La nymphe énumère à Poliphile la
foule des amants juvéniles et des divines jeunes filles amoureuses ; elle lui dit celles qui furent aimées des Dieux et comment elles le furent ; elle lui montre les chœurs des vaticinateurs sacrés.



ssurément, personne ne serait capable de se monter à une éloquence assez forte, pour que, dissertant sur ces divins arcanes, il parvînt à s'en tirer avec abondance et pleinement, à exprimer en suffisance, par des paroles, et toute cette pompe céleste, et ces triomphes sans fin, et cette gloire solide, et cette allégresse festoyante, cette danse joyeuse et sacrée autour de ces chars extraordinaires au sextuple attelage, spectacle mémorable. Joignez-y les illustres adolescents, la troupe fournie des innombrables et joyeuses nymphes dont la prudence, la gravité dépassaient leur âge si tendre, réunies qu’elles étaient à leurs chers amants pubères, mais encore imberbes, dont quelques-uns, toutefois, les joues entourées délicieusement du premier et soyeux duvet, s’ébattaient gaillardement. Beaucoup portaient des torches allumées et flambantes. J’aperçus quelques Pastophores. Il y en avait qui tenaient de hautes lances décorées de dépouilles antiques. D’autres élevaient des trophées arrangés et composés excellemment. Ils précédaient, en se jouant, les mystérieux triomphes, et poussaient des cris de joie qui retentissaient jusqu’au ciel. D’aucuns avaient des instruments à vent, divers de forme et variés d’embouchure, trompes contournées ou droites, flûtes sonores. D’aucuns dansaient sur des rhythmes célestes exaltant la gloire des éternels triomphes, jouissant d’amours ineffables et de plaisirs immortels, à un degré que la puissance du génie humain serait incapable d’imaginer. Ils circulaient sur la terre fleurie et fortunée, par la contrée bénie, par les champs renouvelés, demeure consacrée et très-sainte des bienheureux, et que n’encombrait ni n’obstruait aucun arbuste croissant ; mais le sol tout entier formait un pré très-uni couvert d’une herbe odorante sursemée d’une infinité de fleurs charmantes, de toutes les couleurs et de toutes les formes, d’une odeur suave au point qu’on ne le saurait dire. Ces fleurs ne craignaient pas les attaques brûlantes de Phœbus qui, dans ce lieu plaisant ne lançait point ses très-rapides chevaux à la rencontre d’une nouvelle Hespérie[1]. Mais l’air était là toujours pur, toujours nettoyé des vapeurs nébuleuses, éternellement clair. Le jour y demeurait invariable, la terre continuellement couverte d’herbes et de fleurs parfumées qui renaissaient, semblables à une peinture gracieuse et recherchée, sans se faner jamais, toutes fraîches de rosée, d’une coloration que le temps ne ternissait pas. On y trouvait les quatre espèces de violiers, le pavot[2], le mélilot, l’anémone, le bluet, la nigelle[3], le cyclamen, la renoncule, l’ancolie, le muguet, l’amarante, la stachide[4], le nard roide, le nard celtique[5], l’ambroisie[6], la marjolaine, la menthe[7], le grand et le petit basilics et autres menues plantes ou herbes odoriférantes et fleuries, toutes les espèces d’œillets, des petits rosiers de Perse chargés de roses odorantes, des roses cent feuilles et de toutes les couleurs, bien d’autres fleurs sans nombre encore ainsi que des simples embaumés et charmants. Tout cela venu sans le travail de l’homme, distribué le plus joliment du monde par la généreuse Nature elle-même, toujours maintenu sans culture dans une verdoyante floraison qui ne tombait jamais, avec une grâce et un charme persistants.

Là donc se trouvaient les insignes et jolies jeunes filles d’une beauté reconnue. Je vis Calisto l’Arcadienne, fille de Lycaon, en compagnie de Diane qu’elle ne reconnaissait pas ; Antiope la Lesbienne, Nyctéus, avec le satyre révéré[8] ; Issa, fille de Macharée, avec son cher pasteur[9] ; l’antique fille d’Écho[10] et Danaë adolescente. Je vis la fille d’Athamase[11] et Astérie née du Titan Céus[12], ainsi qu’Alcmène se gaudissant avec son faux mari[13]. Ensuite, et successivement, je contemplai la délicieuse Ægine, prenant un plaisir extrême au fleuve limpide ainsi qu’au feu divin[14], la mère de Phyllius[15], et celle de Ménéphron[16] qui s’ébattait avec son fils à la manière paternelle. Je vis une autre fille de Dioné, le sein chargé de belles fleurs, se retournant vers le serpent tortueux[17]. Je vis la belle enfant ne se désolant plus de ses cornes naissantes[18]. Je vis Astyochée[19], je vis Antigone, fille de Laomédon, qui se consolait de pouvoir voler avec ses plumes[20] et Curitis[21] qui inventa le premier quadrige. Je vis la nymphe Garamantide[22] qui dansait ayant le bout du doigt retenu par un crabe armé de pinces, alors qu’elle lavait ses pieds délicats dans le fleuve Bagrada[23]. Puis j’aperçus envolée une caille fugitive poursuivie par un aigle aux serres crochues[24], puis Érigone dont je vis l’éclatante poitrine couverte de vignes savoureuses[25], puis la fille du roi de Cholon[26] se complaisant auprès d’un robuste taureau, la femme d’Énipée gracieuse envers le simulacre de son mari[27], la mère d’Almops s’amusant paisiblement avec un bélier à la laine hirsute[28], la vierge Mélantho avec la bête nageante[29], et Phyllire, fille de l’antique Océan, avec le père de Chiron[30]. Après quoi je vis la législatrice Cérès couronnée de blonds épis, tenant embrassée l’hydre squammeuse avec une volupté profonde[31], la très-charmante nymphe du Tibre Lara[32] se récréant avec Argiphonte[33], enfin la belle nymphe Juturna[34] et beaucoup d’autres qu’il serait trop long d’énumérer.

Alors je pris plaisir, quoique privé de sens et stupide, à contempler, l’esprit tendu et attentif, la foule céleste et les divins triomphes, au milieu de ces chœurs, dans la campagne délicieuse. Ce m’étaient choses totalement inconnues, encore que je visse bien qu’il s’agissait d’amoureux mystères. La nymphe divine, ma fidèle compagne et mon guide, me dit, toute provocante, sans que je l’interrompisse, avec un parler doux et pur : « Mon Poliphile, vois-tu celles-ci ? » me désignant celles qui, au temps passé, avaient été ardemment aimées par le grand Jupiter. « Vois-tu celle-là qui fut également chérie ? et cette autre ? C’est une telle, et ces divinités furent captivées par son doux amour. » Elle me signalait de plus sa noble et royale progéniture. Toute secourable, elle me disait encore son nom que j’ignorais. Puis elle me montra une adorable bande de jeunes vierges à laquelle présidaient trois dames tenant par le chemin des attitudes divines[35]. Poursuivant, elle me dit amoureusement, avec son visage angélique légèrement altéré : « Mon Poliphile, je veux que tu comprennes qu’il n’est donné à nulle femme mortelle d’entrer ici sans sa torche allumée, soit par un amour ardent, soit par un labeur extrême, ainsi que tu me vois porter la mienne, dans la sûre compagnie de ces trois dames. » Puis, soupirant du fond du cœur, elle ajouta : « Il faudra que, grâce à ton amour, j’éteigne cette torche lorsque j’en ferai l’offrande au second temple, ainsi que tu le verras. » Ce discours pénétrait dans mon cœur enflammé, tant il m’était précieux et cher qu’elle me nommât ainsi : « Mon Poliphile » ; car j’étais convaincu qu’elle était réellement Polia. Aussi, tout troublé dans le fond de moi-même par une douceur suprême, je me sentais renaître de la tête aux pieds, je sentais mon cœur combattu s’en aller tout entier à elle, et mon visage, ainsi que mes soupirs étouffés trahissaient chez moi ce véhément effet. Elle, intelligente, s’apercevant de ce nouvel incident, brisa court avec calme et se prit à me dire d’un ton caressant : « Oh combien en est-il qui volontiers se contenteraient d’entrevoir ce que tu perçois clairement ! C’est pourquoi hausse ton esprit et admire avec empressement, ô Poliphile, ces quatre autres nymphes illustres et nobles qui, pleines de respect et généreuses, partagent équitablement leur sort avec les adolescents qu’elles aiment. Infatigables ils se vont ensemble, joignant attentivement leurs éloges aux doux sons des notes et des vers mesurés, tout en célébrant les triomphes suprêmes, au milieu d’un air empli du très-gracieux gazouillement des divers petits oiseaux. »

En tête du premier chœur chantant, louant le premier char et lui faisant ovation, dansaient les très saintes Muses précédées de leur divin joueur de lyre[36]. Ce triomphe céleste était suivi par une élégante demoiselle Parthénopéenne du nom de Leira[37], au front couronné de l’éternel laurier. Elle faisait compagnie à une très-belle enfant appelée Mélanthia[38], emplie de beautés magnifiques, se tenant embrassée avec son divin père[39]. À ses vêtements on reconnaissait en elle une superbe Grecque. C’est sur elle que, jadis, le grand Macédonien appuyait en dormant sa tête appesantie[40]. Elle portait une lampe resplendissante qui déversait libéralement la lumière sur les compagnes qui la suivaient ; sa voix et son chant étaient plus suaves que celui des autres. Ici l’illustre nymphe me montra la très-antique Iphianassa[41] et le père ancien, fils d’Himérus[42], avec ses chères filles, se livrant à de doux chants, et puis encore, jointe à celles-là, une très-faconde et très-libre Lychoris[43]. Une matrone chantait entre deux frères Thébains avec la belle Sylvia[44]. Toutes, et bien d’autres avec, dansaient paisiblement aux doux sons de la lyre céleste et des instruments musicaux, à l’entour du premier char triomphal, et chantaient habilement en chœur en grande magnificence et grand apparat.

Au second et glorieux triomphe, je vis l’insigne Némésis[45] avec Corinne la Lesbienne[46], Délie[47], Neæra[48] et quantité d’autres amoureuses ou lascives, chantant à haute voix des louanges immortelles en s’accompagnant du crotale de Sicile[49].

Au troisième et pompeux triomphe, la nymphe à la peau lisse me donna de semblables indications et me dit : « Vois celles-ci. C’est Quintilia[50], c’est Cynthie la nautique[51] avec beaucoup d’autres qui s’épanchent mélodieusement en vers délicieux. Admire la vierge Violantilla tenant sa colombe[52] et cette autre pleurant son passereau[53]. »

Devant ceux qui célébraient le quatrième char triomphal marchaient la noble Lydé[54], Chloé[55], Lydia[56], et Néobule[57] avec la charmante Phyllis[58] et la belle Lycée[59] et Tiburna[60] et Pyrrha[61] se jouant voluptueusement aux sons de la cithare. Puis, à la suite de ce quatrième triomphe, parmi les Ménades, suivait une superbe demoiselle qui chantait avec l’amoureux Phaon dont la belle tête excitait sa chair[62].

Immédiatement après, la nymphe me montra une très-honnête dame vêtue de blanc, puis une autre habillée de couleur verdoyante.

C’est ainsi que très-joyeusement toutes viraient et circulaient par la plaine agréable et fleurie. Quelques-unes étaient laurées, quelques autres étaient couronnées de myrte ou de divers feuillages et ornements, se livrant à de solennelles prières, à de religieux, divins et glorieux discours, goûtant la satiété du plaisir, sans fin, sans ennui, sans fatigue, en pleine gloire, jouissant entre elles des aspects bénis de ces contrées fortunées, de cette sainte patrie, sans que rien vînt interrompre leur très-paisible et très-heureuse possession.

  1. Fille d’Hespérus, femme d’Atlas ; le Couchant.
  2. Dans le texte il y a paralisis, fautif pour paralius ou paralios, nom que Pline donne à la première et à la troisième espèce de pavots, parce que l’une et l’autre viennent dans les lieux maritimes.
  3. Gith. Nigella sativa, Melanthion (Cels., II, 33), Melanspermion (Colum, VI, 34).
  4. Stachys, de στάχυς, épi, vulgo Etiaire.
  5. Nardus Stricta et Saliunca. Colonna se sert du mot Spiconardo, ce serait alors le Spica-Nard ou Nard Indien, substance végétale qui ne nous vient de Ceylan que coupée et en petits paquets. – Le Nard celtique (Saliunca) ou N. de Crète se nomme aussi Valériane celtique.
  6. Xanthum, Lampourde.
  7. Idiosmo, fait du Grec ἡδύοσμον, menthe, c’est-à-dire qui sent bon.
  8. Aimée par Jupiter qui prit, pour l’approcher, la forme d un satyre.
  9. Fille de Macharée, héros Lesbien, aimée d’Apollon qui prit la forme d’un berger.
  10. Figliola di Acco. Άχώ, Dorique pour Ήχώ. Pan aima la nymphe Echo : on prétend qu’il en eut une fille nommée Jynx.
  11. Ce serait Hellé, mais comme il la cite plus bas, peut-être a-t-il voulu parler d’Ino, femme d’Athamase.
  12. Fille de Céus et de Phœbé, mère d’Hécate, poursuivie par Jupiter et changée en caille, donne son nom à l’île d’Ortygie (ὄρτυξ, caille).
  13. Jupiter sous les traits d’Amphitrion.
  14. Fille du fleuve Asope, enlevée par Jupiter qui l’approcha sous la forme d’une flamme.
  15. Il veut parler de Hirié dont le fils fut changé en cygne au moment où il se jetait du haut d'une montagne, désespéré de ce que Phyllius lui refusait le don d’un taureau. (Ovide, Mét. VII, v. 380.)
  16. Entretint avec sa mère Billas un commerce incestueux.
  17. La Dryade Eurydice.
  18. Io, métamorphosée en vache.
  19. Il y a plusieurs Astyochée, c’est sans doute celle qui était fille de Priam.
  20. Changée en cigogne.
  21. Curitis, de curis, vieux mot Sabin qui veut dire lance, épithète de Junon. Mis ici sans doute pour Coria, nom donné par les Arcadiens à la Minerve, fille de Jupiter et de Coriphe, une des Océanides et qu’ils regardaient comme l’inventrice des quadriges. (Cicéron, Nat. Deorum, III, 23.)
  22. Fille du roi des Garamantes, peuple de Mauritanie, enlevée par Jupiter Ammon dont elle eut Jarbas.
  23. Fleuve du territoire de Carthage qui prend sa source dans le mont Mampsarus en Numidie.
  24. C’est encore Astérie, poursuivie par Jupiter.
  25. Fille d’Icarion, aimée de Bacchus qui, pour la séduire, se changea en grappe de raisin.
  26. Évidemment Europe, fille d’Agénor, roi de Phénicie, que l’auville de Carie, citée par teur fait roi de Cholon (Χωλòν τεῖχος, ville de Carie, citée par Apollonius.
  27. Tyro, femme d’Enipée, fleuve de Thessalie, dont Neptune prit la forme pour la séduire.
  28. Encore Hellé, fille d’Athamase en compagnie du Chrysomallus ou bélier à la toison d’or, sur lequel passant l’Hellespont elle se noya et dont elle eut un fils nommé Almops que Colonna appelle Alpe et qu’il fait son père.
  29. Nymphe, aimée de Neptune qui se métamorphosa en dauphin pour la séduire.
  30. Saturne.
  31. Allusion à un des dragons attelés au char qu’elle donna à Triptolème.
  32. Fille d’Alemon, que Mercure aima après lui avoir coupé la langue par ordre de Jupiter. C’est une nymphe des eaux, mère des Lares.
  33. Surnom de Mercure pour avoir tué Argus.
  34. Ancienne divinité du Latium, que Virgile fait sœur de Turnus.
  35. Sans doute les trois Grâces.
  36. Apollon Musagète.
  37. De λείrιον, lys, fleur de lys. Il s’agit de la poésie de Virgile enseveli à Parthénope (Naples) :

    Mantua me genuit : Calabri rapuere ; tenet nunc
    __Parthenope : cecini pascua, rura, duces.

    (Épitaphe apocryphe de Virg.).
  38. Nom formé sans doute de μέλος, mélodie, fleur, chant lyrique, et de ἄνθοσ, fleur.
  39. Homère.
  40. C’est l’Iliade, dont Alexandre le Grand faisait son livre de chevet. On doit à ce prince la fameuse diorthose, dite de la cassette. Il lut de suite les livres d’Homère en compagnie de Callisthène et d’Anaxarque. Après avoir consigné par écrit certaines remarques, il mit le tout dans une cassette d’un grand prix provenant des dépouilles des Perses. (Strabon, XIII. I. 27.)
  41. Ancien nom d’Iphigénie. (Sophocle, Électre, 157.)
  42. Asopus, père de trois filles changées en îles.
  43. Maîtresse du poète Gallus, fils d’Asinius Pollion, qu’elle quitta pour suivre Antoine dans les Gaules. (Virg. Egl. X, 2. — Properce, I, 25, 91. — Martial, 8, 73, 6.)
  44. La Thébaïde de Stace et les Silves.
  45. Il entend par là, sans doute, la poésie satirique.
  46. Corinne n’était pas Lesbienne. La rivale de Pindare était de Tanagra, ou de Thèbes en Béotie. On connaît encore deux Corinne, une de Thespie, et l’autre aimée d’Ovide (Amor. passim).
  47. Et tibi nescio quas dixit mea Delia pœnas.

    Tibulle, I, 6, 55.)

    (Tibulle, I, 6, 55.)

  48. Horace (Od. III, 14, 21).
  49. Instrument formé de deux pièces de bois, réunies par une poignée droite, que l’on faisait claquer l’une contre l’autre, et spécialement employé dans le culte de Cybèle.
  50. Maîtresse de Calvus, orateur célèbre.

    Hæc etiam docti confessa est pagina Calvi
    ___Cum caneret miseræ funera Quintiliæ.

    (Properce, II, 34, v. 90.)
  51. Maîtresse de Properce :

    Cynthia quin etiam versu laudata Properti.

    (Properce, II, 43, v. 93.)
  52. Stella Violantilla, chantée par Stace.

    Hic nostræ deflevit fata columbæ.

    (Silv. I, 2, v. 102.)
  53. Lesbie, aimée de Catulle qui chanta la mort de son passereau.

    Passer, deliciæ meæ puellæ.

    (II. 1.)
  54. Aimée d’Antimaque, poète de Claros ou de Colophon, qui écrivit une élégie sur sa mort. (Plutarque, Cons. Apoll., 9 ; Athénée, XIII.)
  55. __Me nunc Thressa Chloe regit
    Dulces docta modos et cytharæ sciens.

    (Horace, Od., I, 23.)
  56. Horace (Od., I, 8, 1 ; 13, 1).
  57. Fille de Lycante, qu’Archiloque contraignit à se pendre.
  58. Fille de Lycurgue, roi de Thrace ; qui se pendit désespérée de n’avoir pu obtenir Démophon, et métamorphosée en amandier.
  59. Audivere, Lyce, Dî mea vota, Dî.

    (Horace, Od., IV, 13, 1.)
  60. Sil, Italicus (II, 554).
  61. Femme de Deucalion. (Ovide, Met., I, 350.)
  62. Sapho, amoureuse de Phaon, jeune homme de Lesbos.