CHAPITRE V

La fête du saint patron de la chapelle du Château arriva, et cela donna lieu à une grande fête qui était précédée par la confession des habitants du Château.

Ma mère avait décidé de se confesser ce jour là et ma tante comptait faire de même, les autres habitants du Château ne devaient pas rester en arrière.

Je m’étais fait passer pour malade et gardais la chambre depuis la veille, afin que ma maladie supposée n’éveillât point les soupçons.

Le capucin était arrivé et avait dîné avec nous. On avait pris le café dans le jardin où je restai seul après que Kate eut complètement débarrassé la table. Comme le temps me paraissait long, je m’en allai dans la bibliothèque où je remarquai une porte cachée que je n’avais pas encore remarquée. Elle donnait sur un escalier dérobé, étroit et sombre, ne recevant de la lumière que d’un petit œil-de-bœuf placé au bout du corridor où il conduisait.

Par cet escalier on arrivait à la chapelle, et derrière la porte verrouillée et rouillée, parce que depuis longtemps on n’en avait pas fait usage, on entendait la voix du capucin qui disait à ma mère, qu’il la confesserait le lendemain à cette place.

La cloison de bois à laquelle se trouvait adossé le confessionnal, laissait passer distinctement chaque parole. Il me sembla donc que de cette place je pourrais tout entendre.

Je pensai aussi que cet escalier avait dû être ménagé dans les siècles écoulés, par un seigneur jaloux qui voulait entendre les confessions de son épouse.

Le lendemain, après mon café, la femme du régisseur vint pour faire ma chambre. J’ai dit qu’elle était enceinte et je pus à mon aise contempler l’énorme masse de son ventre et aussi la grosseur inaccoutumée de ses tétons dont on pouvait apercevoir le ballottement sous la légère blouse qu’elle portait.

Cette femme était agréable et avait un assez joli visage. Elle avait été, auparavant, servante dans le Château, jusqu’à ce que le régisseur qui l’avait engrossée l’eût épousée.

J’avais déjà vu des seins de femme en image ou sur les statues, mais je n’en avais jamais vu au naturel.

La régisseuse était pressée. Elle n’avait fermé qu’un bouton de sa blouse et il arriva qu’en se courbant pour faire mon lit, ce bouton se défit et j’aperçus toute sa poitrine parce qu’elle portait une chemise très échancrée.

Je fis un bond : « Madame ! vous allez vous refroidir ! » Et faisant semblant de vouloir reboutonner la blouse, je défis le ruban qui retenait sa chemise sur les épaules. Au même moment, les deux tétons semblèrent bondir de leur cachette et je sentis leur grosseur et leur fermeté.

Les boutons qui se tenaient au milieu de chaque sein ressortaient, ils étaient rouges et entourés d’une aréole très large et de couleur brunâtre.

Ces tétons étaient aussi fermes qu’une paire de fesses, et comme je les pressais un peu avec les deux mains, on aurait pu les prendre pour le cul d’une jolie fille.

La femme avait été si étonnée que j’eus le temps, avant qu’elle ne se fût remise de son émotion, de baiser ses tétons à loisir.

Elle sentait la sueur, mais d’une façon assez agréable qui m’excitait. C’était cette odor di femina qui, je l’ai su plus tard, émane du corps de la femme et qui, suivant sa nature, excite le plaisir ou le dégoût.

« Ah ! hou ! À quoi pensez-vous donc ? Non… cela ne se fait pas… je suis une femme mariée… pour rien au monde… »

C’étaient ses paroles, tandis que je la poussais vers le lit. J’avais ouvert ma robe de chambre, je soulevai ma chemise et lui montrai mon membre dans un état d’excitation épouvantable.

« Laissez-moi, je suis enceinte, oh ! Seigneur ! Si quelqu’un nous voyait. »

Elle se défendait encore, mais plus faiblement.

D’ailleurs, son regard ne quittait pas mes parties sexuelles. Elle se tenait contre le lit sur lequel je m’efforçais de la faire tomber.

« Vous me faites mal !

— Ma belle dame ! personne ne nous voit ni ne nous entend », dis-je.

Maintenant, elle était assise sur le lit. Je poussai encore. Elle faiblit, se mit à la renverse et ferma les yeux.

Mon excitation ne connaissait plus de bornes. Je soulevai ses robes, sa chemise et vit une belle paire de cuisses qui m’enthousiasmèrent plus que celles des paysannes. Entre les cuisses fermées, j’aperçus un petit buisson de poils châtains, mais dans lequel on ne pouvait pas distinguer de fente.

Je tombai sur les genoux, saisis ses cuisses, les tâtai de toutes parts, les caressai, mis mes joues dessus et les baisai. Des cuisses, mes lèvres montèrent au mont de Vénus qui sentait la pisse, ce qui m’excitait encore plus.

Je soulevai sa chemise et regardai avec étonnement l’énormité de son ventre, où le nombril était en relief au lieu d’être en creux comme chez ma sœur.

Je léchai ce nombril. Elle était immobile, ses seins pendaient sur les côtés. Je soulevai un de ses pieds et le portai sur le lit. Son con m’apparut. Je m’effrayai d’abord en voyant les deux grandes lèvres, épaisses et enflées, dont la couleur rouge tournait au brun.

Sa grossesse me laissait jouir de cette vue d’une façon très complète. Ses lèvres étaient ouvertes et, à l’intérieur, où je jetai un coup d’œil, j’aperçus tout un étal de boucherie où la viande était d’un beau rouge humide.

En haut des grandes lèvres le trou à pipi se montrait surmonté d’un petit grain de viande, c’était le clitoris, comme je m’en rendis compte, par ce que j’avais appris dans l’atlas anatomique.

La partie supérieure de la fente se perdait dans les poils qui couvraient un mont de Vénus d’un embonpoint démesuré. Les lèvres étaient presque dépourvues de poils et la peau, entre les cuisses, était humide et rougie par la sueur.

En vérité, le spectacle n’était pas admirable, mais il me plut d’autant plus que cette femme était assez propre. Je ne pus m’empêcher de placer ma langue dans sa fente et rapidement je léchai et pourléchai le clitoris qui durcissait sous mon glottisme enragé.

Ce léchage me fatigua bientôt, je remplaçai ma langue par un doigt, la fente était très humide. Alors je m’emparai des tétons dont je pris les pointes en bouche en les suçant tour à tour. Mon index ne quittait pas le clitoris qui durcissait et grandissait. Il eut bientôt la taille de mon petit doigt et la grosseur d’un crayon.

Là-dessus, la femme reprit ses esprits et se mit à pleurer, mais sans quitter la position que je lui avais imposée. Je compatissais un peu à sa peine, mais j’étais trop excité pour m’en soucier réellement. Je lui dis des mots cajoleurs pour la consoler. Finalement, je lui promis d’être le parrain de l’enfant qu’elle attendait.

J’allai dans mon tiroir, et tirai de l’argent que je donnais à la femme qui avait réparé son désordre. Ensuite, j’enlevai ma chemise et ressentis une certaine honte à me retrouver nu devant une femme, surtout mariée et enceinte.

Je pris la main moite de la régisseuse et la posai sur mon membre. Ce contact était réellement exquis.

Elle pressa d’abord doucement, puis plus fort. J’avais empoigné ses tétons qui m’attiraient.

Je l’embrassai sur la bouche et elle me donna ses lèvres avec empressement.

Tout en moi tendait vers le plaisir. Je me plaçai entre les cuisses de la régisseuse assise, mais elle s’écria : « Pas sur moi, cela me fait mal. Je ne peux plus me le laisser faire par-devant. »

Elle descendit du lit, se tourna et se courba, le visage sur le lit. Elle n’ajouta pas une parole, mais mon instinct me donna le mot de l’énigme. Je me souvins d’avoir vu des chiens à l’œuvre. Je pris aussitôt Médor comme exemple et soulevai la chemise de Diane, c’était le nom de la régisseuse.

Le cul m’apparut, mais un cul comme je n’en avais jamais rêvé. Si le cul de Berthe était plus gracieux, vraiment il était sans importance auprès de celui-là. Mes deux fesses ensemble ne faisaient pas la moitié d’une seule de ce cul miraculeux dont la chair était d’ailleurs très ferme. Il était blanc à éblouir comme les tétons et les belles cuisses.

Dans la fente, il y avait des poils blonds et cette fente divisait profondément ce cul étonnant en deux superbes fesses.

Au-dessous du cul colossal, entre les cuisses, apparaissait le con gras et juteux dans lequel je fouillai d’un doigt rigoleur.

Je plaçai ma poitrine contre le cul nu de la femme et essayai d’entourer de mes bras son ventre insaisissable qui pendait comme un globe majestueux.

Alors, j’embrassai ses fesses, puis j’y frottai mon membre. Mais ma curiosité n’était pas encore satisfaite. J’ouvris les fesses et inspectai le trou du cul. Il était en relief comme le nombril et brun, mais très propre.

J’y mis mon doigt, mais elle eut un mouvement de recul et je craignis de lui avoir fait mal. Aussi n’insistai-je point. Je plaçai ma pine brûlante dans son con, comme un couteau dans une motte de beurre. Puis je me démenai comme un beau diable en faisant claquer mon ventre contre le cul élastique.

Cela me mit complètement hors de moi. Je ne savais plus ce que je faisais et j’arrivai ainsi au terme de la volupté en éjaculant pour la première fois ma semence dans le con d’une femme.

Je voulais m’attarder dans cette agréable position après la décharge, mais la régisseuse se retourna et se recouvrit pudiquement. Pendant qu’elle reboutonnait sa camisole, j’entendis un petit flic-flac, c’était mon sperme qui coulait de son con et était tombé sur le sol. Elle l’étala avec le pied et frotta sa jupe entre ses cuisses pour s’essuyer.

Lorsqu’elle me vit devant elle, la pine à demi bandante, rouge et toute humide, elle sourit, tira son mouchoir et nettoya soigneusement le membre qui l’avait fêtée.

« Habillez-vous donc, monsieur Roger, dit-elle, il faut que je m’en aille ; mais pour l’amour du ciel, que personne ne sache jamais, ajouta-t-elle en rougissant, ce qui s’est passé entre nous, sans ça je ne vous aimerais plus. »

Je la pressai contre moi, deux baisers furent échangés et elle s’en alla, me laissant avec un flot de sensations nouvelles qui m’avaient fait presque oublier la confession.