Les Goncourt, 1889/Biblio.IV

G. Charpentier et Cie, éditeurs (p. 368-370).

IV. — EAUX-FORTES

EDMOND DE GONCOURT

Nous avons signalé déjà, dans l’Art du dix-huitième siècle, Augustin de Saint-Aubin assis sur un tabouret, d’après lui-même et la Vengeance divine poursuivant le Crime, d’après Prud’hon. M. Edmond de Goncourt a, de plus, gravé à l’eau-forte, sur zinc :

La Cheminée de Jules en 1859 ;

L’Automne, d’après une figure de Watteau pour la salle à manger de Crozat ;

Le masque de MlleDangeville, de la Comédie française, d’après La Tour ;

Des mendiants et une Tête d’homme, d’après Gavarni.

Toutes ces planches ne portent que les initiales E. G.

JULES DE GONCOURT

Outre les pièces gravées par Jules pour l’Art du dix-huitième siècle, il a été fait, après sa mort, par M. Ph. Burty, une publication qui a pour titre : Eaux-fortes de Jules de Goncourt, un volume in-folio, Paris, Delagrave, publié par la librairie de l’Art, 1876, qui contient un choix de ses autres eaux-fortes et des reproductions sur bois de quelques-unes de ses aquarelles. Nous donnerons ici seulement la nomenclature sommaire de ces pièces, renvoyant le lecteur, pour les détails plus amples, au recueil qui les contient et qui renferme aussi un travail sur Jules graveur, qu’on retrouvera dans Maîtres et Petits-maîtres, de M. Philippe Burty (1 vol. in-12, Paris, Charpentier, 1877).

eaux-fortes de jules de goncourt et bois contenus
dans le recueil publié par m. philippe burty
 :
eaux-fortes.
1.La Lecture, d’après Fragonard.
2.Les Dimanches de Saint-Cloud, d’après Gabriel de Saint-Aubin.
3.Le Pont Neuf, d’après Gabriel de Saint-Aubin.
4.Portrait de La Tour, d’après un pastel du maître.
5.Portrait de Duclos, d’après un pastel de La Tour.
6.Portrait de Chardin, d’après un pastel de La Tour.
7.Le Gobelet d’argent, d’après une peinture de Chardin.
8.Le Café Godet, d’après un dessin de Swebach.
9.Portrait d’Edmond de Goncourt, étude d’après nature.
10.La Salle d’armes, étude d’après nature.
11.Jeune Femme cousant, étude d’après nature.
12.Le Singe au miroir, d’après Decamps.
13.Portrait de Mme Lafarge, d’après H. Monnier.
14.Homme assis, d’après un croquis de Gavarni.
15.Têtes d’hommes et le Jeu de dames, d’après deux croquis de Gavarni.
16.La Femme en chapeau, d’après un croquis de Gavarni.
17.Buste d’homme. id.
18.Chanteurs ambulants. id.
19.« Mon Épouse serait-elle légère ? » id.
20.Thomas Vireloque, Salon de 1861. id.

Les eaux-fortes ont été tirées par M. François Liénard à deux exemplaires sur peau de vélin, cent sur papier du Japon, deux cents sur papier vergé.

bois.

Portrait de Jules de Goncourt, d’après une aquarelle d’Edmond, gravé par Maurand.

Lettre ornée J, fac-similé d’un croquis de Jules de Goncourt d’après Longhi, gravée par Méaulle.

Vieille maison à Macon, d’après une aquarelle de Jules de Goncourt, gravée par Méaulle.

La porte Bab-Azoun, à Alger, d’après une aquarelle, gravée par Maurand. Une Fromagerie, à Milan, d’après une aquarelle, gravée par Moller.

La Poissonnerie, à Rome, d’après une aquarelle, gravée par Méaulle.

Un Pont, à Bruges, d’après une aquarelle, gravé par Maurand.

Lorenzo Cannelli, du théâtre Borgognissanti et le Sterentello du théâtre Barjiacchi, de Florence, d’après des aquarelles, gravés par Méaulle.

La Rue de la vieille Lanterne, à Paris, d’après un lavis au bistre, gravée par Méaulle.

Portrait en médaillon de Jules de Goncourt, d’après une photographie, gravé par Méaulle.

Les Pantoufles de Anna Delion, fac-similé d’une eau-forte, de Jules de Goncourt, gravées par Méaulle.

eaux-fortes qui n’ont pas été comprises dans le recueil précédent.

Tête de femme, profil à droite, yeux baissés, d’après le prince Gabrielli, signée : J. G. 7 août 1867, Saint-Gratien.

Les Travaux du Champ-de-Mars pour les fêtes de la Fédération (la population parisienne enlevant de la terre à la brouette), d’après Debucourt. H. 0,28 ; L. 0,25.

Masque de Raynal, d’après La Tour, à claire-voie. H. 0,19 ; L. 0,13.

Tête de Dumont le Romain, d’après La Tour. H. 0,25 ; L. 0,20.

Portrait de Mlle Dangeville, d’après La Tour. H. 0,24 ; L. 0,23.

La Chaumière, d’après Niés. H. 0,8 ; L. 0,10.

La Lorette, d’après Gavarni, en tête de la publication décrite plus haut.

L’Ex libris de la bibliothèque des auteurs, d’après Gavarni. Il représente une main qui tient un burin ; deux doigts étendus s’appuient sur une feuille de papier portant E-J. On trouvera des épreuves du cuivre original dans les exemplaires de luxe de ce livre.

L’œuvre gravé, très complet de Jules de Goncourt a été offert, avec tous ses états, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale. On le communique à la Réserve.