Les Forces éternelles/Le passé

Comtesse de Noailles ()
Arthème Fayard & Cie, éditeurs (p. 397).

LE PASSÉ


Je vis, mais jamais je n’oublie
Les brûlants instants du passé ;
Cette immense mélancolie
Quand donc voudra-t-elle cesser ?

— Puissé-je perdre la mémoire
De ces jours violents, bénis.
Où, contente, je pouvais croire
Que mon sort s’était aplani.
Je meurs de ces tendres histoires…

C’est si long ce qui est fini !