Les Callipyges/Tome 1/Chap. 8

(Émile Desjardins)
Au dépens de la Compagnie (p. 142-160).

CONFÉRENCE EXPÉRIMENTALE
tenue chez
Mrs SKIN-TEAR.

Séparateur


À huit heures, toute la compagnie était réunie chez Mrs Skin-Tear. Lady Lovebirch annonce que lady Fairbottom à amené sa fière Lionne, que, de son côté, elle a amené sa timide gazelle, et qu’on va les mettre aux prises dès le début de la séance. L’annonce de cette alléchante entrée en matière soulève les bravos unanimes de l’assistance.

On a introduit les deux héroïnes, l’une blonde et rose, l’autre brune de peau et blonde ardente de poil ; Margaret, humble et timide, avec ses grands myosotis si doux, Morena la tête haute, avec ses grands yeux noirs vifs et brillants. Sans les connaître, personne ne s’y tromperait, et l’œil le moins exercé distinguerait facilement la fière Lionne de la timide gazelle ; toutes deux sont de même taille, et également pourvues de séduisantes rondeurs aux bons endroits.

— Morena, dit lady Fairbottom, je vous remets entre les mains de lady Lovebirch, notre présidente, vous lui obéirez comme à moi-même.

Morena s’incline en signe d’assentiment.

— Voici ce que j’attends de vous, Morena, dit à son tour lady Lovebirch. Vous voyez à côté de vous la blonde et timide Margaret, qui est ma servante dévouée ; elle a cependant mérité le fouet, pour des raisons que vous n’avez pas besoin de connaître. Vous sentez-vous la force de le lui donner sur vos genoux, sans l’aide de personne ? La pudique jeune fille ne s’y prêtera peut-être pas volontiers, elle n’aime guère à montrer son derrière nu en public. Voyez d’ailleurs comme à la seule menace de l’exhiber, ses joues s’empourprent ! Eh, bien, son postérieur rougit en ce moment comme sa joue. Nous serions enchantées, ces dames et moi, de constater tout de suite l’analogie de la nuance entre les deux phases. Voyons, si on n’a pas exagéré votre vigueur ; je vous livre ma gazelle, ô Lionne. Seulement, je vous préviens, que vous devrez vous prêter à la réciproque.

Morena se retourne vers Margaret, et la voit si rouge, si confuse, si interdite, qu’elle hésite un moment. Quand la Lionne n’a pas de rancune, elle n’a pas plus de méchanceté qu’un agneau. Cependant la lutte engagée dans son bon cœur est vite terminée, et la soumission aux ordres de sa maîtresse l’emporte sur tout autre sentiment, d’ailleurs elle peut tout concilier, en s’acquittant de son devoir avec indulgence. Elle s’empare de Margaret, qui d’abord oppose une résistance machinale, mais, à la réflexion et devant la vigueur constatée de l’assaillante, elle se soumet à la fatalité.

La Lionne emporte la gazelle, s’assoit sur une chaise, et en un clin d’œil elle la jette en travers de ses cuisses, retrousse ses jupes, ouvre le pantalon, et relève la chemise, découvrant la superbe mappemonde empourprée que nous connaissons, et qui la ravit d’admiration, elle, qui voit pour la première fois le magnifique objet étalé dans sa plénitude. Lady Lovebirch fait porter à son personnel féminin des pantalons fendus très bas, de façon, qu’en les ouvrant, on puisse découvrir tout le derrière et une partie des cuisses. La Lionne, la main levée sur la superbe croupe, rouge de honte, avant d’avoir reçu l’étrenne, paraît hésiter de nouveau à froisser le beau satin. La main retombe cependant, mais légère, quoique avec bruit. On pressent qu’elle ne veut pas déchirer cette tendre peau, et comme ce n’est l’avis de personne dans la société, on lui laisse continuer à son gré l’indulgente fessée, qui fait pourtant sauter l’aimable postérieur.

Après cinq minutes de ce tendre exercice, la Lionne, prise du désir de se sentir à son tour caresser par la blanche main de la douce Margaret, rabat les jupes de sa patiente, la remet sur ses pieds, l’assied à sa place, s’étend sur ses genoux, retrousse ses vêtements sur ses reins, ouvre son pantalon, très-fendu aussi, tient les bords écartés, et dit à la gazelle de prendre le bout de sa chemise dans sa main gauche, en lui recommandant de ne pas l’épargner de la main droite. Margaret soulève la chemise, et découvre à nos yeux deux superbes fesses, brunes veloutées, adorablement potelées. La timide gazelle hésite, elle n’a jamais pratiqué cet exercice, et il lui répugne de commencer en présence de témoins ; elle rougit de plus belle et sa main levée tremble dans l’espace. Sa maîtresse doit la rappeler à l’ordre, en la menaçant de la sévérité.

La pauvrette laisse retomber la main, fessant le gros cul qui ne bouge pas, et qui après deux, minutes de cet indulgent exercice garde sa teinte uniformément foncée.

— Plus fort, plus fort donc, s’écrie la Lionne, impatiente de plaisir, plus fort !

Mais c’est comme si elle chantait, la main se relève et retombe, sans qu’on distingue le moindre bruissement sur la peau. Voyant son espoir déçu, la Lionne se lève et vient demander des ordres à la présidente.

— Lionne, vous allez nous la tenir pour la présenter à la verge.

— Qu’on me laisse faire, dit l’Andalouse, et je vous promets un joli divertissement. Que chacune de vous s’arme d’un martinet, les verges seraient trop courtes pour le jeu que je vous propose.

Se dirigeant alors vers Margaret, elle se met en mesure de la dépouiller ; la timide soubrette se laisse faire, et bientôt l’habile femme de chambre de lady Fairbottom l’a mise toute nue, ne lui laissant que ses jolis bas de soie, et ses élégants brodequins, car chez les Callipyges, les dessous de leurs servantes sont toujours d’une élégance recherchée. La Lionne reste un moment en contemplation devant ce corps adorable qui lui rappelle le sien, mais avec des roses et des lis en plus ; elle se précipite vers la belle gorge palpitante, la dévore de caresses, et descend jusqu’à la belle motte noire, dont la nuance et la dimension la surprennent. Puis, laissant la belle fille, toute tremblante, elle se redresse et se déshabille en un tour de main.

Tous les yeux se détournent du corps nu de Margaret, pour se braquer sur celui de la Lionne, quand celle-ci n’a plus que ses derniers voiles, guettant l’apparition des merveilles découvertes ; son élégant pantalon descend, et glisse jusqu’à ses pieds, puis, sa chemise de fine batiste remonte, et d’un geste brusque elle la lance par-dessus sa tête, découvrant soudainement son beau corps de marbre rose, couvert, des genoux à la figure, d’un fin duvet de pêche vermeille, qui habille la chair d’un velours satiné ; ses superbes seins, hardiment dressés, coupés de deux roses épanouies, s’écartent l’un de l’autre ; ses bras ronds et fermes, semblent taillés dans la pierre, ses épaules carrées semblent faites pour porter les plus lourds fardeaux, ses cheveux d’un blond-ardent, tordus en torsade sur la nuque puissante, jettent des rayons lumineux ; le buste audacieusement cambré, va en s’amincissant jusqu’à la fine taille, au-dessous de laquelle deux hanches saillantes donnent naissance à deux cuisses aux rondeurs exquises, d’une puissante architecture deux jambes moulées et deux petits pieds de fabrique espagnole soutiennent le superbe édifice. Au bas du ventre un magnifique angora andalou, haut d’un pied, orne le mont de Vénus et ses alentours d’une fourrure incomparable.

Avant de se retourner, pour nous laisser admirer le merveilleux envers de la médaille, elle défait la torsade de son chignon, son opulente chevelure se déroule en ondes dorées, qui lui couvrent les épaules et descendent jusqu’aux cuisses. Elle se retourne alors et se dirige vers Margaret, blanche et rose dans sa nudité. Les beaux cheveux blond-feu de la Morena, dont les pointes bouclées lui battent les fesses, ressemblent en effet à une crinière de lion, mais, plus longue que celle du roi du désert et d’une extrême finesse. Lady Fairbottom s’avance vers l’Andalouse, elle soulève les ondes épaisses, découvrant les reins et la croupe ; les reins souples et vigoureux aux chairs pleines et dures, les grosses fesses résistantes et élastiques ; les cuisses rondes et fortes sont recouvertes d’un vrai velours foncé, tendu sur la chair comme sur un métier. Chacune des admiratrices vient tâter la chair d’un coup de plat de main, s’attardant sur la peau, qu’elles caressent volontiers.

Les Callipyges, et les conférencières, chacune armée d’un martinet, s’installent comme les place la Lionne, cinq à droite, cinq à gauche, formant une double haie, laissant au milieu un passage d’un mètre. La Lionne prend Margaret par les cuisses et sans le moindre effort apparent, elle l’enlève à bout de bras, met sa toison à la hauteur de ses yeux, et, le nez enfoui dans les poils, les lèvres sur la fente, la langue sur le bord, elle s’engage dans le sentier pratiqué entre les haies, qu’elle parcourt au petit pas, emportant son fardeau, pendant que les lanières cinglent au vol les hémisphères voyageurs ; quand elle est au bout de la carrière, elle revient à reculons, gamahuchant sans interruption son aimable fardeau, que les lanières saluent toujours au passage.

Au second voyage elle se tourne de côté, marchant en travers, pour présenter la croupe en face à chaque flagellante, qui profite de la lenteur de la promenade, pour cingler trois ou, quatre fois sévèrement le cul qui passe devant elle, et qui se trémousse à chaque coup, sautant sur le nez de la porteuse, comme pour rendre leur salut aux aimables fouetteuses. Pour ne pas rester inactives, les dames qui forment l’autre haie, criblent de claques au passage les fesses de la porteuse, puis, c’est leur tour de fustiger le cul empourpré dans l’espace.

Le troisième voyage se fait comme le premier pour l’aller, mais, quand elle va revenir en arrière, la Lionne, sentant que l’issue est proche, pirouette sur ses talons, reste en place, et toujours à bout de bras, elle sert à Margaret une délicieuse péroraison, tandis que la société accourue contemple avec délice les voluptueuses contorsions de la croupe, qui palpite dans les airs.

La Lionne dépose enfin son doux fardeau, sans que rien en elle trahisse la moindre fatigue. Elle veut cependant avoir son tour, qu’elle a certes bien gagné. Bon gré, mal gré, il faut que Margaret la paye de retour, non de la même façon, ce n’est pas dans les moyens de la tendre soubrette ; Morena emporte Margaret vers un large fauteuil, où elle l’étend, les fesses sur le bord, avec une pile de coussins derrière le dos qui s’y appuie, la tête reposant sur le dossier rembourré, de façon que le corps nu de la blonde fille, se trouve allongé dans un plan incliné. La Lionne, agile, comme une chatte, saute des deux pieds sur les bras du fauteuil, se penche en avant, pose son angora sur les lèvres de Margaret, qui doit la fêter dans le bas, pendant que l’une des assistantes stimulera son gros postérieur avec une bonne poignée de verges. Le derrière bronzé de l’Andalouse s’étale large, épanoui, bien exposé pour recevoir le fouet ; au-dessous, le corps blanc et rose de la blonde gazelle étendu, montre sa gorge liliale immédiatement au-dessous des grosses fesses brunes, son ventre poli comme l’agate, sa motte noire fournie, et, entre les cuisses écartées, la fente encore entrebâillée et humide de sa récente émotion.

— Pour que la fête soit complète, il nous manque quelque chose, s’écrie Mrs Skin-Tear : qu’on m’attende, je vais le chercher.

Ah, oui, qu’on l’attende ! Dès qu’elle a disparu, la Lionne pressée d’aller à Cythère, se frotte sur les lèvres qui restent fermées, et sollicite la verge à grands cris. On lui en donne quelques cinglées, son derrière bondit deux ou trois fois, retombent sur le visage de Magaret, et elle inonde de ses faveurs les lèvres, toujours closes.

— Encore, encore, criait la Lionne.

Mrs. Skin-Tear ramenait Nana ; qui, informée de ce qu’on attend d’elle, se déshabille en un clin d’œil, restant toute nue, avec sa peau d’ébène, ses gros seins noirs de femme faite, un gros cul noir fort large, et riant de ses trente-deux perles blanches. Les deux soubrettes avaient gardé la même posture, Margaret, fermant obstinément sa bouche sous la fente de la Lionne, celle-ci se frottant lascivement sur les lèvres insensibles. Lady Lovebirch n’y comprenait rien après les leçons qu’elle avait données à la femme de chambre, qui, elle le savait bien, en avait profité. Nana s’accroupit devant Margaret, se glisse entre ses cuisses, plonge sa tête noire dans la toison, et commence aussitôt la douce besogne. Mrs. Skin-Tear prend les verges, et se met à les donner sévèrement au gros derrière velouté de la Lionne, qui bondit toujours sur le nez de Margaret ; elle fouette avec un réel talent ; on dirait que chaque coup va entailler les chairs, et pas une goutte de sang ne jaillit ; de temps en temps elle laisse retomber une violente cinglée en travers du cul noir de Nana, sur lequel la verge ne laisse pas la moindre trace, et qui ne manifeste pas la plus légère émotion, n’interrompant pas son voluptueux travail.

Un changement soudain de décor nous surprend ; les bras de Margaret s’arrondissent sur la croupe de la Lionne, qui bondit toujours, comme pour la retenir sur ses lèvres. Il est vrai, qu’en même temps les cuisses de la gazelle vont et viennent, serrant la tête de Nana comme pour l’écraser ; la négrillonne, dont la main droite a disparu, s’offre de son côté, on le devine à l’agitation de son bras, une douce compensation d’un doigt agile. L’œil ravi court de l’un à l’autre étage ; en haut la mappemonde empourprée se tortille agréablement au-dessus de la belle gorge de Margaret, dont les seins dansent sur sa poitrine, plus bas la belle toison sursaute sur le ventre : les fesses noires de la négrillonne vont et viennent comme un soufflet, indices certains d’un dénouement.

C’est vraiment un curieux tableau que ce mélange échafaudé de chairs aux tons variés ; le superbe dos éblouissant, de la Lionne, son magnifique postérieur de velours orangé, que laisse voir sa superbe crinière partagée, le merveilleux devant neigeux de la blonde Margaret, le corps d’ébène de la négresse accroupie, tout ça allant ensemble à Cythère.

Mrs Skin-Tear, tout entière à sa besogne, cingle les bruns hémisphères d’en haut, qui paraissent sentir vivement les atteintes, car, chaque fois que les verges claquent sur la peau, ils s’écartent brusquement, pour se refermer aussitôt. Mais bientôt, méprisant les cinglantes caresses, les fesses restent contractées, trouées de deux fossettes, puis, elles s’élargissent brusquement, laissant voir, au fond de la raie, un petit cercle marron, couronné de poils noirs. Le trio qui se pâme, s’agite diversement ; le derrière de l’étage supérieur s’affaisse épanoui sur la gorge de Margaret, dont le ventre se fronce, secoué de spasmes à l’entre-sol ; au rez-de-chaussée, les grosses fesses noires montent et descendent, comme si elles voyagent sur une vraie cheville humaine, puis, elles se mettent à rouler comme le cul d’une almée dans la danse du ventre…

Le souvenir du moelleux velours du diablotin noir hantait la cervelle des spectatrices, et la trilogie voluptueuse, qui vient de les émoustiller, n’est pas faite pour éteindre le feu qui les embrasse ; aussi, elles organisent une joyeuse sarabande.

Chacune de ces dames retire son pantalon. La lionne et Margaret reprennent leurs vêtements à l’exception de la culotte. L’infatigable Nana, toujours toute nue, vient s’agenouiller sur un coussin au milieu de la chambre. Toutes les assistantes doivent défiler, chacune à son tour, devant son museau noir, en relevant ses vêtements des deux côtés, de façon à présenter le chat à la langue et le cul à la verge.

Lady Lovebirch, en sa qualité de présidente, ouvre le feu. Elle se présente la première, les vêtements et la chemise dans chaque main, découvrant une fort jolie paire de jambes, des cuisses d’une forme ravissante, un postérieur d’une opulence remarquable, dur comme l’albâtre dont il est fait, et d’une blancheur éblouissante. Elle cambre ses reins pour mieux offrir son devant à la tribade, qui s’y jette goulûment, tandis qu’elle exhibe au bas de la cambrure son superbe reposoir dans toute sa splendeur ; et pendant que le doux velours la fête délicieusement par devant, elle reçoit par derrière une grêle de coups, qui résonnent sur ses globes pleins et durs, car lady Fairbottom manie la verge avec un brio charmant et une ardeur que lui envierait une nonne. Nous voyons le blanc satin rougir, les fesses se tortiller, et puis plus rien, elle lâche ses vêtements, en se pâmant sous le double coup de fouet.

Lady Fairbottom prend sa place, met son devant sur les lèvres de Nana, et présente son superbe cul à Lady Plentiful, qui la caresse rudement, jusqu’à l’issue qui ne se fait guère attendre. Sa belle croupe roule dans un balancement voluptueux, annonçant l’heureuse fin du double ébat, et elle fait place à la suivante.

Celle-ci s’installe comme ses devancières, les jupes très-haut dans les mains, exhibant un gros cul blanc, que rougit en un clin d’œil lady Splendidorb, hâtant par derrière la venue du plaisir par devant. C’est la fouetteuse qui se met à son tour en posture, et reçoit la double salve de cinglées sur son gros fessier, de coups de langue dans son minet. Lady Richbuttock qui vient ensuite, reste à peine entre le double baiser de feu, de la verge et de la langue, elle est si bien disposée, que, lorsqu’elle se retire, elle a à peine reçu dix cinglées, mais son opulent derrière est souligné de raies rouges.

Enfin lady Finefleece vient mettre sa belle toison d’or sur les lèvres de l’infatigable tribade, qui, en un rien de temps, lui fait goûter un suave plaisir ; en un rien de temps aussi Mrs Skin-Tear, qui est chargée des soins postérieurs, a changé en roses vives les lis éblouissants du splendide postérieur.

Mrs Skin-Tear se présente, ouvrant le tour des conférencières. Son beau cul blanc a perdu toute sa neige quand elle s’affaisse pâmée, cédant sa place à Mrs Switch, qui arrive comme une affolée, poussant du ventre la figure de Nana, et présentant son bel arrondissement bien à découvert à la verge, que Mrs Flog manie très-sévèrement, sans doute pour presser la danse et avancer son tour. Celle-ci secoue son beau derrière dès le troisième coup de verge, et s’affaisse au dixième. Mrs Whipping présente son beau chat et son gros cul ; c’est Margaret, qui est chargée du service de celui-ci. Est-ce l’influence du milieu, ou l’exemple qu’on lui donne, ou encore le goût qui lui vient qui dirige son bras ? Je ne sais, mais elle s’en donne à cœur joie, et on ne reconnaît pas l’indulgente fesseuse de la Lionne. Quand Mrs Whipping se pâme, après avoir reçu douze coups de verges, ses belles fesses écorchées étaient ensanglantées.

Margaret, sans faire la prude cette fois, prend ses jupes dans ses mains, et présente de confiance son minet à Nana, dont elle a pu apprécier le talent et son cul à la Lionne, dont elle connaît l’indulgence. Elle comptait sans son hôte, cette fois.

Nana se distingua, mais la Lionne aussi ; elle venait de voir Margaret à l’œuvre avec Mrs Whipping, et bien que Margaret n’eût reçu que dix coups de verge quand elle s’affaissa pantelante, son beau cul meurtri saignait.

La Lionne se présente à son tour. Lady Lovebirch prend les verges, et excitée par la résistance de ce beau reposoir dur et ferme, qui repousse la verge comme une pelote élastique, elle le fouette sévèrement ; le beau cul bondit, se trémousse, et s’agite lascivement, étrangement secoué. Elle redouble, les verges retombent comme la grêle, claquant avec force sur les chairs sans les entamer. Enfin, au dernier coup furieusement cinglé, des perles jaillissent sur la peau meurtrie ; la Lionne jouissait pour la seconde fois, elle aurait volontiers recommencé au même prix.

La voluptueuse besogne de Nana avait duré dix-sept minutes.

Demain, mardi, réunion chez Mrs Skin-Tear, pour y entendre une conférence par la maîtresse du pensionnat sur les pratiques voluptueuses pendant la flagellation.



Fin du tome Premier.