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T.


* THÉOPHILUS (Christophorus).

Le renseignement sur Chr. Theophilus pris par Philomneste junior dans le catalogue Ouvaroff, n’est pas exact ; le « Systema theologico-mysticum est seul du pseudonyme Christoph, Theophilus ; Aurore de la sagesse, no 129 qui suit, est d’un écrivain resté anonyme.


THÉOT (Catherine), dite la Mère de Dieu.

Cette visionnaire dont se servaient, pendant la révolution française, des illuminés, pour établir une nouvelle religion, n’a rien écrit, par la raison qu’elle n’aurait pu le faire, ayant déclaré lors de son arrestation qu’elle ne savait pas écrire. Consultez sur elle et ses adhérents : « Révélations puisées dans les cartons des Comités de salut public et de sûreté générale ou mémoires de Sénart, publiés par Alexis Dumesnil ». Paris 1824. in 8 « les Mystères de la Mère de Dieu dévoilés par Joach. Vilate » Paris, 1795. in 8, réimprimés à la suite du « Vieux Cordelier » de Camille Desmoulins. Paris 1825, pp. 271-351 ; « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, t. II, 49 et suiv. ; voyez aussi la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale » aux noms Théot (Cath.), Gerle (dom), Vilate, etc.

Indiquons encore sur l’histoire de la religion pendant la révolution, tout le tome I de l’« Histoire des sectes relig. » de Grégoire, consacré à la Théophilanthropie et aux fêtes.


La Thréicie, ou la seule voie des sciences divines et humaines, du culte vrai et de la morale (Par Gabriel-André Aucler), Paris, an VII (1799). in 8 de 440 pp. Grégoire, dans son « Histoire des sectes rel. » t. II, 230, cite une première édition de Francfort, 1795. in 8 dont je n’ai pu trouver mention nulle part, pas même dans Ersch.

Dans cet ouvrage, Aucler, voulait l’anéantissement du Christianisme et le rétablissement du Paganisme. Voyez sur ce dernier des payens, la « Biographie universelle » mais surtout le chap. « Quintus Aucler » des « Illuminés » de Gérard de Nerval, qui analyse les idées bizarres d’Aucler, pp. 319-51.


* TORNÉ-CHAVIGNY (l’abbé H.), curé de Saint-Denis-du-Pin.

Cet abbé, peut être le dernier commentateur des Centuries de Nostradamus, est auteur d’une quinzaine de brochures ou ouvrages de peu d’étendue sur le grand astrologue. Un des plus curieux est : Prophéties, dites d’Olivarius et d’Orval interprétées par leur auteur Nostradamus, le grand Prophète. Recherches et commentaires. Angoulême, 1872. gr. in 8 de 96 pp. Dans cet ouvrage, l’abbé veut prouver que les prophéties de Philippe-Dieudonné-Noel Olivarius et celles du Solitaire d’Orval sont du même auteur, et que cet auteur n’est lui-même, que Michel Nostradamus. Sa fable, du reste la même que celle déjà exposée par Eug. Bareste, est peu acceptable, car rien ne l’appuie dans les documents qu’on possède sur la vie de Nostradamus.

Tous ces écrits de Torné-Chavigny tendent à prédire le rétablissement de la branche ainée de la famille des Bourbons sur le trône de France, en la personne de Henri V.


* TOWIANSKI (André).

Erdan s’est occupé de lui, voy. plus haut à Mickiewitz.