(Vendidad : Fargard 7 Appendice)
Édition : Musée Guimet. Publication : Ernest Leroux, Paris, 1892.
Annales du Musée Guimet, Tome 22.
VENDIDAD Fargard 7 Appendice |
7. Appendice (aux §§ 36-44) — La profession médicale d’après le Nask Hàspàram analysé dans le Dînkart, VIII, 37. 14-29 |
APPENDICE (aux §§ 36-44)
14. Que dans la guérison des malades, la part céleste revient à l’Amshaspand Ashvahisht 2, la part mondaine revient aux drogues du médecin 3.
15. Qu’un bon médecin mérite tout ce qu’il y a de bon, qu’un mauvais médecin n’en mérite rien.
16. Qu’Aubrmazd a créé au moins une plante pour endormir (?) 4 chaque maladie 5.
17. De la . . . . . . 6 et de la dignité de la profession médicale ; du profit et des honoraires 7 que le médecin doit retirer de l’exercice de la médecine ; au médecin bonne nourriture, vêtements légers et monture ra-
1. West, Pahtavi ’/'p.rt.i. IV, 116-118. Je donue le texte là où je m’écarte de la traduction anglaise.
2. Voir Yt. III.
3. C’est le mot d’Ambroise Paré : « je pans 3 et Dieu guérit ». — znk î slihik madam hijashk dnlànak {Wre dârûk qui n’en diffère que par un a). 4. khdfUhih.
5. Voir Fargard .X, 4.
6. sdyagîk : M. West traduit protectiveness, probablement d’après sàya « ombre » ; je songerais volontiers a un dérivé de [h]-sûdan « calmer », cf. sûlakih « repos », (vol. I. p. 165, n. 19), â-.imjish, etc. 7. nXrmal : vol. 1, lvui, n. I.
pide*, et en fait d’argent ce que peut donner un homme ordinaire de la maison, du bourg, du district, dupays^
18. Comment le médecin doit manier le malade d’une main salutaire avec fermeté et avec jugement".
19. Sur le crime du médecin qui se repose" et tarde ’- d’aller visiter les malades ; et de celui qui est excusable de n’y pas aller". 20. D’une grande mortalité ’■* et d’une petite. 21. Du salaire du médecin selon qu’il guérit un malade d’une maladie de tout le corps, ou d’une maladie d’un membre ; selon qu’il guérit des chefs, — des chefs d’un ordre inférieur et le chef suprême, le Roi des Rois, rang par rang, — ou des hommes du peuple ’". 22. Au bout de combien de temps""’ on paye son salaire au médecin, le rétablissement du malade étant manifeste" : de qui le médecin reçoit pour la guérison un salaire annoncé ’*, ou un salaire non annoncé ; de qui seulement le salaire annoncé ; de qui des aliments ( ?)’■' ; de qui il ne reçoit aucun salaire’-".
23. Du médecin qui veut étudier ( ?) la médecine. 24. Épreuve de la compétence du médecin ; comment on s’y prend ; des cas où l’on peut faire l’épreuve et de ceux où on ne peut la faire"-’. 8. La mule du médecin de campagne.
9. Le tarif diffère selon qu’il soigne un campagnard on un habitant de grande ville : peut-être aussi s’agit-il du chef des diverses divisions administratives (§§ 41- 44 du Fargard).
10. Litt. « en observant le temps » [hanhàm-mhùshiùhà). 11. sûtakîh : vol. I, p. 165, n. 19.
42. Conjectural : vistârtak pun apnr-ramshnîhA ol v’imdrân. 13. Dans quels cas.
44 sêj, ithyêjô ; se dit sans doute d’une épidémie. Cf. Farg. XVIII, 41. 45. tôhik lôhîk anshûlà ; litt. « tel ou tel homme vide ». 46. madam darang patmànak.
17. Le médecin n’est donc payé que s’il guérit : sage coutume que les syndicats médicaux devraient remettre en honneur.
48. nivêdlnîtâk ; probablement « fixé par le tarif », comme celui des §§ 41-«. 49. Paiement en nature. — pishôn, le groupe qui traduit pitlnvi (Yasna LXi, 5, éd. Spiegel).
20. Du prêtre (§ 41 de ce Fargard) ou peut-être du pauvre. 21. Voir SS 36-40.
APPENDICE 117
25. Crime du médecin qui n’a pas subi l’épreuve, ou pour qui l’épreuve n’a pu se faire et qui traite [pourtant] des patients : qu’il faut pratiquer sur les membres du patient ce que l’on a déjà essayé ; on ne doit pas pratiquer ce que l’on n’a pas encore essayé.
26. Combien de temps il faut avoir cherché un médecin d’Iran sans en trouver, avant qu’on puisse en demander un étranger--. 27. Du péché qu’il y a à demander un médecin étranger, quand on en trouve un en Iran.
28. Des honoraires d’un médecin étranger, etc. 29. Du traitement des hommes et du traitement des animaux -^ 22. min an-lràn. Les rois de la Perse aacieane étaient moins protectiouistes : Darius avait des médecins égyptiens qu’il envoyait mettre en croix quand ils faisaient mal leur métier [Hérodote, III, 13-2) : on sait l’histoire de son médecin grec Démocédès [ibid., 131-138). .rtaxerxès Moemon eut pour médecin un Grec, Ctésias, et il n’eût tenu qu’à Hippocrate d’aller à la cour du premier Artaxerxès. 23. Voir sur la théorie médicale, le long développement du Dinkarl. III, éd. Peshotan, pp. 221-24-2.