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S.


* SAINT-MARTIN, dit le Philosophe inconnu.

Il est utile de consulter encore sur ce théosophe, « La Philosophie mystique en France au XVIII-e siècle. Saint-Martin et son maître Martinez Pasqualis » par Ad. Franck. Paris 1866. in. 12. M. Franck fait observer (p. 90 et s.) que Le Crocodile, ou la guerre du bien et du mal est un livre à clef. Voyez aussi « Saint Martin » dans les « Souvenirs du baron de Gleichen, traduits par P. Grimblot ». Paris, 1868. in 12, pp. 151-65, Le baron recommande la lecture du « Μαγιχον » ouvrage allemand (de J. Fr. Kleuker). Francfort, 1784. 2 vol. in (8 n°. 191 du cat. Ouvaroff) pour l’intelligence des œuvres de Saint-Martin, M. Bouchitté a apprécié, la philosophie de Saint-Martin, dans le « Dictionnaire des sciences philosophiques », t. IV, p. 125-30. Grégoire parle de la secte des Martinistes dans son « Histoire des sectes rel. » t. V, pp. 217-30.


SMITH (Joseph).

Le Livre de Mormon. Récit écrit de la main de Mormon sur des plaques prises des plaques de Néphi. Traduit en anglais par Joseph Smith junior. Traduit de l’anglais par John Taylor et Curtis… Paris, 1852. in 18. Ce livre fondamental de la doctrine des Mormons a été traduit en français, en partie, par M. A.-Louis Bertrand, qui l’a entièrement revu ; c’est lui-même qui nous apprend ce fait dans ses « Mémoires d’un mormon » Paris, 1862. in 12.

La bibliographie la plus complète à ma connaissance, sur les Mormons, est celle qui se trouve dans le « Voyage au pays des Mormons… » par Jules Rémy. Paris, 1860. 2 vol. gr. in 8., elle contient environ 135 ouvrages pour et contre ces sectaires. Erdan a donné un chapitre sur les Mormons, dans sa « France mystique » t. I, 271-91.


* SOUCHOTT ou SOUTHCOTE (Jeanne)

Jeanne Souchott, en 1813, plus que sexagénaire, prétendit qu’elle était enceinte par influence divine, et qu’elle enfanterait un nouveau messie, le second Silo. Une foule d’adhérens par souscription volontaire, firent préparer et offrirent à Jeanne Souchott, un berceau magnifique avec une inscription poétique en hébreu, pour l’enfant qui devait naître, mais la prophétesse mourut et le second Silo ne vint pas. Selon Grégoire, Jeanne Souchott est morte en 1814 ; il existe encore, selon lui, des Joannites ou partisans de Jeanne ; voy. son « Histoire des sectes religieuses » t. V, 77 et suiv.


* STILLING (J.-H. Jung, dit).

J.-N. Grollmann, l’éditeur des Œuvres complètes de Stilling, a publié en allemand, sous le titre de « Histoire de la vie de J.-H. Jung dit Stilling » (Nouv. édit. Stuttgart, 1843. 3 vol. in 16), un ouvrage fort intéressant sur cet écrivain.


* SUENCKFELDIUS (Gaspar).

Schwenckfeld a un article dans la « Biographie universelle » voyez aussi l’« Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, t. V, p. 189 et suiv.


* SWEDENBORG (Emmanuel).

Un ouvrage intéressant, ce sont les « Notes d’un bourgeois d’Amsterdam sur Swedenborg, avec une notice sur l’auteur (Christian Cuno) par Aug. Scheler ». Hanovre, 1858, en allemand. Chr. Cuno, ancien officier prussien, ensuite négociant à Amsterdam s’était lié dans cette ville avec Swedenborg alors âgé de quatre-vingts ans.

Le « Monthly Magazine » mai 1841, a donné un article dans lequel les ouvrages de Swedenborg, et surtout ses écrits philosophiques, sont appréciés sérieusement et avec impartialité ; toutes les Revues de la Nouvelle-Église en Angleterre et en Amérique l’ont reproduit ; on en trouve la traduction dans « la Nouvelle-Jérusalem », t. IV (1841). Les nouvelles « Supercheries littéraires » de Quérard, à l’occasion des traductions faites par Moet et portant son nom, traduisent : et publiées par un Ami de la vérité par J.-P. Moet répété ; il n’en est rien, car ils ont été publiés par un M. J-A. Tulk, membre du Parlement anglais, qui en a fait les frais.

Grégoire a parlé de l’état de l’église de la Nouvelle Jérusalem, dans son « Histoire des sectes religieuses » t. V, 84-109, mais on trouvera des renseignements plus complets et plus nouveaux dans « la Nouvelle-Jérusalem, revue scientifique et religieuse » ; cette revue a paru, de mars 1838 à mars 1847 (années 82 à 91 de la nouvelle révélation), sous la direction de Jean-François-Étienne. Le Boys des Guays, auquel on doit la nouvelle traduction à peu près complète des œuvres de Swedenborg ; la liste s’en trouve à la suite du « Swedenborg » de Matter.