Traduction par Edmondo Fazio alias Edmond Fazy.
E. Sansot (p. 51-52).

31. — L’AMOUR AU COUVENT[1]

Un personnage qui vit encore, et qui jouit de la considération générale, m’a conté ce mot, qui résume la vertu des moines :

J’étais en visite dans un couvent d’hommes. Causant avec les novices, je leur demandai, en badinant, s’ils n’avaient pas à leur disposition des mignonnes de couchette. Alors, le plus jeune du troupeau :

— « Non ! Pas encore. La règle le défend. Elle ne permet les concubines qu’à ceux qui ont fait profession. Quand nous serons pères, nous forniquerons à notre tour, en con. Pour le moment, je suffis à mes chers frères ! »

  1. Livre II, 107. De monachis quibusdam.