et je lui demandai ce qu’avait fait Herbert.

« M. Herbert, dit Wemmick, après être resté immobile pendant une demi-heure, a trouvé un moyen. Il m’a confié sous le sceau du secret, qu’il recherchait une jeune dame, qui a, comme vous le savez sans doute, un père alité, lequel père ayant été quelque chose comme purser, couche dans un lit d’où il peut voir les vaisseaux monter et descendre le fleuve. Vous connaissez probablement cette jeune dame ?…

— Pas personnellement, » dis-je.

La vérité est que la jeune dame en question avait vu en moi un camarade dépensier, qui ne pouvait que nuire à Herbert, et que, lorsque Herbert avait proposé de me présenter à elle, elle avait accueilli sa proposition avec un empressement si modéré, que Herbert avait été obligé de me confier l’état des choses, en me disant qu’il fallait laisser s’écouler quelque temps avant de faire sa connaissance. Quand j’avais entrepris de faire la carrière d’Herbert à son insu, j’avais supporté l’indifférence de sa fiancée avec une joyeuse philosophie. Lui et elle, de leur côté, n’avaient pas été très-désireux d’introduire une troisième personne dans leurs entrevues, et, bien que j’eusse l’assurance de m’être depuis élevé dans l’estime de Clara, et que la jeune dame et moi échangions depuis quelque temps des messages et des souvenirs, par l’entremise d’Herbert, je ne l’avais néanmoins jamais vue. Quoi qu’il en soit, je ne fatiguais pas Wemmick avec ces détails.

« M. Herbert me demanda, dit Wemmick, si la maison aux fenêtres cintrées qui se trouve à côté de la rivière, dans l’espace compris entre Limehouse et Greenwich, et qui est tenue, à ce qu’il paraît, par une très-respectable veuve, qui a un des étages supérieurs à louer, ne pourrait pas, selon moi, servir de retraite momentanée à Tom, Jack, ou Richard ? Je trouvai cela très-convenable pour trois raisons que je vais vous donner : primo, c’est loin de votre quartier et loin de l’agglomération ordinaire des rues grandes ou petites ; secundo, sans en approcher vous-même, vous pourriez toujours être à portée d’avoir de nouvelles de Tom, Jack ou Richard, par M. Herbert ; tertio, après un certain temps, et quand cela sera prudent, si vous voulez glisser Tom, Jack, ou Richard à bord de quelque paquebot étranger, c’est tout près. »

Réconforté par ces considérations, je remerciai Wemmick à plusieurs reprises, et je le priai de continuer.

« Eh bien ! monsieur, M. Herbert se jeta dans l’affaire avec une ferme volonté, et vers neuf heures, hier soir, il installait Tom, Jack, ou Richard, n’importe lequel, ni vous ni moi n’avons besoin de le savoir, dans la maison avec le plus grand succès. À l’ancien logement, on laissa entendre qu’il était appelé à Douvres ; et de fait, il prit la route de Douvres, et fit un coude pour revenir. Maintenant, un autre grand avantage de tout cela, c’est que tout a été fait sans vous, et que si quelqu’un a épié vos mouvements, on saura que vous étiez loin, à plusieurs milles, et occupé de tout autre chose. Cela détournera les soupçons et les embrouillera, et c’est pour la même raison que je vous ai recommandé, quand même vous reviendriez hier soir, de ne pas rentrer chez vous. Cela apportera encore plus de confusion, c’est tout ce qu’il faut. »

Wemmick ayant terminé son déjeuner, regarda sa montre et commença à mettre son paletot.

« Et maintenant, monsieur Pip, dit-il, les mains encore dans ses manches, j’ai probablement fait tout ce que je pouvais faire ; mais si je puis faire davantage au point de vue de Walworth et dans ma capacité strictement personnelle et privée, je serai aise de le faire. Voici l’adresse. Il ne peut y avoir d’inconvénient à ce que vous alliez ce soir voir par vous-même que tout est bien pour Tom, Jack ou Richard, avant de rentrer chez vous. Mais quand une fois vous serez retourné chez vous, ce qui est une autre raison pour que vous n’y soyez pas rentré hier soir, ne revenez pas ici. Vous y êtes le bienvenu, c’est certain, monsieur Pip… »

Ses mains n’étaient pas encore tout à fait sorties des manches de son habit, je les pris et les secouai.

« Et… laissez-moi finalement appuyer sur un point important pour vous. »

En disant cela, il mit ses mains sur mes épaules, et il ajouta d’une voix basse et solennelle tout à la fois :

« Tâchez ce soir de vous emparer de ses valeurs portatives ; vous ne savez pas ce qui peut lui arriver.

Ayez soin qu’il n’arrive rien à ses valeurs portatives. »

Désespérant tout à fait de bien faire comprendre à Wemmick mes intentions sur ce point, je lui dis que j’essayerais.

« Il est l’heure, dit Wemmick, et il faut que je parte. Si vous n’aviez rien de mieux à faire jusqu’à la nuit, voilà ce que je vous conseillerais de faire. Vous semblez très-fatigué, et cela vous ferait beaucoup de bien de passer une journée tranquille avec le vieux ; il va se lever tout à l’heure, et vous mangerez un petit morceau de… vous vous rappelez le cochon ?…

— Sans doute, dis-je.

— Eh bien ! un petit morceau de cette pauvre petite bête. Cette saucisse que vous avez grillée en était. C’était sous tous les rapports, un cochon de première qualité. Goûtez-le, quand ce ne serait que parce que c’est une vieille connaissance. Adieu, père ! dit-il avec un air joyeux.

— Adieu, John, adieu mon garçon ! » cria le vieillard, de l’intérieur de la maison.

Je m’endormis bientôt devant le feu de Wemmick, et le vieux et moi nous goûtâmes la société l’un de l’autre, en dormant plus ou moins pendant toute la journée. Nous eûmes pour dîner une queue de porc et des légumes récoltés sur la propriété, et je faisais des signes de tête au vieux, avec une bonne intention, toutes les fois que je manquais de le faire accidentellement. Quand il fit tout à fait nuit, je laissai le vieillard préparer le feu pour faire rôtir le pain, et je jugeai, au nombre de tasses à thé, aussi bien qu’aux regards qu’il lançait aux deux petites portes de la muraille, que miss Skiffins était attendue.


Séparateur